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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très belle histoire, indispensable pour redécouvrir la guerre de 14-18 avec un point de vue intéressant : on comprend mieux ainsi, ou du moins on se représente mieux la terrible boucherie des soldats du front : dès les premiers temps, dès que le héros passe en première ligne, on voit ses amis se faire pulvériser. A la fin également, lors de l'épisode du monument aux morts, on comprend mieux que certains villages aient été littéralement vidés d'hommes. Ce roman nous aide donc à ressentir ce fait bien connu de la guerre


La chronologie est certes un peu dure à suivre : les 2 temporalités auraient dû se rejoindre plus tôt, car lorsqu'on arrive à un chapitre "juin 1916" puis au chapitre "mars 1916", dur de suivre car deux périodes trop rapprochées.


Certains ont critiqué la fin, qui est - relativement - heureuse !!

Pour moi ça ressemble un peu à du Zola : fin heureuse mais beaucoup de monde aura dû souffrir pour arriver jusque là. La fin dure d'Antoine est également typique de Zola selon moi : ironie du sort, ... le destin heureux d'Ines, qui peut paraître faible pour certains lecteurs, est donc compensé largement par ce coup du destin.

Beau roman !!

finalement était heureuse avec son mari.
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Un joli premier roman que cette histoire d'un couple au cours de la guerre 14-18. Richard, jeune instituteur part à la guerre, et reviens malheureusement blessé et même défiguré. Sa femme Inès va vivre également un véritable calvaire à ses côtés car outre ses blessures physiques, des blessures psychologiques sont elles aussi bien présentes.

Il est difficile de ne pas faire le parallèle avec Au revoir la-haut de Pierre Lemaitre, et certaines scènes notamment la blessure et l'ensevelissement du héros. Cela m'a dérangée au début, jusqu'à ce que l'histoire évolue davantage sur les désordres psychologiques du blessé et la vie de son épouse, qui donne un axe différent au roman.

En revanche, j'ai été gênée par les flash-backs permanents de l'histoire, beaucoup trop nombreux à mon goût, qui m'a fait perdre le fil à plusieurs reprises, étant obligée de retourner sur les chapitres précédents pour m'y retrouver.

Toutefois, cette lecture est agréable, et l'angle du roman sur l'histoire des Poilus devenus fous à la guerre est un aspect que je ne connaissais pas et qui fait froid dans le dos quand on apprend quels traitements ils subissaient.

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Au travers du couple Richerand, Pierre-Etienne Musson, nous fait vivre une partie de l'Histoire, celle de la grande guerre. S' il aborde les combats, et ses horreurs, c'est surtout le côté psychologique, qui est mis en valeur.

Comment, ces hommes partirent confiant, bien trop confiant, à la guerre, "On sera à noël à Berlin", se sont retrouvés démunis face à l'artillerie lourde des Allemands. Ils n'étaient tout simplement pas armés pour leur faire face.

L'auteur a su parfaitement mettre en lumière, les différences entre les hommes au front, et le reste de la population, resté à l'abri, dans les villes et les villages, ceux qui n'entendaient de la guerre, que ce que les journaux avaient le droit de rapporter.

Comment cette guerre a décimé des villages entiers en seulement quelques jours de combats. Détruit des familles, des couples, et pas seulement par la perte, de l'être cher. Meurtrie des hommes, dans leur chaire, et au plus profond de leur âme.

L'horreur semble toujours plus violente, voire atroce, lorsqu'elle nous parle, et comme l'auteur à situé l'histoire en Sologne, forcément, j'ai été plus que marquée par ce texte, revoyant très bien le monument évoqué lors de l'épilogue.

J'ai apprécié qu'Antoine soit maître d'école, et non-simple paysan, (attention, ne me faite pas dire, ce que je n'ai pas dit). Encore un aspect de cette guère cruelle, qui ne faisait pas de différence, les érudits n'étaient ni mieux armés, ni épargnés par les névroses traumatiques.

Enfin si vous avez suivi la page FB du blog, lors de cette lecture programmée lors d'un week-end à mille, vous savez que je ne me suis pas du tout, attachée à Inès la femme d'Antoine. Complètement à l'opposer de la douce et courageuse Amélie, d'Henri Troyat, elle est frivole et égocentrique. Elle m'a tellement fait penser à Catherine Deneuve dans "Belle de jour" que je la voyais bien finir dans une maison close. J'ai d'ailleurs souris à la subtilité de la fin.

Pierre-Etienne Musson, signe ici un premier roman très réussi, savant mélange de romance et d'Histoire. Où comme un puzzle, la trame se révèle par petite touche.
Magnifique et passionnant.

Lien : http://mickaelineetseslivres..
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