L'homme du Grand Hôtel

Randall Hamilton est un célèbre auteur de best-sellers. Il se réveille dans un palace de Cape Cod, dans le Massachussetts, sans se rappeler comment il y est arrivé ni même qui il est. Andy Marzano est veilleur de nuit dans un hôtel de Boston, mais son rêve est d'être écrivain. Il a déjà écrit de nombreux romans, tous refusés par les agents et les éditeurs. Il rencontre Abigaël, une jeune comédienne, fille d'un riche avocat : va-t-elle changer sa destinée ? ● Voilà un roman dont l'intrigue ne commence qu'à la fin du deuxième tiers : il faut être patient. le livre n'est pas désagréable à lire, mais il est assez insipide. Cela se corse un peu une fois que l'intrigue démarre, à la page 222, mais rien de sensationnel, vraiment. le rebondissement principal est assez surprenant, c'est vrai, mais il n'arrive, lui, qu'à la page 302 (sur 362). ● Bref, beaucoup de bavardages, d'étirement, de dilution, pour pas grand-chose. Il y aurait peut-être eu matière à une belle nouvelle, mais sûrement pas à un roman. ● Merci à Babelio et aux Editions du Seuil de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

Dans L'homme du Grand Hôtel, il y a d'abord Andy. Andy est un jeune homme qui rêve d'écrire un roman qui sera publié. Malheureusement pour lui, son talent n'est pas à la hauteur de ses rêves de gloire et de reconnaissance. Ses rêves qui lui font prendre des décisions peu judicieuses comme de nourrir une relation amoureuse avec Abigaël afin de lui inspirer un roman « publiable ».

Ensuite, il y a Randall. Randall est un auteur couronné de succès. Il séjourne au Grand Hôtel, un hôtel luxueux avec vue sur la mer à Cape Cod. le hic, lorsque nous faisons sa connaissance, est qu'il ne se souvient pas du tout qu'il est un auteur mondialement connu dont les quarante romans sont devenus bestsellers.

Un lien existe entre le jeune Andy, auteur inconnu sans réel talent, — que je qualifie aussi de parfait abruti — et Randall, auteur célèbre. C'est d'ailleurs l'information fournie par la quatrième de couverture qui m'a incité à lire ce roman. J'aime bien jouer au détective, je l'avoue.

Pendant la lecture des deux-cent-vingtièmes premières pages que j'ai trouvé longue et ennuyante, plusieurs scénarios me sont venus à l'esprit. Après avoir franchi ce cap, quelques indices ont apparu afin de m'amener au dénouement complexe de l'histoire. Une conclusion inattendue que je considère vraiment cruelle.

J'ai été sensible à l'habileté de Musso à manier le temps — pendant de nombreuses pages, nous ne pouvions situer l'époque où les personnes évoluaient : par exemple, est-ce que Andy et Randall vivaient leurs tourments en même temps?

Malgré cela, j'ai trouvé ce roman beaucoup trop long : il m'a fallu être ultra patiente pour qu'enfin, il y ait de l'action.

Valentin MUSSO. L'homme du Grand Hôtel.

Trois jours pour lire ce roman de 364 pages. Oui le régime est en baisse. Mais ce n'est pas pour me justifier. Je suis déçue par ce récit. La quatrième de couverture nous annonce un scoop. En réalité, il faut attendre plus de 250 pages avant d'arriver au point de rencontre entre les deux héros. J'ai eu l'impression de lire deux histoires, non imbriquées l'une dans l'autre mais juxtaposées, sans aucun lien. Valentin serait-il en panne de création ?

Randall Hamilton est un écrivain à succès, mondialement reconnu. Il séjourne au Grand Hôtel à Cape Cod dans le Massachussetts, comme d'habitude afin de mettre la touche finale à son dernier livre tant attendu par ses lecteurs… Parallèlement,à Boston, Andy Marzano, un jeune homme vivotant en exerçant des petits boulots, rêve de voir enfin publié ses écrits. Il ne reçoit, de la part des éditeurs que des lettres de refus…

Lors d'une soirée organisée au Grand Hôtel par son agent, Randall ne se souvient plus de rien. Il est même surpris de lire sa biographie et les titres des quarante livres qu'il a déjà publiés. Il semble être victime d'une étrange manipulation. A-t-il été drogué ? Des hallucinations le hantent. Il est peut-être la victime d'une machination. Tout le personnel de l'hôtel le connaît, le reconnaît et Maurice, le concierge le surveille, l'épie…. Que se trame-t-il dans son dos ?

