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EAN : 9791026819752
288 pages
Urban Comics Editions (02/10/2020)
4.21/5   91 notes
Résumé :
Le fléau Jack Napier, le Joker, est de nouveau derrière les barreaux, mais Gotham est loin d'avoir retrouvé son calme. En plein doute quant au bien-fondé de sa mission, Batman a vu son image durablement dégradée à la suite des récents événements. La disparition d'Alfred laisse cependant derrière elle un héritage inattendu qui requerra toute l'attention de Bruce : le journal d'Edmond Wayne daté de 1985, premier de sa lignée à s'installer à Gotham et adversaire d'un c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il regroupe les 5 épisodes, initialement parus en 2020, écrits, dessinés en encrés par Sean Murphy, avec une mise en couleurs réalisée par Matt Hollingsworth. Elle fait suite à Batman - White knight (2018), réalisé par la même équipe, qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient également l'épisode supplémentaire Batman: White Knight Presents von Freeze, paru en 2020, écrit par Sean Murphy, dessiné et encré par Klaus Janson, et mis en couleurs par Matt Hollingsworth.

En 1685, au manoir des Wayne, le maître de céans Edmond Wayne passe Lafayette Arkham par le fil de son épée, sous les yeux de Bakkar. Il jette son cadavre par une ouverture circulaire et celui-ci tombe au plus profond des grottes souterraines, tout en continuant de rire comme un dément, ses canines de vampire clairement apparentes. Au temps présent, le responsable de l'asile d'Arkham vient ouvrir la cellule de Joker en lui apportant ce qu'il a demandé, bien emballé dans un long sac. Il lui a également apporté les clés de son ancienne cellule. Alors qu'ils descendent les escaliers pour s'y rendre, Joker demande où se trouvent les autres détenus. Ils ont été transférés dans un autre établissement afin que la rénovation de l'asile puisse commencer. Cela fait partie du Projet Napier. Joker s'énerve en entendant ce nom, et exige que le directeur ne le prononce plus devant lui. Finalement arrivé devant son ancienne cellule, Joker prend en charge son long paquet, et poignarde le directeur à la gorge avec son stylo. Au manoir Wayne, Bruce a trouvé l'enveloppe qu'Alfred lui a laissée, et en fait la lecture. Alfred espère que Bruce ne s'isolera pas davantage et qu'il ne coupera pas la communication avec Richard et Barbara. Il ajoute qu'il lui a laissé un coffret sous une lame de parquet de sa chambre. Bruce va l'y retirer et en sort un coffret ancien contenant un journal avec une couverture de cuir.

Batman répond au symbole lumineux de la chauve-souris qui apparaît sur les nuages. Il se rend à l'asile d'Arkham où il est reçu par le commissaire James Gordon. Ce dernier lui apprend l'évasion de Joker, et il évoque la réserve étrange du directeur qui ne répond pas franchement aux questions. Batman interroge à son tour le directeur en l'intimidant et le mettant face à ses contradictions. Il finit par apprendre que Joker a fait une découverte dans sa cellule. Gordon et lui s'y rendent. Ils découvrent une pièce secrète derrière un mur : le fond d'un puits. Il y a un message en lettres de sang sur un mur, trop effacé pour être déchiffrable, et un os humain qui dépasse du sol, indiquant la présence d'un cadavre enterré. Ruth Redford se fait déposer par son chauffeur, à l'entrée de l'immeuble où se trouvent ses bureaux. Elle rentre dans son bureau, une grande pièce avec vue et y découvre Joker assis dans son fauteuil en cuir, avec ses pieds sur le plateau en acajou de son bureau. La conversation s'engage. Dans la batcave, Bruce Wayne explique à Dick Grayson les raisons pour lesquelles il va révéler son identité réelle aux habitants de Gotham.

