C’est le 15ème San-A que je lis, certes sur le fond ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais sur la forme c’est toujours aussi efficace, l’écriture, son rythme, la gouaille, l’argot ... Lire un San-A c’est comme manger un Mars et ça repart !!
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Ces germanophones, t'as beau jacter leur dialecte, tu peux pas les piger vraiment quand t'es latin pur fruit comme ton éminent camarade. Cette langue à la con, où le verbe se fout en fin de phrase (si bien que tu peux jamais couper la parole de ton interlocuteur puisque t'ignores ce qu'il est en train de dire tant qu'il n'a pas terminé de jacter), je m'y ferai jamais.
— Et ce jeune garçon, qui est-il ?
— Mon fils adoptif.
— Bravo ! Il est tellement mieux de réparer les erreurs des autres plutôt que d'en commettre soi-même.
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :
San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
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