Andy, en panne d'inspiration va tomber amoureux d'une jeune actrice, Abigaël, issue d'un milieu social aisé. Il entame une liaison avec cette dernière. Désirant réussir il n'hésite pas à piller la vie de la jeune femme et de s'inspirer du destin de tous les personnages entourant cette personne pour transcrire ces évènements, tant heureux que malheureux dans le manuscrit qu'il écrit. La jeune femme lui a même narré le suicide de son frère et notre apprenti écrivain va utiliser cet épisode dans son futur roman. Lorsque Abigaël découvre cette appropriation frauduleuse et l' exploitation de son récit intime, elle met fin à leur relation. Mais Andy la poursuit et se rend à son domicile…. Elle est morte, assassinée. Quel est le criminel, s'agit-il de celui qui règne sur la ville et qui est nommé : «  L'assassin à la ceinture » ? Ce dernier a tué déjà quatre femmes ? Un crime de rôdeur ? L'enquête piétine mais il semble que ce meurtre ne soit pas l'oeuvre de ce serial-killer…. Et un jour, une cassette audio parvient au commissariat…. Il va falloir dénouer le peloton, tirer le bon fil !

J'ai eu des difficultés à entrer dans ce récit. Il faut attendre plus de 250 pages sur 365 pour voir s'encastrer, s'emboîter l'existence des deux principaux personnages, le véritable auteur et le scribouillard. Quel est donc leur point commun ? Il ne reste plus beaucoup de temps afin d'expliquer le déroulement de ce thriller. C'est le second livre de Valentin qui me déçoit. Deux sur dix, cela commence à faire ! Je me permets par contre de vous recommander de cet auteur, frère de Guillaume, « La ronde des innocents », « Dernier été pour Lisa », « Qu'à jamais j'oublie ». Ces récits de meilleure facture avec des intrigues, du suspense, des personnages forts et haut en couleur, des sentiments, enfin un vrai livre avec tous les bons ingrédients pour en faire un succès littéraire.
(08/11/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ? Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d'un hôtel luxueux avec vue sur l'océan. le problème, c'est qu'il ignore totalement pourquoi il s'y trouve et comment même, il est arrivé là

Le sujet central du livre est l'inspiration, comment un auteur arrive à trouver un thème qui peut plaire à ses futurs lecteurs et lectrices ? Cela m'intéresse beaucoup, et on commence avec deux écrivains apparemment Randall adulé et Andy qui rêve de le devenir.

Pendant une bonne partie du roman, je me suis demandé quel rapport entre ces deux intrigues, la résolution en est encore meilleure.

Par rapport à son autre livre lu, j'ai trouvé le début un peu lent à démarrer, mais après cela monte crescendo et j'ai beaucoup aimé.

J'ai apprécié dans cette histoire d'auteurs qui se cherchent, une enquête criminelle concernant le tueur a la ceinture, cela a mis du punch au récit.

Je ne suis pas arrivée à deviner à la fin, tellement elle est incroyable, beaucoup de psychologie dans ce roman plus que dans le précédent que j'avais vraiment adoré.

Mais c'est un auteur que je prends du plaisir à lire, son écriture est limpide et cela se lit bien.

Il faut vraiment que je lise ses autres romans que j'ai en ma possession.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..

Un écrivain mondialement reconnu, un apprenti écrivain, un meurtre de femme peut-être lié à un serial killer, un hôtel de luxe mystérieux!
Voilà la liste des ingrédients du nouveau livre de valentin Musso/
Randall Hamilton, écrivain mondialement reconnu, séjourne à Cape Cod. Au début de l'histoire, ce personnage se retrouve dans une chambre d'hôtel, complètement amnésique, il ne sait plus qui il est, ni pourquoi il est là. Il enquête pour tenter de reconstituer son parcours. En parallèle, nous suivons les aventures sentimentales d'Andy Marzano, apprenti écrivain. Ce dernier est gardien de nuit dans un hôtel minable et écrit la journée. Son ami d'enfance le soutient moralement et financièrement, c'est aussi son premier critique littéraire. il reproche à Andy un certain manque de consistance dans ses personnages et lui conseille de s'inspirer de la "vraie vie". Andy suit à la lettre ces conseils et lorsqu'il tombe amoureux d'Abigaïl Spencer, cette dernière devient le personnage de son nouveau roman, il retranscrits les confidences et l'histoire de sa vie. Lorsque cette dernière le découvre, rien ne va plus pour Andy!
En arrière plan , à travers la lecture du journal par Andy, nous suivons la piste d'un serial killer, véritable fantôme, qui s'introduit chez des jeunes femmes pour les assassiner, sans laisser de traces...
En jouant sur les différentes temporalités, les récits dans le récit l'auteur nous perd allègrement dans toutes ces péripéties. Il multiplie les pistes et les indices mais le lecteur n'est pas plus éclairé...Le dénouement final est inattendu! Ce récit n'est pas un thriller tels les précédents ouvrages de l'auteur. Pour moi, il s'agit plus d'une réflexion sur les différents parcours de vie possibles et des choix. C'est aussi une démonstration virtuose de récits imbriqués les uns dans les autres servie par une grande imagination pour le plus grand plaisir du lecteur qui pardonne aisément d'être victime de cette grande entourloupe littéraire!

