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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette lecture fût un peu déconcertante dans sa composition. On passe de personnage en personnage de façon pas très linéaire ... le fils conducteur reste cette jeune enfant Pecola. Cette enfant qui n'a rien pour elle, la pauvre, et qui pense qu'avoir les yeux bleus changerait sa vie.

J'ai retrouvé l'écriture âpre de Toni Morisson, cette écriture qui colle si bien à la dure réalité de bien des hommes et des femmes de ce roman.

J'ai lu en novembre 2012 Home


Le malaise est bien là, le malaise de ces vies malmenées par cette misère poisseuse et obsédante.

Et l'écriture de Toni Morisson sur la vie la mort, si juste !
Et ce drame, cet inceste si dérangeant, mis en mots de façon exceptionnelle. On est là, on assiste impuissant à l'ignominie...


Dérangeant, heurtant,
un livre choc qui cogne là où sa fait mal !
Une lecture coup de poing !
A lire avec des yeux bleus, gris, verts, marrons !

Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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J'ai du mal avec l'écriture et le style de Toni Morrison. Il faut être extrêmement concentré. La structure, l'organisation des chapitres n'est pas d'une grande fluidité. L'histoire se dilue dans un compte rendu terrifiant, glaçant, de la situation des noirs américains.
Dans ce roman, Toni Morrison évoque essentiellement les années 30 et 40 et situe son roman dans l'Ohio, à Lorain, une ville industrielle située sur les bords du lac Erié. Avec l'abolition de l'esclavage, beaucoup de noirs américains ont fui les états esclavagistes de la « Bible Belt » pour les Etats du Nord. Ce n'a pas été pour autant la promesse de lendemains qui chantent.
C'est cette tragédie d'un peuple que Toni Morrison raconte dans ses romans. Elle le fait avec beaucoup d'érudition et d'authenticité. On est au-delà des larmes, dans une sorte de colère intérieure qui ressemble à un puits sans fond.
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C'est un roman fort, très fort, ça c'est certain. Des histoires de femmes, adultes et enfants, des femmes noires, dans les années 40, portant toute la misère, les douleurs, les difficultés, les inégalités mais aussi les espoirs et les joies d'une population encore opprimée.
C'est le premier romande Toni Morrison que je lis, et cela ne sera sûrement pas le dernier parce que ses idées sont prenantes, fortes et les thèmes abordés nous pénètrent, pour nous faire réfléchir sur la condition humaine des Noirs en Amérique et en général d'ailleurs.
Un bémol, peut-être du au fait que c'est son premier roman, je l'ai trouvé un peu brouillon, j'ai eu parfois du mal suivre le fil. Cependant, j'ai apprécié cette lecture car on sent, pour un premier opus, tout le talent de Toni Morrison.
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C'est le premier roman que je lis de Toni Morrison. J'attendais beaucoup de la célèbre écrivaine et Nobel de littérature. Sentiment mitigé, car le roman comporte des passages très forts mais le fil de l'histoire est un peu décousu. L'histoire racontée depuis plusieurs points de vue, les flashbacks sur l'histoire personnelle des protagonistes, sont des procédés intéressants et renforcent le caractère désespéré et désespérant de ces vies maltraitées. Certaines tournures de la langue sont bizarres ou incompréhensibles, peut-être traduites difficilement. Je lirai d'autres romans de Toni Morrison.
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Dans L'Oeil le plus bleu, Toni Morrison évoque la violence des critères de beauté dans les années 40 aux États-Unis. D'un style aussi cru que poétique, elle dépeint différentes manières dont des femmes noires répondent au culte de la blancheur : en se révoltant contre ces normes de beauté, comme Claudia, ou en les intériorisant jusqu'à la folie, comme Pecola. Cette petite fille est persuadée que, si elle avait les yeux bleus, elle existerait aux yeux du monde et que ses parents ne se disputeraient plus.
L'Oeil le plus bleu met en scène la violence sociale, le viol, l'inceste et la manière dont les oppressés deviennent à leur tour oppresseurs. Ce livre dérangeant décrit avec habileté le pouvoir aliénant et réducteur du regard de l'Autre.
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J'ai peut-être commencé par le plus court, mais pas par le plus simple ! Premier roman de Toni Morrison, dans lequel elle nous entraîne dans le quotidien de deux soeurs, Claudia et Frieda, et de Pecola, qui vient un temps habiter avec elles. Pecola rêve d'avoir les yeux bleus, comme sa poupée, et de ressembler à Shirley Temple. Claudia au contraire mutile ses poupées. Les deux fillettes, dès leur plus jeune âge, ont comme vision d'avenir la violence, le racisme, l'alcoolisme et, de temps en temps, un peu d'amour. Mais un amour qui peut être extrêmement nocif, et c'est Pecola qui va en faire les frais.

