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EAN : 9782809413311
78 pages
Panini France (21/07/2010)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :

Quand l'acteur qui interprète Satan dans un festival sur la Renaissance, est accusé d'avoir assassiné celui qui jouait le rôle de Dieu, c'est tout un village qui se retrouve au bord de la destruction. Un mystérieux détective tente de résoudre l'énigme pour sauver les habitants d'eux-mêmes, mais la révélation de l'identité du véritable meurtrier pourrait bien conduire le village à sa per... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il y a les whodunnit, ces romans policiers qui se limitent à cette simple question : « qui l'a fait ? ». Un des exemples les plus célèbres et les plus réussis reste « Les 10 petits nègres » d'Agatha Christie. Grant Morrisson leurre le lecteur en lui faisant miroiter la possibilité d'un whodunnit, alors que « The mystery play » est en réalité un whadefuck.
Peut-être son scénario est-il riche de sens pour lui, mais le pauvre lecteur que je suis en a vite été réduit aux conjectures pour finalement me poser LA question: c'est quoi ce bordel ?
Je ne pense pas être un de ces paresseux de la page que la plus petite ellipse, la plus subtile incursion du symbolisme désarçonnent au point de ne plus rien comprendre à un scénario. Mais pour « The mystery play », j'ai décroché. J'ai même dévissé.
Une petite ville anglaise tente de faire parler d'elle en organisant des représentations de mystères moyenâgeux. Mais l'acteur jouant le rôle de dieu est retrouve assassiné lors de la première représentation. Mystèèèèère. Un policier, du nom de Carpenter (charpentier ? je doute que ce soit le fruit du hasard) est chargé d'élucider ce mystère. Il prône une vision particulière de l'enquête criminelle, selon laquelle la solution ne se trouve pas dans les détails mais dans une vision d'ensemble, qui permet d'appréhender l'entièreté de la scène et le coupable par la même occasion.
Point de départ qui peut se révéler intéressant, mais en fait... entre hallucinations exaltées, discussions simplistes sur le thème de « dieu est mort », scènes absurdes sans intérêts et un coup de théâtre final, pendant la représentation suivante de la pièce, auquel succède un ultime coup de théâtre (le deuxième effet de la pomme d'Adam ? D'abord une feuille de vigne, puis la porte ?) pour conclure sur un « 10 ans plus tard » très whadefuck, je me demande sincèrement ce qu'il y a à comprendre de cette histoire. Sans doute Morrisson voulait mettre en avant la folie d'un homme bousculé dans ses maigres convictions perturbées, cherchant à ordonner le chaos de son esprit par l'entremise d'une construction mentale complexe, mais qui ne parvient qu'à pervertir toujours un peu plus sa perception de la réalité, sur fond de discours ésotéro-nivuniconnujetembrouille. Mais il n'arrive qu'à un foutoir, somme toute joliment illustré par John J Muth, mais cela reste assez mauvais.
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Cette enquête policière au sein d'une petite ville américaine en pleine fracture sociale démarrait sous de bons auspices. L'idée était en soi intéressante : l'organisation d'un festival de théâtre sous le parrainage du maire et des autorités religieuses locales.

Quand l'acteur qui interprète Satan est accusé d'avoir tué l'acteur jouant Dieu, rien ne va plus. Il est dommage de ne pas avoir creusé beaucoup plus cet antagonisme et de finalement savoir qui a tué Dieu ? Non, on va se perdre sur l'identité exacte de l'inspecteur Carpenter qui mène l'enquête.

Tout avait bien commencé puis c'est la déception. Cette bd n'est pas mauvaise en soi (elle est d'ailleurs présenté comme l'un des joyaux de la collection Vertigo). Cependant, le dénouement de ce thriller psychologique risque de ne pas plaire au plus grand nombre.
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Pour une fois, Panini a eu le bon goût de ne pas traduire le titre original. le jeu de mots, qui pose déjà toutes les fondations de cette mini-série, étant intraduisible sans donner un sens ou une interprétation à une intrigue qui veut surtout tromper, induire en erreur. Cela part comme un whodunnit (qui est l'assasin ?), on attend la longue scène explicative de fin à la Agatha Christie. Et puis non, parce que quand même, c'est Dieu qui est mort, cette fois. Enfin, un acteur qui joue Dieu. Voilà tout le propos de The Mystery Play.

Il y est question de jeu, de théâtre, de faux-semblants. Entre une ville qui craque complètement sous les secrets et les hontes, les relations de voisinages, les ragots, et un enquêteur qui semble très peu orthodoxe dans ses méthodes (encore une fausse piste du style Hercule Poirot ou Sherlock Holmes), pas un seul des personnages ne semble savoir ce qu'il fait là. Tous cherchent quelque chose de vital pour eux. Et pour la plupart (y compris le lecteur), ils ne la trouveront pas.

Pour le dessin, le trait et les couleurs de l'aquarelle font penser au Dave McKean de Batman: Arkham Asylum ou à Sienkiewicz (Elektra, l'intégrale), c'est-à-dire à un environnement flou, onirique, apte à être interprété plutôt que cru, qui cache la réalité. La pièce mystère, ou ce jeu mystère, ressemble furieusement à la vie elle-même.
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Dieu est mort. Enfin... l'acteur qui jouait le rôle de Dieu est décédé, assassiné. Et le suspect n°1 n'est autre que Satan (vous aurez compris, son acteur). L'Inspecteur Carpenter enquête alors mais ses péripéties nous révèlent quelques secrets.

Je ne suis pas un fan inconditionnel de Morrison, il a écrit d'excellents comics comme de moins bons et celui-ci ne fait pas vraiment parti de la première catégorie. A travers de très nombreuses métaphores et les excellentes peintures de Muth, Morrison perd de vue ce qui aurait pu faire un thriller convenable en voulant y insérer des réflexions métaphysique qui, malheureusement, tombent à plat. Les personnages ne sont pas très bien caractérisés, la journaliste manque d'envergure, l'ambiguïté première de l'Inspecteur n'est pas assez approfondie et ses délires font à peine lever un sourcil.
Avec une écriture controversée, transformant un pédophile assassin en Jésus Christ (allant jusqu'à lui donner une partie des stigmates), une assertion athée du monde tombant comme un jugement péremptoire et un dynamisme global coupé par des conversations non pertinentes font de cette oeuvre un élément mineur dans la carrière de Morrison. Muth n'arrive pas à sauver l'ensemble.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dieu s'assied où il souhaite mais au-dessus , je me placerai.
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