Intense et émouvant, ce onzième tome m'a beaucoup plu.
Dante Welsh, anciennement
Dante Scott, 13 ans, revient d'une longue mission en Irlande qui aura duré près de trois ans. Anxieux à l'idée de retrouver ses amis, il est ravi de constater que James et Lauren Adams ne l'ont pas oublié. C'est d'ailleurs avec eux qu'il repart, peu de temps après son retour, pour une mission dangereuse: se lier avec les membres du Vandales Motorcycle Club, un gang de motards violents, afin de faire tomber leur chef: Ralph Donnington, surnommé le Führer, un meurtrier, trafiquant, fervent admirateur d'
Adolf Hitler, qui échappe depuis trop longtemps à la justice.
Dante a plus de raisons que n'importe qui d'autre de vouloir la fin du Führer, car cet homme sans scrupules a froidement assassiné la famille du jeune garçon, alors qu'il était âgé de huit ans, avant de tenter de le tuer à son tour.
Ce volume est divisé en deux parties. Dans la première, nous découvrons le passé de
Dante, son enfance avant son arrivée à CHERUB et les évènements qui l'y ont conduit. Ce nouveau personnage est attachant, j'ai été très émue par son histoire; c'est intime, intense, et la violence des faits qui nous sont contés m'a donné les larmes aux yeux. J'ai également eu un peu l'impression de revenir au premier tome de la saga, lorsque nous faisions alors connaissance avec le jeune James et sa soeur Lauren,
Dante aussi se retrouve responsable et protecteur de sa petite soeur; cela donne un côté nostalgique à notre lecture, et forcément touchant.
La deuxième partie reste fidèle aux principes de la série avec de l'action, un univers détaillé et une intrigue bien ficelée. J'ai appris des choses durant cette lecture, comme le fait que les éminents gangs de bikers sont divisés en "chapitres" à travers le monde, ou bien que lors des runs, par exemple, (rassemblements où les motards roulent en formation sur les routes) est établie une hiérarchie précise et qu'en conséquence un biker ne peut pas se placer n'importe où dans le cortège.
Bien que
Dante soit le fil conducteur du récit, c'est tout de même James qui s'impose et est au centre de l'action. L'histoire n'est pas du tout hantée par le désir de vengeance du premier, et même si ça peut paraître étrange finalement c'est parfait tel quel.
J'apprécie vraiment les développements des romans de
Robert Muchamore, qu'ils se terminent bien ou mal. Les sujets sont toujours recherchés et bien exploités.
"Vandales" est un très bon tome, captivant, et comme d'habitude: j'ai hâte de lire la suite !
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