Je ne peux pas dire que j'ai adoré ce livre, en revanche il est loin de m'avoir laissé indifférente. Tout est écrit de manière posée, ce qui rend le texte encore plus violent, et la misère de ces gamines et de leur famille encore plus noire. On s'enfonce au fur et à mesure dans des instants de plus en plus terribles. Un livre coup de poing.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Voilà, je me lance dans le challenge “ Arc en ciel”, et je débute avec ce roman de Toni Morrison. Je n'avais pas encore lu cette auteure, mais je la connaissais de nom. Je ne sais pas par où commencer car en fait, ce livre m'a troublé. Je ne peux pas dire qu'il m'a passionné mais je ne peux admettre qu'il m'a ennuyé. c'est assez ambigu.
Nous entrons dans cette histoire en rencontrant deux petites filles noires, des soeurs, qui déjà ont des points de vue différents sur le monde qui les entoure et sur leur condition. Nous sommes dans le Lorain , dans l' Ohio raciste et ségrégationniste des années 1940 où les noirs sont des êtres inférieurs, voir sauvages. Les blancs les tolèrent, tant qu'ils ne sont pas obligés de les approcher de trop près.
Et il y a Pecola, leur voisine qui est du même âge. Pour elle la vie n'a pas était un cadeau, car elle est noire, mais aussi car elle vit au quotidien l'enfer. Elle subit les assauts d' un père alcoolique, les humeurs d'une mère qui ne rêve que de fuir et les méchancetés des habitants du quartier.
Pauvre Pécola ! Son destin est inexorablement tracé. Pour les noirs elle est la petite fille très laide qui leur permet d'accepter leurs malheurs, pour les blancs elle est un appui de plus pour leurs préjugés.
Cette histoire est lourde, sombre et gênante. Tout n'est que violence, haine et désespoir. Les personnages sont odieux, sales, méchants et j'en passe. Pourtant Toni Morrison ne prend aucun partie dans son récit. Elle constate un point c'est tout. Les blancs sont ancrés dans des préjugés datant de plusieurs siècles et les noirs sont écrasés par la haine et le mépris.
Au fil des pages et des paragraphes ( qui sont au nombre de quatre : les 4 saisons ), j'ai attendu, un brin de compassion, une once d' espoir,mais non rien, aucun personnage ne pouvait apparemment m'apporter un rayon de joie. Je ne vais pas vous dire que j'espérais le conte de fées, non, je suis consciente que le sujet est traité ici est sérieux, mais un peu de joie aurait, je pense, aider à ne pas sombrer dans la gêne. En même temps, c'était peut-être l'effet escompté par l'auteure.
Pas facile de vous transmettre les impressions d'une telle lecture. Je pense que le mieux serait que vous lisiez ce roman et que vous vous imprégnez de vos propres images.

Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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Que ce livre est sombre! Entrée dans l'oeuvre de cette grande écrivaine avec ce roman autobiographique. Ce récit est une gifle, un coup de poing. Toni Morrison narre avec brio l'enfance fracturée de ces trois fillettes, les vies cabossées des adultes qui les entourent. C'est une magnifique fresque de la misère sociale de cette partie de la population des États-Unis mise à la marge pendant trop longtemps. Mais ce récit est presque insoutenable de misère et de violence. En le lisant je me disais que si c'était un film je ne suis pas sûre d'être capable de le regarder jusqu'au bout. Et bien, je n'ai pas pu aller au bout de ce roman..... Pardon Mme Morrison!!!
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Nous sommes dans l'Ohio des années 40 et nous allons suivre trois petites filles d'une dizaine d'années : Frieda et sa soeur Claudia, deux petites métisses, et Pecola, une enfant noire qui adore Shirley Temple et n'a qu'une envie, c'est d'avoir les yeux bleus. Nous sommes à une époque où les personnes noires sont très mal considérées et où elles sont mises à l'écart, parquées presque, dans des quartiers.

Toni Morrison est une autrice dont j'ai entendu parler à plusieurs occasion, et j'ai enfin pu la découvrir grâce à la lecture du club littéraire féministe Une chambre à nous. L'écriture est déroutante, c'est assez décousu, si bien que je me suis un peu perdue à certains moments, ne comprenant pas bien ce qui se passait. Mais au fur et à mesure de ma lecture, j'ai fini par faire les liens entre les différents personnages et choses évoquées.

C'est un roman qui parle du racisme - toujours aussi présent aujourd'hui, notons-le - que nous, personnes blanches, n'avons pas à subir. Il me semble donc très important de le comprendre, de le connaître, c'est probablement le meilleur moyen de le combattre... Mais c'était parfois très dur. Les propos tenus par des protagonistes étaient choquants (le n-word, bien évidemment, mais pas uniquement) mais reflètent bien l'Amérique des années 40.

Il y a des sujets difficiles abordés dans le livre, tels que le viol, les attouchement sur enfant, la violence conjugale... mais ce sont aussi des choses qui font la force du livre. C'est poignant, et l'écriture de Toni Morrison est brutale.

J'ai beaucoup aimé le fait qu'on parle du racisme intégré par les personnes noires, celles qui en viennent à détester leur propre couleur de peau, à se détester... C'est d'autant plus frappant que nous en avons une démonstration avec une fillette, Pecola. C'est un personnage qui vit également le sexisme, et ce malgré son jeune âge. Elle est rabaissée et ignorée parce que considérée comme "laide" par la société.

C'était une lecture un peu surprenante parce que j'en attendais autre chose et que le style est assez particulier, mais j'ai apprécié cette découverte.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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C'est un livre qui parle de sujets très intéressant, des sujets sensibles et fâcheux. Il faut dire ce qu'il est Cela représente réellement la société dans laquelle on est qui perdure encore actuellement. Cependant j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture, on s'y perd entre les personnages on ne sait plus qui est qui. de plus j'ai trouvé le livre un peu difficile à lire par moment lorsqu'on parle de passage plus difficile je trouve que l'auteur a une façon de raconter les choses qui est assez glauque et je me suis poser de sérieuses questions sur sa santé mentale.
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