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L'affaire Weinstein, vous connaissez ? C'est l'histoire de cet homme d'influence cinématographique hollywoodien qui est accusé d'avoir harcelé et d'avoir agressé sexuellement bon nombre de femmes avec lesquelles il travaillait. L'affaire a éclaté en novembre 2017.
L'autrice vit à la fois en France et aux États-Unis. Dans cet essai, elle énonce ses réflexions sur cette affaire, ce qu'elle implique dans les rapports de domination hommes-femmes et les conséquences que cette affaire a engendré, du point de vue américain et du point de vue français.

Un essai que j'ai trouvé riche, enrichissant. L'auteure apporte des pistes de réflexions intéressantes. Laure Murat le précise elle-même, ce ne sont que des pistes de sa propre réflexion et de ce qu'elle a pu observer. Ceci permet d'ouvrir son propre champ de réflexion.
Après L'affaire Weinstein, de nombreux mouvements ont vu le jour tels que #MeToo aux Etats-Unis et #Balancetonporc en France. Ils ont permis une écoute de la parole de la femme, celle-ci a pu se faire entendre. Mais ces mouvements n'ont pas véritablement permis de libérer une parole de la femme, ils ont permis à certaines qui n'osaient pas lever la voix de le faire dorénavant.
L'auteure nous montre aussi les attitudes parfois ambiguës d'artistes américains (Aziz Ansari) et français (Orelsan). Mais aussi des rapports entre les artistes et leur vie (Bertrand Cantat).
En ce qui concerne les rapports hommes-femmes, elle pointe le fait que souvent la frontière entre la séduction et le harcèlement n'est pas la même pour les 2 sexes.

Bref, j'ai bien aimé !
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La collection Puissance des femmes offre des textes engagés attestant de la complexité et de la violence de la vie des femmes dans nos sociétés contemporaines. Il est important d'en parler, d'ouvrir la voie à cette nouvelle façon de vivre et d'interroger les problèmes et les mutations de nos existences, afin de tendre vers plus d'égalité et de reconnaissance. Cette nouvelle ligne éditoriale chez Stock n'est pas uniquement à destination des femmes, elle donne un aperçu de la société dans laquelle évolue également les hommes, c'est ensemble que l'on fait avancer la communauté.

Laure Murat, dont le travail d'essayiste et de professeure, se partage entre la France et les Etats-Unis, va, dans cet ouvrage, mettre en relation les différences et points communs entre les deux nations qui ont vu presque simultanément la vague #MeToo déferler, en 2017. Cette dernière a été le point de départ d'une prise de position et d'une libération de la parole féminine, mais elle a entraînée avec elle bien des remous dont on peine, aujourd'hui, encore, à comprendre les conséquences.

L'autrice nous propose des pistes de réflexions, des sujets de débats sur lesquels elle ne porte pas de jugement, même si elle pose son point de vue en tant que femme. Elle n'apporte pas de réponse, au contraire, elle interroge le doute et les contradictions. C'est en cela que ce texte est extrêmement censé, absolument pas à charge contre les hommes, mais bien plutôt dans la formulation des incohérences et des nouveaux comportements, que nous voyons poindre.

Elle expose un peu plus en profondeur la fameuse »zone grise », cette posture d'entre deux que l'on tend à prendre, ces sujets dans lesquels il est impossible d'avoir une seule position, un seul avis, tranché et implacable. La liberté d'expression est sacrée mais assez complexe à définir, comme elle le démontre avec succès en interpellant sur les textes d'Orelsan et ses incitations à la haine des femmes. Là réside tout le paradoxe : entre censure et art, entre avis et décence. Notre société va avoir de plus en plus de mal à se trouver, cela va passer par des notions à re-définir comme la drague et la séduction, mettre des mots et des lois sur ce qui est acceptable ou non, faire attention à l'humain et non plus aux statistiques.

Ce texte est édifiant et nous nous interrogeons nous aussi, en lisant ces lignes sur notre propre vécu, sur nos opinions et nos envies pour l'avenir de notre société. Que vous soyez une femme ou un homme, je dirais même plus, surtout si vous êtes un homme, ce texte est fait pour vous. Laure Murat revient sur votre place masculine prise à partie, qu'il va falloir comprendre et re-définir elle aussi. Nous vivons ensemble et rien ne sera égalitaire si nous n'en parlons pas.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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J'ai lu « Une révolution sexuelle ? Réflexions sur l'après-Weinstein » parce qu'Alice Coffin en parle dans « le génie lesbien » (je compte lire tous les travaux qu'elle cite). Cet essai bref (150 pages), écrit en plein mouvement #MeToo, soulève des questions plutôt qu'il ne donne des réponses, comme l'autrice le postule dès le début. Et les questions posées sont extrêmement pertinentes.

