"Quand la rose aura disparu et le jardin fané tu n'entendras plus le chant du rossignol".
Ce "chant intérieur de l'âme" "rempli d'amour divin", dicté par Djalaluddin Rumi (fondateur de la Confrérie soufie "Derviches tourneurs" au XIII° siècle et dont le "Methnawi est considéré comme un chef-d'oeuvre de la littérature mystique) "dans un état de transe" est illustrée page par page dans ce superbe livre d'art et de poésie par le professuer Salah Moussanny(calligraphe irakien résidant en France,auteur de plusieurs ouvrages sur la calligraphie) "qui fait corps, avec les mots" du poète, dans un état méditatif.
Amour mystique,désir,bonheur,tolérance,paix,tels sont les thèmes abordés par celui qui disait "Mon vers n'est pas un vers,/ c'est un monde" , monde tourbillonnant sur lequel la plume du calligraphe danse la superbe ronde des atomes des derviches où "chaque atome,heureux ou misérable,/est épris de soleil dont rien ne peut être dit.."
Un marage réussi et éblouissant (surtout pour les planches en couleurs)!
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Quand l'orateur n'a pas d'âme ni de lumière,comment son discours porterait-il des feuilles et des fruits?
Être proche de Dieu,ce n'est pas aller vers le haut ou le bas;être proche de Dieu,c'est échapper à la prison de l'existence.
La question et la réponse naissent toutes deux de l'intelligence comme l'épine et la rose de l'eau et de la terre.
Les guerres de l'humanité sont comme les disputes des enfants:toutes stupides,sans importance et méprisables.
Le bien-aimé est tout,l'amant n'est qu'un voile,le bien-aimé est vivant,et l'amant chose morte.