Randall Hamilton est un célèbre auteur de romans policiers qui se réveille un matin dans une somptueuse suite à l'hôtel Cape Cod dans le Massachusetts. A son réveil il ne se souvient de rien ni de sa vie ni des livres qu'il a ou aurait écrit!
En parallèle, Andy Marzano vit de petits boulots et rêve d'être écrivain. Pour avoir plus d'inspiration et etre plus vrai mors de son écriture, il séduit Abigail et écrit enfin le livre qu'il essayait tant d'écrire en "volant" l'histoire de la vie d'Abigail et racontant aussi leur histoire d'amour..
Le livre est agréable à lire , la lecture est fluide mais je suis passée à côté. Je ne me suis pas attachée aux personnages et n'ai pas aimé l'atmosphère créée.Je pense qu'il m'a aussi manqué un peu d'action et pour moi le dénouement arrive trop tard...
Je suis donc déçue par cette lecture !

Cape Cod - Randall Hamilton se réveille dans une chambre d'un luxueux hôtel ignorant où il se trouve et comment il est arrivé là.
Totalement amnésique, il apprend au fil des jours qu'il est un célèbre écrivain dont les livres s'arrachent.
Boston - Andy Marzano survit grâce à de petits boulots afin d'assouvir sa passion: l'écriture. Mais jusque-là sans succès, les éditeurs refusant de publier ses livres.
Quand son meilleur ami lui avoue que ses romans sont insipides et qu'il devrait piocher dans sa vie pour être crédible, Andy va le prendre au pied de la lettre et piller l'existence de ses proches jusqu'au drame.

Valentin Musso n'est plus à présenter et j'aime beaucoup ce qu'il écrit. Par contre, celui-ci m'a déçue.
Tout commençait bien avec une histoire d'amnésie qui promettait des révélations et des retournements de situation.
L'écriture n'est pas en cause, l'auteur maîtrisant l'exercice.
En revanche, je me suis ennuyée. En effet, il faut attendre 200 pages pour que les choses se mettent à bouger et que ça devienne intéressant et comme je ne suis pas très patiente......
Malgré tout, le dénouement rattrape les longueurs qui jalonnent le roman.
Tout ceci n'est évidemment que mon humble avis, à vous de vous forger une opinion.

Encore une fois, je passe à côté d'un roman qui semble plaire à presque tout le monde !
Et ce n'est pas pour faire preuve d'originalité ! Moi qui me targuait de bien choisir mes lectures, ayant eu beaucoup de coups de coeur, ce n'est pas terrible en ce moment !

J'avais déjà lu, sans grand enthousiasme, La femme à droite sur la photo. Je me suis dit que je ne pouvais pas m'arrêter à une seule impression. Et surtout, ce roman nous promettait Cape Cod et Boston, ce qui m'intéressait vivement.
Alors, une fois terminé, je reconnais qu'il y a une belle virtuosité dans le montage de l'intrigue. L'écrivain je joue de nous et nous balade au milieu de ses personnages sans que l'on voit l'évidence.
Il y a aussi une belle réflexion sur le travail d'auteur. Un écrivain peut-il parler de ce qu'il ne connait pas ? Peut-il utiliser son entourage et dévoiler sans honte son intimité pour gagner des lecteurs ?
Je comprends volontiers le succès de ce roman, si bien ficelé.
Seulement, pour part, je me suis ennuyée presque tout le long, d'où mon avis peu positif. Et j'ai aussi eu un peu l'impression d'être "menée en bateau" par l'auteur, par la présentation des différentes parties. Mais c'est bien le but du roman !