Je n'avais jamais réfléchi à la révolution sexuelle comme Laure Murat le fait, je n'avais jamais cherché à comprendre cette opposition entre la fameuse  « galanterie à la française  » et le non moins célèbre « puritanisme américain » qui sauve des réputations et sert des intérêts financiers. Depuis quelques dizaines d'années, on prône une libération étant un leurre, qui aujourd'hui encore sert les désirs des hommes, qui gouvernent nos vies intimes et nos représentations culturelles.

Comme Laure Murat, je ne sais pas encore quelles répercussions aura #MeToo sur la société, il est encore aujourd'hui trop tôt pour le dire. Les vies personnelles de beaucoup de femmes ont déjà été chamboulées par la prise de conscience qu'une autre révolution sexuelle est possible. L'autrice termine son livre par un prologue, j'ai hâte de lire la suite de l'histoire qu'on écrit toutes ensemble.
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Laure Murat écrit quasiment à chaud sur l'affaire Weinstein. Comme elle le dit elle-même, ce n'est donc pas un essai mûrement composé, mais plutôt une suite de réflexions, de pistes, et de questions dont elle n'a pas forcément la réponse.

Passant en revue le cas Weinstein, mais aussi celui de DSK, de Woody Allen, du blogueur Mehdi Meklat, et autres Bertrand Cantat, elle développe également le point de vue de deux sociétés bien différentes: la française, avec sa réputée galanterie, et l'américaine où prédomine l'approche (faussement?) puritaine, et légaliste. Et pourtant, dans ces deux sociétés, la vision de la femme paraît curieusement identique: elle figure presque toujours comme un objet de désir et une victime de violence, sexuelle ou conjugale. Par ailleurs, le nombres de plaintes qui suivent leurs cours normal devant la justice est très faible dans les deux pays: autour de 5%.

Comment s'expliquer cette culture du viol? Point intéressant, l'auteure cite un conservateur au musée du Louvre: "l'art de l'Occident ne sait parler de sexe que sur un seul mode, la violence" déclare Régis Michel. Et il ajoute: "on demeure stupéfait par l'aptitude des artistes à décliner avec brio un argumentaire aussi funeste. Cette iconographie pulsionnelle a persévéré dans son être, sans altération profonde. On dira sans doute que l'on exagère. À tort. C'est que l'habitude nous rend aveugle".

Effectivement, dans le cinéma actuel on retrouve cette représentation de la domination masculine, qui, comme le montre Laure Murat, ne se limite pas aux block-busters américains, mais se voit aussi dans les films dits "d'auteur" en France. Dans l'imagerie et dans la culture, la sexualité féminine est toujours dépendante des pulsions masculines, et le désir féminin toujours soumis à celui des hommes.

Pour essayer de rattraper les fautes commises par les hommes sur les femmes, le patriarcat ne manque pas de ressources. Orelsan invoque la licence poétique de l'artiste, tandis qu'aux Etats-Unis, on arrose les victimes à coups de millions (cf. le cas Trump). Deux positions qui ne peuvent que paraître hypocrites, et ne semblent pas s'attaquer à la racine du problème.

Ce livre date de 2018. Depuis, de nouvelles révélations sont apparues, avec tout récemment les plaintes de Judith Godrèche, accusant deux réalisateurs-monuments du cinéma français. Il est probablement trop tôt encore pour voir si ces affaires, qui ne "sortent" que parce qu'elles concernent des personnalités connues, arriveront un jour à faire changer le comportement masculin. On peut s'interroger par exemple sur le milieu du sport, dont les entraîneurs et cadres sont bien moins célèbres que les stars de cinéma. La culture ne change que très lentement.
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Le chapitre III, le syndrome Ansari ou le problème de la « zone grise » est d'après moi, le chapitre le plus dérangeant et le plus susceptible de nous faire cheminer car il porte sur la question du consentement au travers du récit d'une jeune femme de 23 ans, sous le pseudonyme de Grace, paru le 13 janvier 2018 sur le site babe.net. La jeune photographe raconte sa première grande mésaventure sexuelle : je suis sortie avec Aziz Ansari ou la pire soirée de ma vie.

Ce récit paraît 6 jours après que Aziz Ansari, arborant le badge Times'Up est récompensé par le Golden Globe du meilleur acteur de série dans Master of None, série très populaire décrivant la vie sentimentale et sexuelle de la génération 2.0.

