Cet album n'est, de loin, pas le meilleur de la série. Il vaut surtout pour l'apparition d'un personnage qui deviendra mythique : Rantanplan.
Le caractère est déjà assez affirmé,
René Goscinny a l'idée géniale de le comparer à Averell, le plus catastrophique des Dalton.
Son nom est un clin d'oeil à peine voilé au héros Rintintin, le chien qui comprend tout, lui sera, à partir de maintenant et pour toujours, le chien qui ne comprend rien, mais ce qui s'appelle RIEN, ce qui nous fera bien rire.
Sans quoi, l'histoire est une suite de gags sans trop d'imagination comme le titre pouvait nous y faire attendre, mais qui se laisse lire tout de même avec plaisir.
Même s'il y aura des suites fameuses au duo chien/prisonniers, il faudra attendre l'album 26, Les Dalton Se Rachètent pour trouver le couple Dalton/Rantanplan au top de sa forme, car lui est franchement hilarant.
Mais, un nouvelle fois, vous l'aurez compris, tout ceci n'est qu'affaire de goût, ce n'est donc qu'un avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.