Nous suivons parallèlement deux histoires. Celle d'un auteur très célèbre qui ne sait plus qui il est, qui se déplace sans s'en rendre compte, et qui cherche à comprendre, jusqu'à se penser victime d'un complot.
Et celle d'un jeune homme qui se veut écrivain, mais qui peine à écrire la moindre ligne.
On se doute que ces deux histoires vont forcément se rejoindre (j'ai même cru, à tort, à un moment, avoir deviné leur lien). Sauf qu'on avance dans la lecture, presque jusqu'au bout, et elles n'ont toujours aucun point commun.
Ce qui m'a gênée, c'est que je n'ai ressenti aucune empathie ni sympathie pour ces deux personnages principaux. Ni aucune envie de savoir ce qu'il allait leur arriver finalement ! J'ai continué ma lecture parce que j'étais tout de même intriguée sur la façon dont ces deux histoires allaient se rejoindre.

Randall, l'écrivain à succès qui ne se souvent absolument de rien de sa vie, et qui en plus est sujet à des malaises où il se retrouve ailleurs, m'a bien entendu un peu intriguée, mais sans plus.
Quant à Andy, je n'aimerais vraiment pas le rencontrer IRL, et aucun plaisir à le côtoyer dans le roman !!
Peut-être si je m'étais plus attachée à eux aurais-je deviné un peu plus tôt la clé ?

Pour les lieux qui m'avaient attirée, ils sont juste présents. Un brin de plages à Cape Cod, des noms de rues et de quartiers qui rappellent des souvenirs pour Boston. Mais clairement ce n'est pas l'essentiel.

En reprenant mes souvenirs de lecture du roman précédent que j'ai lu du même auteur, je m'aperçois que j'ai un peu la même conclusion : une intrigue dont le fond est très bien "ficelé", l'écrivain joue avec le lecteur en lui cachant des éléments essentiels, jusqu'à la surprise finale.
Ça pourrait être passionnant. Hélas, je n'accroche pas à l'écriture, pas du tout addictive pour moi.
(Je viens de terminer un roman dont je vous parle bientôt, un sujet beaucoup plus banal et linéaire, mais je ne l'ai pas lâché tant la lecture en était prenante).

Si vous connaissez les romans de Valentin Musso, en est-il pareil des autres titres ?
Et si vous ne l'avez pas encore découvert, n'hésitez pas, il a une vraie recherche, un vrai jeu dans les intrigues. Et accrocher à l'écriture, c'est très personnel, donc à vous de voir.
Lien : https://livresjeunessejangel..

Randall Hamilton, auteur à succès, se réveille dans sa chambre d'un palace de Cape Cod, dans le Massachusetts, le Grand Hôtel. Sauf qu'il ne se rappelle plus de rien. Pourquoi est-il là ? Quand est-il arrivé ? Et le pire, qui est-il ?

« Sa mémoire n'était qu'un cimetière aux pierres tombales effacées par le temps. »

Autre intrigue et nouveau personnage : Andy Marzano, veilleur de nuit à Boston, rêve de devenir écrivain. Son manuscrit est refusé par les éditeurs, par manque d'authenticité. Lorsqu'Andy rencontre Abigaël, une comédienne, il voit là l'occasion de trouver l'inspiration et surtout, d'inclure de la véracité, de l'émotion et de la sincérité dans son roman. Andy va en effet s'appuyer sur son histoire avec Abigaël pour élaborer son nouveau récit.

« Il était seul avec son roman, et il n'y avait de place pour rien d'autre dans sa vie. »

La construction est conventionnelle, Valentin alternant les chapitres et jonglant entre Randall et Andy, qui n'ont, à priori, aucun point commun mis à part l'écriture. Je me suis demandée où tout cela allait me mener. le rythme est plutôt calme, très calme même dans les deux premiers tiers. Ca se lit tranquillement, je me suis laissée portée par les mots, les existences de nos personnages, même si j'aurai apprécié un peu plus de rythme. Valentin pose les balises de son intrigue, ménageant le suspense, jusqu'au point où tout s'agite enfin. Et là, c'est un petit régal ! J'ai dévoré le dernier tiers, avide de connaître la fin.