Grace a rencontré Aziz à la cérémonie des Emmy Awards en 2017. Elle a pris le prétexte de la photographie pour le brancher (on dit comme ça). Flirt sur la piste de danse lors de la soirée, N° de portable donné à Aziz qui propose quelques jours après un verre chez lui à Manhattan avant d'aller dîner. Elle accepte la proposition et (je ne développe pas la suite, celle d'un homme pressant, pressé, Quand veux-tu que je te baise ? Où est-ce que tu voudrais que je te baise ? le sexe sur ses fesses, celle d'une femme qui dit je ne veux pas me sentir forcée sinon je vais te haïr ce qui ne serait pas souhaitable... qui par divers signaux corporels de rétractation, d'inconfort signifie son refus mais qui n'est pas un non catégorique ; aujourd'hui, le slogan NON c'est NON est revendiqué par les féministes parce que pour trop d'hommes NON c'est OUI ; il y a cunnilingus, fellations, doigts en forme de V dans la gorge et dans le sexe). Ils regardent un épisode d'une série et là, déclic, elle prend conscience qu'elle a été violentée.

La parution de ce témoignage anonyme a suscité un débat très houleux aux USA, ce qui est arrivé de pire au mouvement # metoo titre le New York Times ; ce n'était pas un viol ni une agression sexuelle tranche une avocate. Evidemment, la carrière d'Aziz a explosé en plein vol.

À chacun de se demander comment il caractérise ce récit et ce qui y est raconté.

La « naïveté » de Grace, son flottement, ses questions à ses amies sur ce qu'elle a vécu révèlent la complexité de qu'on appelle la zone grise du consentement. Car à la différence des médias abominant Grace, celle-ci reçut le soutien de milliers de jeunes filles, se reconnaissant dans son récit d'une histoire boiteuse, douloureuse où les désirs n'étaient pas accordés.

Le monde ne marche que par le malentendu. C'est par le malentendu universel que tout le monde s'accorde. Car si, par malheur, on se comprenait, on ne pourrait jamais s'accorder.

Charles Baudelaire, Mon coeur mis à nu

Pour les générations nées entre 1950 et 1970, la dissymétrie provoquée par le comportement du mâle sûr de ce qu'il veut et empressé pour l'obtenir, sourd aux attentes ou non de la femme est la norme et ce flou renvoie à une conception de la relation comme séduction induisant des rapports de défi et de jeu dont il faut assumer l'inconfort éventuel, une sorte de lutte provocante et complexe faisant le sel, l'excitation de la rencontre (tribune des femmes de renom revendiquant la liberté d'être importunées).
Pour les générations 2.0, cette norme n'est plus acceptable. Les filles et femmes de 18 à 35 ans réclament la prise en compte de leur désir, de leur plaisir, de leur corps, de leur rythme, une vraie conversation charnelle et verbale avec les hommes qui n'ont pas à se sentir castrés par cette écoute. le consentement ça semble simple, OUI c'est OUI, NON c'est NON. La zone grise ce sont toutes les pressions, hésitations, zones de flous qui peuvent entourer la personne et brouiller la « validité » de son consentement.


Lien : http://les4saisons.over-blog..
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Dès le départ, j'étais décidée, si on tombe dans le pamphlet, le féminisme pur et dur, le style abscons et l'écriture inclusive à chaque coin de page, j'abandonne!
Hé bien non, dès le premier chapitre et tout du long, Laure Murat, dont j'ai apprécié les deux livres déjà lus, opte pour un ton mesuré, informatif, engagé bien sûr, mais laissant place à des questionnements et des ouvertures. J'ai lu les 150 pages (suivies de notes si on veut) avec intérêt et sans fatigue.

"Ces réflexions sont davantage des pistes que des développements fouillés. C'est un texte plein de raccourcis inévitables, écrit au galop, où je lance des hypothèses comme des cailloux sur le chemin. Je m'interroge tout haut. Je pose des questions auxquelles, souvent, je n'ai pas de réponse. J'invite au dialogue et à la contradiction.
Ce n'est pas un livre sur l'affaire Weinstein, mais bien sur l'après-Weinstein, ses retombées, et ce que nous sommes libres d'en faire aujourd'hui (ou pas). Je mesure très bien, en tant qu'historienne, les risques d'écrire un livre d'intervention en pleine actualité. Je les assume parce que je crois que contribuer à la conversation démocratique vaut mieux que de rester dans son coin."

L'avantage de Laure Murat, c'est qu'elle habite aux Etats-Unis la plupart du temps, et en France. Elle connaît donc les différences dans les lois, la justice, les mentalités. Par exemple pour le harcèlement en entreprise, normalement mieux prévenu en Amérique. Mais à l'arrivée les plaintes et les résultats sont similaires en pourcentages.

