J'avais lu ce roman, ainsi que la suite de la trilogie "Frankie Avalon" il y a une quinzaine d'années, et je ne me souvenais seulement que j'e l'avais trouvé très bien, que ça se passait en Amérique, et qu'il y était question de racisme.Je ne me rappelais même plus qu'il était de Moka, et c'est vrai que c'est assez atypique dans son oeuvre, c'était les premiers que je lisais d'elle, et je n'ai ensuite pas fait le lien.
Puis une conversation sur Babelio m'a donné envie de le relire, faut à présent que je trouve la suite !
C'est un petit roman intéressant quoique bien inquiétant sur le racisme.
Intéressant et agréable à lire, notamment en raison de la personnalité de Frankie, la narratrice.
Grande, un peu "garçon manqué", dégourdie et pleine de ressources mais pas forcément toujours bien dans sa peau, face à une soeur "très poupée Barbie"
Et quand elles se retrouvent seules, leur père ayant dû s'absenter pour raisons professionnelles, Frankie, bien que la plus jeune, va devoir assumer.
Dans des circonstances difficiles, les antagonismes raciaux ayant tout l'air de déboucher sur des émeutes et des situations dangereuses.
Heureusement elle s'est déjà fait quelques amis, depuis le petit garçon voisin jusqu'à un pilote de chasse. Ça ne l'empêchera pas de se trouver en danger bien malgré elle.
Un Moka assez différent de ses autres romans mais que je vous recommande vivement.
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A six ans, je connaissais par coeur les grades de l'armée de l'air et Constance lisait Winnie l'ourson et jouait avec les poupées Barbie pendant que je construisais des maquettes de Messerschmitt.
Mais les racistes ne posent jamais les bonnes questions.
C'est un truc qui m'énerve chez ma soeur, elle parle beaucoup de tout ce qu'elle va faire, mais elle ne fait jamais rien. Moi je la ferme et j'agis.
C'est ça la démocratie. On a le droit de faire les erreurs qu'on veut