Le lecteur constate tout de suite qu'il s'agit de la continuation du tome précédent. Il retrouve cette version un peu différente de Batman (Bruce Wayne), de Richard Grayson, de Barbara Gordon du commissaire Gordon, de Joker, de Harley Quinzel, et bien d'autres personnages récurrents de l'univers de Batman. L'auteur en respecte les caractéristiques principales, et aménage quelques caractéristiques secondaires. Ainsi, Joker fut par le passé Jack Napier, Grayson travaille pour une unité spéciale de la police de Gotham sous son identité de superhéros Nightwing, et cette unité a intégré dans son parc de véhicules des Batmobiles. Il est fait référence aux événements du tome précédent, et Batman songe à révéler son identité, comme suite logique desdits événements. La quatrième de couverture permet de découvrir qu'Azrael intervient dans l'histoire, dans une version un peu différente de la continuité (ou des continuités) précédemment établie. À plusieurs reprises, l'auteur réarrange des faits, à commencer par l'histoire de la fondation de Gotham, et l'histoire de la dynastie des Wayne. Il ajoute également au mythe, avec le personnage de Bakkar, le personnage de Ruth Redford, et la mystérieuse Élite de Gotham qui reste dans l'ombre tout en exerçant une forte influence politique.

Il est possible que le lecteur revienne avant tout pour la partie graphique, plus que pour l'intrigue. Sean Murphy est toujours investi dans sa narration visuelle, avec des moments extraordinaires : Edmond Wayne aussi élégant qu'Errol Flynn (1909-1959), Ruth Redford aussi autoritaire que la version initiale d'Amanda Waller, l'épée d'Azrael flamboyante et inquiétante, le transfert des prisonniers d'Arkham avec leur combinaison orange, l'entrain contagieux de Barbara Gordon, quelques course-poursuites dans Gotham toujours aussi réussies, et de beaux affrontements physiques. Les personnages disposent tous d'une réelle prestance, et d'une réelle personnalité visuelle : Batman avec ses cuissardes et sa cape serrée, Harley Quinn et sa silhouette mince, Ruth Redford et sa forte présence physique, Edmond Wayne et son côté pirate élégant, Joker et son exubérance ainsi que son long nez (le seul à avoir conservé un appendice nasal aussi allongé). Déjà acclimaté avec le tome précédent, le lecteur apprécie pleinement la personnalité graphique de l'artiste, ce mélange de traits fins et secs, d'aplats de noir aux contours complexes, d'alternance entre des plans focalisés sur les personnages pour les scènes d'action intenses, et de décors détaillés pour les moments civils ou les séquences de dialogue. Il sait donner vie à chaque personnage, et entremêler des séquences du dix-septième siècle avec celles au temps présent, les éléments gothiques avec la technologie présentant une touche futuriste, des personnages avec une touche romantisme, et une touche de folie.

L'intrigue s'avère rapidement dense sans être trop complexe, avec l'évasion de Joker, l'histoire de la famille Wayne, l'ordre de Saint Dumas, et un secret caché depuis plusieurs siècles, susceptible de faire perdre pied à Bruce Wayne. Dans le même temps, la vie des personnages continue. Bruce Wayne tire les enseignements des événements du précédent tome, et James Gordon fait de même de son côté, chacun arrivant à sa conclusion. Harleen Quinzel doit gérer les conséquences de sa relation avec Jack Napier, ainsi que la disparition de ce dernier. Richard Grayson et Barbara Gordon entretiennent des relations un peu différentes avec l'unité spéciale de la police de Gotham. Ils doivent faire face plus ou moins unis à la fois à Joker à nouveau dans la nature, à la mystérieuse Élite représentée par Ruth Redford, et à l'arrivée d'un représentant de l'Ordre de Saint Dumas doté d'une épée, et jouant les vigilants à sa manière. le lecteur se rend compte que cette fois-ci l'enjeu n'est plus politique, que l'intrigue prime dans la narration. Il peut en être un peu frustré car cette fameuse Élite reste très fumeuse, sans réelle consistance, désincarnée, même pas une caricature d'individus capitalistes. Outre de savoir si Batman et ses alliés pourront endiguer la montée des criminels, le véritable enjeu réside dans la capacité de Bruce Wayne à changer. Sa place en tant que Batman est remise en question. La place de sa famille dans l'histoire de Gotham est remise en question. Sa collaboration avec James Gordon est remise en question. L'héritage de Jack Napier et sa fondation ont plus d'impact bénéfique que ses actions en tant que Batman. le lecteur peut y voir une réflexion sur ce qui fait l'identité d'un individu, ainsi qu'une réflexion sur l'intérêt de l'action d'un individu isolé pour lutter contre le crime. Ces axes sont moins superficiels que l'existence de l'Élite, mais ils ne débouchent pas sur une réflexion sur la nature de l'identité personnelle, ni de l'héroïsme individuel.