J'ai adoré cette immersion dans le quotidien des écrivains. Randall, même amnésique, touche le Graal, le succès, les conférences, les interviews, les autographes, il ne manquait qu'un salon littéraire lol. Andy, lui, reste cantonné pour l'instant au bas de l'échelle. Les deux visions étaient intéressantes et pragmatiques. le tout parsemé de références littéraires pour envelopper totalement le lecteur dans cet univers.

« Longtemps, Randall a cru qu'il deviendrait heureux le jour où il aurait atteint son but. Mais ce fameux but s ‘est sans cesse éloigné de lui, comme ces leurres après lesquels courent les lévriers. Et, heureux, il sait à présent qu'il ne l'a jamais été. »

La plume de Valentin est fluide, délicate et ingénieuse. J'apprécie beaucoup cet auteur, chaque roman étant différent du précédent, Valentin ne se cantonne pas dans un même schéma d'écriture qui matche. Il se renouvelle et nous propose à chaque nouveau titre une expérience littéraire hors du commun.

« L'homme du Grand Hôtel » ne déroge pas à la règle. Ses personnages sont tourmentés, et le lecteur est impatient de découvrir pourquoi. Peu à peu, en entrant dans le quotidien de Randall et d'Andy, Valentin nous permet de gratter le vernis superficiel du « paraître » pour découvrir les âmes des protagonistes, ce qui les pousse à courir après leurs rêves, à être ce qu'ils sont. Randall m'a beaucoup émue, c'était facile de ressentir de l'empathie pour lui, il est perdu, tentant de récolter de maigres indices ici et là pour reconstruire en partie sa mémoire. Andy, quant à lui, est prêt à tout pour être publié. Il ne recule devant rien, il est déterminé et tenace. Sa méthode sera-t-elle la bonne ? Sa quête immuable du bonheur va-t-il finir par le rendre heureux ?

La fin est ingénieuse et imprévisible, je n'ai rien vu venir, et les explications sont pertinentes et surtout convaincantes.

« L'homme du grand hôtel » est un roman bourré d'humanité, où l'amitié et l'amour sont omniprésent. Un thriller oui, mais gentil ! A glisser dans votre valise cet été !

« Et qu'était-ce donc que l'avenir ? Une succession d'événements hasardeux, une loterie, ou les conséquences directes de choix délibérés ? »

Je remercie NetGalley et les Editions du Seuil pour cette lecture.

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Un homme se réveille, amnésique, dans une chambre d'hôtel. Il s'agit du Grand Hôtel de Cape Cod. Il retrouve son identité grâce à un mot de la direction à son adresse : Monsieur Randall Hamilton, et son activité, grâce à l'ordinateur qui s'ouvre sur le début d'un roman, Talion. Il est écrivain à succès.

Malaise, paranoïa, il devient assez vite évident qu'il se passe des choses étranges dans la vie de Randall Hamilton.

Parallèlement à ce fil de récit, une autre histoire, celle d'Andy, écrivain lui-aussi, mais pas publié, et en mal d'inspiration, fait l'objet d'une seconde trame du roman. Jusqu'au moment attendu où les deux vont se rejoindre.

Il est toujours intéressant de voir apparaître un personnage d'écrivain dans un roman. Ici, on est comblé puisqu'il y en a deux. Valentin Musso a sans doute projeté beaucoup de lui-même dans ses personnages, avec d'une part un aspect brillant et d'autre part une facette beaucoup plus glauque.

Le coeur de l'intrigue est toutefois le Grand Hôtel de Cape Cod, lui-même. J'aurais aimé de plus concrètes descriptions du lieu. Il reste à mon sens quelque peu abstrait. Valentin Musso n'en fait pas de tableau, que j'imaginerais volontiers dans le style d'un Edward Hopper. Dans un épilogue très intéressant où l'auteur livre les clés de son inspiration, on apprend que l'établissement est entièrement imaginaire.

Si l'histoire de Randall Hamilton suscite de l'intérêt, celle d'Andy fait beaucoup plus cliché et roman feuilleton avec la rencontre d'Abigaël et ses ruptures et rabibochage. Il faut attendre qu'Andy se lance dans l'enquête pour être enfin tenu en haleine.

L'écriture de Valentin Musso, bien que fluide, ne présente pas de caractère original, si ce n'est ses références littéraires ou cinématographiques. La construction du récit est en revanche bien alambiquée. L'histoire en devient très peu crédible mais romanesque à souhait.