Elle évoque l'affaire Weinstein, bien sûr, mais aussi Polanski (son livre a été terminé en 2018) et Woody Allen (pages intéressantes sur le monde du cinéma) ainsi que le domaine de la chanson, avec Orelsan et Cantat. Toujours des interrogations sur différencier l'auteur et son oeuvre, bref, un livre d'actualité.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Cet essai dont l'auteur nous dit qu'elle a pris le risque de l'écrire rapidement est une réussite. Très bien documenté, ce qui n'est pas surprenant de la part d'une historienne, il pose avec beaucoup de pertinence et de nuances la question des rapports entre l'oeuvre d'un artiste, écrivain, cinéaste, et sa vie.
L'auteur s'affirme clairement contre la censure, que ce soit de Polanski ou de Céline ou de tout autre créateur, mais propose d'analyser à nouveau les oeuvres pour tenter de repérer comment elles sont aussi marquées par les positions éthiques (ou contraires à l'éthique) et politiques des auteurs, ce qui ne les empêche pas par ailleurs d'être des oeuvres d'une qualité artistique incontestable.
Elle propose que ces oeuvres soient précédés d'un « avertissement » expliquant le contexte historique et la position que l'auteur y occupe.
Il est heureux de voir ainsi conciliés liberté d'expression et information/éducation du public.
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J'ai beaucoup aimé cet essai qui nous décortique les conséquences sociales de l'affaire Weinstein, l'ouverture de la parole des femmes, les avancées (gagnées ou non) après tout ce tapage médiatique.
Tout y est expliqué de façon claire, j'ai découvert et redécouvert certaines informations, en connaissait d'autres de part mon implication personnelle dans ces sujets. Les chapitres sur Aziz Ansari et Orelsan/Cantat sont absolument passionnants !

Je recommande cet ouvrage à tous ceux qui s'intéresse de près (ou de moins près) aux questions de féminisme, de patriarcat, de harcèlement et de culture du viol.
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Je m'interroge moi-même sur les avancées (ou absences d'avancées) qu'a pu provoquer le mouvement #MeToo après l'accusation d'Harvey Weinstein, poids lourd du cinéma hollywoodien, d'agressions sexuelles. Cristallisé sous le #metoo dans les pays anglophones, #balancetonporc en France ou encore #moiaussi au Canada, le mouvement a pris une grande ampleur à la fin de l'année 2017. Il a permis, non pas une libération de la parole de la femme, mais une écoute de cette parole. Enfin, on a entendu que des femmes ont été agressées, harcelées sexuellement. On les a écoutées.

Dans cet essai, Laure Murat explore différentes pistes dans chaque chapitre, lesquels sont bourrés de références historiques, politiques et culturelles.

Elle s'interroge sur la portée de la tribune « Nous défendons une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle » signée par, entre autres, Catherine Miller, Catherine Robbe-Grillet ou encore Catherine Deneuve. Elle compare cette « liberté d'importuner », sensée représenter les amours libres à la française, au puritanisme américain à travers l'affaire DSK.
Elle aborde la question de la « zone grise » et du consentement avec l'affaire Aziz Ansari, cet humoriste américain accusé d'agression sexuelle.
Le monde cinématographique en prend également pour son grade puisqu'un chapitre est évidemment consacré à l'affaire Weinstein, mais la journaliste parle également de Woody Allen et des accusations dont il a fait l'objet par sa fille adoptive.

Un des chapitres qui m'a le plus marquée concerne le sexisme ordinaire dans le milieu musical. Laure Murat passe notamment au crible Bertrand Cantat et le rappeur Orelsan.
Sous couvert d'être un artiste, Orelsan a écrit des titres extrêmement violents et sexistes (« Sale pute » et « Saint Valentin« ), se défendant des accusations des féministes en précisant que ses textes ne sont que de la fiction.
La journaliste démonte ses arguments et démontre que son attitude est ambiguë. Sous prétexte de la liberté d'expression, a-t-on vraiment le droit de tout dire ? Si on change les paroles violentes de ses chansons, adressant la violence à des Juifs ou des Noirs à la place des femmes, est-ce que ça passerait toujours ? Je ne crois pas.

Pour moi, ce chapitre résonne d'autant plus qu'il est malheureusement bien ancré dans la réalité du paysage musical. Cela fait écho au nouveau single de Saez, « p'tite pute ». Je vous passe mon énervement et vous mets directement le lien de l'article écrit par Madmoizelle, qui résume parfaitement ma pensée sur la question.
Et pour moi, cela fait aussi écho aux chansons de rap. J'en écoute beaucoup, j'adore ça. Mais je suis lassée que « bitch » ou « salope » soient utilisés comme des mots de liaison !! Quel est l'intérêt ? Si ce n'est de nourrir ce climat sexiste et violent envers les femmes ? de renforcer l'idée qu'elles ne sont que des objets sexuels ?

Bref, vous l'aurez compris, Une révolution sexuelle ? est un livre très intéressant, dans lequel Laure Murat nous pousse à réfléchir sur les conséquences du mouvement #metoo. Une lecture enrichissante et essentielle !
Lien : https://boldreadings.wordpre..
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