Cette suite constitue une aventure de haut vol pour la narration visuelle, la cohérence de l'univers créé, le charisme des personnages créés, avec une intrigue fournie et divertissante, et des thèmes sous-jacents intéressants, même s'ils ne sont pas développés.

Von Freeze : 45 pages, scénario de Sean Murphy, dessins et encrage de Klaus Janson, couleurs de Matt Hollingsworth. Il y a quelques années de cela, Nora fait irruption dans le laboratoire de Victor von Fries expliquant qu'elle ne peut pas accepter son offre d'emploi. Puis un laborantin vient les interrompre pour leur indiquer que Martha Wayne vient de faire un malaise dans la grande salle. Ils se précipitent pour lui venir en aide, et von Fries doit opérer.

Ce tome comprend donc un numéro hors-série pour une histoire qui trouve sa place entre les épisodes 6 et 7 de la première saison. Dans une page d'introduction, le scénariste exprime toute sa gratitude d'avoir ainsi pu travailler avec un des artistes qu'il admire et avec qui il est devenu ami. Janson effectue un excellent travail narratif pour cette histoire se déroulant en Allemagne sous le régime nazi, avec une mise en retenue, très adaptée, dans des tons gris acier. le lecteur en apprend plus sur ce personnage, en découvrant son histoire personnelle, dans un récit qui évite le manichéisme.
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Toujours le même plaisir pour moi de retrouver l'univers Dc comics dans se deuxième volet.
Beaucoup plus sombre que le précédent, il nous emmène dans la mythologie et la création de Gotham city. Plus particulièrement dans les ancêtres de Bruce Wayne. Celui-ci va donc être confronté à ses origines , son destin et découvrir de l'ours secrets de famille.
L'éternel méchant Joker est bien évidemment de la partie pour profiter de la situation.
Un livre assez triste ou l'un des personnages phare perd malheureusement la vie .
Le coup de crayon et les couleurs sont toujours aussi réussi.
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Batman n'est pas ressorti indemne de sa confrontation face à Jack Napier, l'être humain caché derrière le visage souriant du Joker. Jack Napier a bouleversé Gotham et provoqué de grands chamboulements aussi bien sur la figure "héroïque " de Batman que sur le statut de cette ville décidément bien maudite. Dans White Knight, le joker fut pour un temps le véritable chevalier, un renversement de masque dont on suit en quelque sorte les conséquences dans ce Batman : Curse of White Knight.

Je n'en dirais pas trop sur l'intrigue si ce n'est que Bruce Wayne semble bien décidé à raccrocher son masque. Sa confrontation avec le joker l'a mis KO et l'a totalement plongé dans le doute. le justicier vigilante est donc bien décidé à raccrocher et à révéler son identité, histoire d'affronter les conséquences de ses actes. Mais un secret tout droit sortie des origines de Gotham et de la famille Wayne va devoir emmener Batman à réaliser un dernier combat.

On peut reconnaître une chose à ce Curse of White Knight ,et je me permet de voler sans scrupules le terme utilisé par Blackiruah, c'est qu'il possède les qualités narratives et épiques d'un blockbuster. Dans une certaine mesure, j'ai eu l'impression de me retrouver face à un film au souffle aussi puissant qu'un Batman réalisé par Nolan. Je ne pense pas que ce soit le premier comics Batman à aborder de manière introspective le rôle de Batman, à remettre en question son rôle de héros, sa vulnérabilité et surtout son idée de la justice. Mais ce comics va tout de même assez loin en questionnant vraiment la genèse de la famille Wayne. D'où vient l'une des plus importantes familles de Gotham ? Bien sûr, des révélations sont faites dans un style spectaculaire à tel point que nous avons l'impression de se retrouver face un "blockbuster d'auteur" qui divertit aussi bien qu'il pose une réflexion. de telle manière que dans la continuité de White Knight, ce nouvel opus propose une version forte et décisive de Batman.

