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EAN : 9782330063214
368 pages
Actes Sud (04/05/2016)
4/5   136 notes
Résumé :
Clenhburran : cent cinquante âmes en hiver, ses routes sinueuses entre vallons verdoyants et récifs escarpés, ses tourbières et ses fleurs sauvages. C’est en Irlande, dans ce hameau du comté de Donegal, que le célèbre compositeur Peter Harper est venu trouver refuge dans une maison isolée sur la plage. Pour s’accommoder d’un divorce orageux et renouer avec la musique.
Au retour d’un dîner chez des amis par une nuit de tempête, il tente de dégager la branche d... >Voir plus
Que lire après La dernière nuit à Tremore BeachVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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L'Irlande sert remarquablement l'atmosphère étouffante de ce roman.Attention,je parle de cette Irlande sauvage,changeante,terre de légendes et de mystères, terre salvatrice pour toute personne en mal de retour aux sources,à toute personne souhaitant faire un retour aux origines après de douloureuses épreuves personnelles.
Peter Harper,un célèbre compositeur,a posé ses valises pour un temps,dans un hameau du Donegal,après un divorce qui l'a brisé.
Ses voisins les plus proches sont Leo et Marie,et il apprécie la compagnie de Judie dont on ne sait si elle pourrait lui rendre le goût de vivre sereinement.
Un soir,en rentrant chez lui, pour Peter,c'est" le coup de foudre" et rien ne sera plus comme avant.
A partir de là, c'est le grand "bluff",qui est qui? Quelle est la part du rêve, de la réalité ?De mystérieux événements viennent bouleverser l'ordre établi.
Point d'orgue,les enfants de Peter,viennent le rejoindre pour quelques temps.
Le récit jusque là assez lent mais addictif,va s'emballer et donner une fin tonitruante et à suspense.On se plaît à imaginer tout cela sur un grand écran.
Un livre très plaisant,agréable,bien écrit(traduit),les personnages dévoilent ce qu'il faut de leur personnalité tout en conservant leur face cachée dont on trouvera l'essentiel à la fin.
Un roman entre thriller,roman noir,roman fantastique intéressant tant sur le fond que la forme avec parfois,mais si,quelques traits d'humour "so british".bien que l'auteur soit espagnol...
Un livre pour la plage?Oui mais attention à l'état de la mer,aux gens qui vous entourent.Vous serez si absorbé(e) par votre lecture que vous risquez de ne pas voir les baigneurs partir,la tempête arriver.....Après,il sera trop tard...je vous aurai prévenu(e).Bonne lecture quand même .
Mérite un très beau 4,5 d'après moi.
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Vous cherchez le livre à lire cet été sur la plage ou sur votre transat ? Ne cherchez plus il est ici. La dernière nuit à Tremore Beach est mon dernier coup de coeur littéraire. L'auteur est espagnol mais le roman se déroule en Irlande et je peux vous dire qu'il aurait pu être écrit par un irlandais tant le pays et les habitudes des irlandais y sont très bien retranscrites.
"Attendre un bus le week-end en Irlande revenait, et revient toujours, à attendre un miracle. "
Pour moi, qui vit en Irlande depuis plus de 4 ans maintenant, je souvent souris et apprécier tous ces petits détails. Pour les français, je n'ai pas de doutes que le dépaysement sera totale.

Deuxièmement l'intrigue est passionnante et pleine de suspense qu'il vous sera difficile de lâcher le roman. On fait la connaissance de Peter, un musicien brillant qui se remet mal de son divorce. Il loue une maison au bord de mer dans un petit village sur les cotes irlandaises dans le but de retrouver l'inspiration et de composer une mélodie.
"J'ai entendu dire que certains écrivains appellent ça le tunnel. Quelque chose qui s'ouvre, par magie, dans leur tête et leur permet de voyager vers un lieu ou les histoires, les faits, et leurs personnages se révèlent avec clarté. Alors l'écrivain n'a plu qu'a devenir chroniqueur de ce qu'il voit. Il écrit ou tape sur son clavier aussi rapidement que possible pour ne perdre aucun détail, avant que la porte ne se referme. Il regarde ses personnages, leurs expressions, sent ce qu'ils ressentent et les observe évoluer dans leur quête. Lui, il les suit, comme un espion, pour ensuite nous le raconter.
La source d'inspiration n'est pas très différente pour un musicien. Dans mon cas, je dirais que ça "vient du ciel", ne me demandez pas pourquoi, j'ai toujours pensé que "cela" venait du ciel, comme une révélation. Une mélodie, tout le monde peut la voir, mais très peu savent la saisir. Comme pour attraper un papillon farouche, nous, les musiciens, avons un filet dans la tête. Il y a des filets, plus ou moins grands, plus ou moins précis, mais quoi qu'il en soit, nous sommes tous motivés par le même but : capturer cette mélodie, ce soupir magique dont nous "pressentons" l'existence autour de nous, le maitriser et, comme une vielle relique, restaurer chacun de ses infimes et merveilleux détails que seul un être suprême a été capable de concevoir. "

Un soir, en rentrant d'un diner chez ses voisins, il est frappé pare la foudre. Il survit miraculeusement mais il souffre de vilain maux de tête ainsi que d'horribles cauchemars. Jusqu'au dernière page, il est difficile de savoir d'où viennent ses rêves. Est-il fou, s'agit-il de prémonitions.... je ne vous en dit pas plus.

C'est un roman passionnant, du début à la fin. La plume de l'auteur m'a beaucoup plu.
"- La folie, c'est de vivre sa vie comme si elle n'allait jamais s'arrêter, Peter Harper. Apprécie-là. Accepte-là. N'aie pas peur et elle te donnera tout ce que tu attends."
Bref, un vrai coup de coeur mais surtout un auteur à suivre.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'ai eu le coup de foudre pour ce roman ! Tant pour l'intrigue, les personnages ou la plume de l'auteur. C'est terriblement addictif. J'ai compris pourquoi on surnommait l'auteur le Stephen King Espagnol. Surnom bien mérité tant le suspense, le fantastique, un soupçon d'angoisse ont imprégné cette histoire.

Peter harper un célèbre compositeur s'est retiré à Clenhburran, un hameau du comté de Donégal en Irlande. Peter vient panser ses plaies après un divorce plus que douloureux. Surtout il espère retrouver l'inspiration pour composer de la musique. Il loue une maison dans un coin paisible au bord de la mer. Il a commencé à nouer des liens avec ses voisins, le couple de retraités Léo et Marie. Un soir, alors qu'il rentre de chez eux en pleine tempête, il est frappé par la foudre en voulant retirer une branche de la route. Grosse frayeur. Peter s'en sort avec de jolies brûlures auxquelles s'ajoutent des migraines récurrentes et bientôt des cauchemars horribles où il voit ses voisins et ses propres enfants se faire tuer.

Somnambulisme, folie, paranoïa, prémonitions, conséquences de son accident, réaction de son cerveau au traumatisme de son divorce?
L'auteur nous fait douter. A cela s'ajoutent des paysages magnifiques.
Une très belle découverte.
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Un coup de foudre, ce n'est pas si grave que ça… C'est même plaisant. Se prendre un éclair au chocolat, à la pâtisserie du coin, c'est gourmand.

Sauf si le coup de foudre et l'éclair sont à prendre au premier sens du terme !

Peter Harper, compositeur de musique, s'est pris pour Benjamin Franklin et nous a joué un remake de "La foudre m'a prise par derrière, la salope".

Le pauvre Peter s'est pris un cours-jus dans tout le corps et à été mis au courant que la foudre pouvait vous traverser sans pour autant vous tuer.

Tout est bien qui fini bien, donc, et il aurait pu reprendre sa petite vie à se lamenter sur son divorce et son manque d'inspiration, le tout en arpentant les jolies plages de Clenhburran, comté de Donegal, Irlande.

Pas de bol, ce coup de foudre va lui déclencher des migraines atroces et des visions plus réalistes que celles obtenues avec un casque de réalité virtuelle : sa famille massacrée, ses voisins agressés, des tueurs à sa porte…

Où est la réalité, où est la fiction lorsque l'on se paie un cauchemar en Technicolor, Dolby Surround et en 3D ? Visions prophétiques ou gros pétage de plombs de son cerveau ?

Un auteur espagnol qui parle aussi bien de l'Irlande et de ses paysages sauvages, on a envie de l'engager pour nous concocter un circuit touristique ! Et s'il est aussi bon en guide du routard qu'en tant qu'auteur, le voyage sera magnifique mais super mouvementé.

On s'attache très vite à Peter Harper et à ses voisins, les Kogan, de plus, ce petit écrin de nature dans le trou du cul de la verte Erin a tout pour plaire. le genre d'endroit où on voudrait se poser pour 6 mois, le temps de se vider l'esprit en arpentant ses plages et ses falaises, un livre à la main (gaffe à pas se casser la gueule).