Côté action, c'est un comics aussi bien calibré qu'un blockbuster. Sean Murphy réintroduit un vieil antagoniste de Batman : Azrael, un personnage que je croyais inédit mais pas du tout puisqu'il était déjà apparu dans la saga Knightfall au début des années 90. En tout cas, il est introduit de manière inédit de comics. La confrontation entre Batman et lui est bien évidemment efficace et presque fanatique. Azrael est un fervent croyant doté d'une épée de flamme qui pense s'embarquer dans une véritable croisade vengeresse. C'est un adversaire à la hauteur de Batman bien qu'il n'ait pas les mêmes nuances qu'un Joker. On appréciera le dessin toujours aussi aiguisé de Murphy. Ce dernier fait particulièrement bien ressortir la vulnérabilité des personnages, Batman le premier. Son visage est émacié, presque amaigri même si parfois dans son regard brille encore une lueur de détermination. Sean Murphy confère à cet opus une ambiance véritablement crépusculaire dans le sens où une page semble s'achever. Avec de nouveau Hollingsworth à la colorisation, nous avons certaines planches dont les nuances de couleur rappellent le soleil couchant notamment à travers certains flash-backs ou avec les confrontations contre Azrael dont les couleurs rougeoyantes et flamboyantes ajoutent un ton biblique et fataliste autour de ce personnage et , par extension, autour de sa confrontation face à Batman. Même si j'ai trouvé ce retour à la genèse un peu abusé dans un premier temps, je trouve qu'au final les auteurs ont plutôt bien pensé cette réflexion et ces révélations autour des origines lointaine de la famille Wayne. Cela donne un ton très dramatique et pesant au scénario.

J'en arrive à une partie que j'ai moins apprécié, c'est le traitement du Joker. Autant dans White Knight , c'était plutôt surprenant. Cette dualité et ce renversement de rôles était plutôt bien écrit dans le premier volet de cette version Murphy chez Batman. Autant, dans cet opus, pour moi Joker devient en fait un avatar d'Harvey Dent. C'est typiquement un bad guy souffrant de dédoublement de personnalité et, à trop vouloir l'humaniser (notamment dans sa relation avec Harleen Quinzeel ) , le joker finit par perdre en menace et en imprévisibilité. Ce n'est que mon avis mais, personnellement, je préfère le joker en mode chien fou au passé opaque plutôt que cette figure-là. Il en va de même pour Harleen Quinzell qui, pour le coup, n'est pas plus du tout Harley Quinn. Au fond, le scénario de Sean Murphy reste dans la continuité de l'opus précédent avec un refus de tout manichéisme et un approfondissement de certains personnages. Personnellement, j'ai un peu moins adoré à cet opus. de même, je suis pas du tout fan de la manière dont ils ont réduit à néant certains antagonistes. Je n'en dirais pas plus mais j'ai trouvé dommage le fait que pas mal d'antagonistes cultes de l'univers Batman basculent vraiment en arrière-plan. Ce qui était déjà le cas dans White Knight.

Curse of the White Knight tient ses promesses en terme d'action et d'efficacité narrative. Sean Murphy donne sa vision crépusculaire et apocalyptique de Batman qu'il a entamé, de manière surprenante avec White Knight. En mettant en valeur la genèse de la famille Wayne, Murphy lui oppose également son chant du cygne ce qui donne un véritable cachet épique à cet opus. Par contre, je suis beaucoup moins fan du traitement du Joker ou de Harley Quinn dont l'humanisation leur font perdre un certain charisme.
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Après le formidable White Knight (voir ma critique), j'avais du mal à voir à priori l'intérêt d'une suite, mais pourquoi pas. La couverture m'intriguait : Batman en armure ? chevalier ? le début me rebutait un peu, je n'ai jamais été très enthousiasmé par les scénarios s'intéressant aux origines des Wayne et de Gotham City. Et puis, une légende autour d'un vampire ? Batman qui trouve un fouet ayant appartenu à un ancêtre ayant affronté ce "vampire" ? Sérieusement : un délire orienté Castlevania ? J'aime beaucoup les jeux vidéos Castlevania pourtant, mais là non tout de même ! Une détail m'interpellait tout de même, Batman lui-même avait l'air dubitatif devant ce fouet, on cherchait à le balader, et nous avec. Sean Murphy ne fait rien au hasard et, petit à petit, je me suis fait happer, comme pour The White Knight. Et cette suite m'apparaissait progressivement comme autre chose qu'une "simple" suite. C'est l'étape suivante de ré-appropriation de l'univers Batman par Sean Murphy. Il va chercher un méchant moins connu, mais en laissant une place toujours importante au Joker/Napier. Il emprunte le thème de la conspiration dans l'ombre, en écho à la Cour des hiboux. Il garde une esthétique mêlant le Batman des BD, des séries, du cinéma. Et il continue à frapper fort , dans tous les sens du terme. Je ne peux m'empêcher de voir dans ce diptyque (pour l'instant) une entreprise de démolition de Batman. Pas une démolition par un méchant qui aurait enfin réussi là où tout les autres auraient échoué. Pas une démolition pour le plaisir de l'auteur. Une démolition en forme de déconstruction progressive, respectueuse, visant à rendre Batman obsolète, inutile, disparaissant en même temps que tout ce qui lui a permis d'exister. Magistral hommage en même temps que point final ? Il semblerait que Sean Murphy prépare un dernier tome. J'ai hâte d'y être.
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L'alternance dialogues/action est bien pensée. Batman va-t-il finalement enlever le masque en publique?! Cette BD est très rythmée... On plonge profondément dans l'histoire des Wayne, c'est du génie! Ce comics pose les nouvelles bases! ; -) Et quelle hécatombe ! Harley ressemble à Bulma de Dragon Ball! le Joker/Napier... C'est purement l'histoire de la dualité. "La décadence de Wayne" c'est un peu le sujet du premier jeux-vidéo TellTale Batman. Les dessins de l'interlude dans la neige sont très beaux. On ne peut que le dire: la fin est intense! ... Et émouvante. Je vous le recommande!
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critiques presse (3)
Sceneario
24 janvier 2023
En tout cas, on est à nouveau séduit par la qualité de l'ensemble, qu'il s'agisse de l'écriture comme des planches absolument magnifiques (même celles de Janson, quelque peu fatigué, tout de même). Murphy propose un portrait réellement très fin, Batman/Bruce Wayne y apparait plus sensible, plus émouvant aussi, tout en restant le héros solidement campé sur ses pattes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
27 octobre 2020
Ce qui aurait pu n’être que l’exploitation d’un bon filon - car White Knight fut un succès, critique et commercial - se transforme en la mise en place d’un univers à l’impact peut-être aussi marquant que le fut le Dark Knight Returns de Frank Miller.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LesComics
26 octobre 2020
C’est un récit accessible à tous, modulo la lecture du premier tome. En effet, les novices y trouveront une lecture accessible plaçant parfaitement chaque protagoniste. Et les passionnés apprécieront la relecture de chacun sous un angle nouveau et parsemé de clin d’œil à la continuité.
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Repose ça, Jean-Paul. Tu n'es pas un serviteur...
... Tu es un roi. L'héritier légitime de Gotham.
Les guerres, la maladie, les fantômes dans tes cauchemars... Dieu ne t'a pas torturé...
...Il t'a préparé.
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Tu as parcouru le monde à la recherche de quelque chose de plus grand que toi... Quelque chose qui te reconstruirait, t'apporterait la paix.
Mais tu as appris qu'il n'y avait pas de paix possible pour quelqu'un comme toi. Il n'y a que la guerre. Et quand tu te retournais pour voir le sang versé dans ton sillage, tu te rends compte que tu as, toi aussi, laissé libre cours à tes démons... Que tu as perdu ton âme.
Alors tu as essayé de te sauver en te liant à ceux qui t'entourent. Mais ils ne pouvaient pas te sauver non-plus. Parce que ta guerre est devenue leur guerre.
Et te voilà maintenant seul, à essayer de devenir un martyr...
...Dans une bataille qui t'a tué il y a longtemps.
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C’est pour ça que je souris en permanence, Batman ! A cause de la blague qu’on m’a racontée dans la tombe d’Edmond.
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- Eh bien, si tu n'es plus Batman, et que tu n'es plus un Wayne, qui es-tu ?
- Je suis ton châtiment.
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- Je demande votre pardon... Je vous demande votre confiance... Je vous demande la permission... d’être Batman une dernière fois. (p. 218)
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