Ce roman ne videra en rien votre esprit mais le mettra plutôt à rude épreuve tant vous aurez envie, tout comme moi, de percer ce mystère des visions de Peter, de savoir si c'est un trip de son cerveau et qu'il doit finir avec une veste qui s'attache dans le dos ou si tout ses cauchemars vont se réaliser et donc, qu'il a tout d'un Nostradamus (en moins embrouillé).

Pas vraiment un roman qu'on lit pour se détendre à la plage, sous peine de se voir enseveli sous la marée montante parce qu'on aura oublié ce petit détail, tant on aura été captivé par l'histoire.

Le récit ne va pas à la vitesse d'un road-runner poursuivi par un Coyote, pas non plus au rythme d'une course contre la montre (sauf dans le final), au contraire, le récit prend le temps de planter son décor et ses personnages, de faire monter la sauce, de l'épaissir et de vous la servir petit à petit.

Autant où je peux m'emmerder dans certaines présentations, autant ici j'ai passé un excellent moment car les personnages m'ont bien plu, leurs histoires étaient intéressantes et l'intrigue aussi.

J'ai apprécié et savouré le fait que tout se mette en place assez vite tout en sauvegardant la montée du suspense.

On a beau flirter avec ce que certains nommeraient « fantastique » en ce qui concerne ces personnes qui ont des intuitions, sorte de sixième sens qui les empêche de monter dans le bus (avion, train,…) qui va avoir un accident, le récit reste réaliste et jamais on ne s'enfonce dans le grand n'importe quoi.

J'ai eu du mal à lâcher ce roman au soir, je suis allée me coucher tard et je me suis levée très tôt pour le terminer le lendemain, avant de repartir bosser. Mauvaise nuit que j'ai passée car je me suis endormie en me posant un tas de questions que mon cerveau a essayé de résoudre durant ma courte nuit.

Un thriller qui m'a fait frissonner, un suspense haletant, des mystères, de l'action, des personnages sympathiques et attachants, un scénario bien construit et un final bourré d'adrénaline.

Ah merde, le roman est déjà terminé…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'avais demandé au Ptit Collis un roman qui se passe en Irlande. Voilà que je découvre cette couverture sombre arborant un nom hispanique. Heureuse surprise, je ne connaissais pas Mikel Santiago et je cherche constamment à diversifier mes auteurs. Mais qu'ai-je donc pensé de la dernière nuit à Tremore Beach ?

Le roman est bien maîtrisé de bout en bout. Dans un premier temps, le contexte crée une ambiance étouffante. Nous sommes dans une Irlande paumée, où il y a deux maisons grand maximum, près de la mer. le protagoniste est un musicien compositeur solitaire après un divorce difficile et une perte de souffle dans sa carrière. Il y a donc quelque chose d'asphyxiant qui s'installe rapidement.

L'écriture est simple et directe. Nous sommes dans la tête de Peter, ce qui nous permet de bien ressentir ses émotions, notamment lors de visions cauchemardesques. Dans ce cas-là, Mikel Santiago maîtrise très bien l'art de nous imposer des visions dérangeantes. le roman ne devient d'ailleurs jamais exagéré, ce qui permet de garder cette sensation de réelle, même dans les moments où le fantastique prend de plus en plus de place.

L'intrigue est d'ailleurs très bien menée. le roman est un vrai page-turner, nous emmenant à la fois dans le mystère des voisins de Peter, les significations des sinistres visions qui l'accablent tout comme de savoir s'il est réellement fou ou tombé dans une très profonde dépression. A un point où il fait des rêves prémonitoires ou totalement étranges. J'ai simplement trouvé le début un peu lent à se mettre en place, l'élément perturbateur intervenant plus tardivement que ce que j'avais imaginé. Mais il fallait bien planter le décors.

De plus, l'auteur arrive à créer une galerie de personnages attachants. Résultat des courses, on lit aussi parce qu'on s'inquiète pour eux. Des voisins retraités, anciens baroudeurs posés Leo et Marie, la nouvelle petite amie de Peter ou même les deux adorables gamins de ce dernier, on espère qu'ils s'en tireront sans casse. Peter est également un personnage intéressant, avec son côté un peu nonchalant mais qui tente de dompter ses blessures et ses plaies mal refermées.

Le livre parle en effet beaucoup du passé qui nous poursuit, qu'il soit dans nos peurs ou qu'ils viennent nous chercher littéralement. C'est finalement une histoire de traumatisme à surmonter mais aussi de secrets bien gardés mais qui finissent par être déterrés. En un sens, Tremore Beach est un lieu où l'on cherche à s'isoler du monde pour mieux se construire, dans les landes vertes et humides d'une Irlande figée dans le temps. Mais c'est un livre qui montre aussi qu'il faut parfois faire face à ses peurs et ne pas rester enfermé dans ses frustrations du passé.

En conclusion, sans être le roman le plus extraordinaire du monde, a le mérite de jouer la carte du thriller paranormal bien construit. L'intrigue est originale, les personnages attachants, il est vrai que l'on retrouve quelques éléments de Stephen King mais l'auteur parvient à se créer son propre style. Les retournements de situation sont bien choisis, une bonne lecture pour se vider la tête et juste apprécié un bon roman.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La tempête, baptisée Lucifer par un agent du service de météorologie amateur de style biblique, était annoncée depuis plusieurs jours. Elle allait être carrément exceptionnelle, même pour Donegal, alors attention : on risquait de voir voler les tuiles ou les poteaux électriques. Le type de Radio Costa nous avertissait toutes les soixante minutes : " Remplissez le réservoir de vos groupes électrogènes. Des produits dans le congélateur ? Des boites de haricots a la tomate ? En quantité suffisante ? N'oubliez pas non plus d'acheter des bougies et des allumettes. Et pour ceux qui vivent tout près de la cote, amarrez bien vos barques. Si possible, mettez les voiliers en cale sèche pour la nuit."
Ce matin-la, on annonçait des vents de cinquante-cinq nœuds et il était recommandé d’éviter de prendre la route dès la mi-journée. Il fallait s'attendre a des fortes pluies et des inondations à l’intérieur des terres. Quand aux maisons du littoral, tout le monde se préparait à une nuit de tous les diables !
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La tempête était à son apogée. Si,comme le prétendent certaines mythologies,c'était un acte d'amour entre les dieux du ciel et les dieux de la terre,alors ils atteignaient le troisième acte d'une partie de jambes en l'air historique.L'illustre mère de la guerre,un cumulonimbus titanesque de plusieurs miles de haut,était posée sur la côte .Les éclairs se faufilaient entres ses failles,tels de grands fouets qui venaient frapper l'océan et les falaises.La mer se soulevait,meurtrie,lançant ses troupes vers le ciel,comme des griffes d'écume qui auraient voulu chasser une armée de guêpes .(p297)
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J'ai entendu dire que certains écrivains appellent ça le tunnel. Quelque chose qui s'ouvre, par magie, dans leur tête et leur permet de voyager vers un lieu ou les histoires, les faits, et leurs personnages se révèlent avec clarté. Alors l’écrivain n'a plu qu'a devenir chroniqueur de ce qu'il voit. Il écrit ou tape sur son clavier aussi rapidement que possible pour ne perdre aucun détail, avant que la porte ne se referme. Il regarde ses personnages, leurs expressions, sent ce qu'ils ressentent et les observe évoluer dans leur quête. Lui, il les suit, comme un espion, pour ensuite nous le raconter.
La source d'inspiration n'est pas très différente pour un musicien. Dans mon cas, je dirais que ça "vient du ciel", ne me demandez pas pourquoi, j'ai toujours pensé que "cela" venait du ciel, comme une révélation. Une mélodie, tout le monde peut la voir, mais très peu savent la saisir. Comme pour attraper un papillon farouche, nous, les musiciens, avons un filet dans la tête. Il y a des filets, plus ou moins grands, plus ou moins précis, mais quoi qu'il en soit, nous sommes tous motivés par le même but : capturer cette mélodie, ce soupir magique dont nous "pressentons" l'existence autour de nous, le maitriser et, comme une vielle relique, restaurer chacun de ses infimes et merveilleux détails que seul un être suprême a été capable de concevoir.
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- La folie, c'est de vivre sa vie comme si elle n'allait jamais s’arrêter, Peter Harper. Apprécie-là. Accepte-là. N'aie pas peur et elle te donnera tout ce que tu attends.
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Attendre un bus le week-end en Irlande revenait, et revient toujours, à attendre un miracle.
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Video de Mikel Santiago (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mikel Santiago
http://www.librairiedialogues.fr/ Annaik de la librairie Dialogues nous propose ses coups de c?ur du rayon Polars : "La Mille et Deuxième Nuit" de Carole Geneix (Rivages), "La Dernière Nuit à Tremore Beach" de Mikel Santiago (Babel noir) et "Le Journal de ma disparition" de Camilla Grebe (Calmann-Lévy). Réalisation : Ronan Loup. Questions posées par : Élise le Fourn.
Retrouvez nous aussi sur : Facebook : https://www.facebook.com/librairie.dialogues/ Twitter : https://twitter.com/dialogues Instagram : https://www.instagram.com/librairiedialogues/
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