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EAN : 9782841141173
250 pages
Ramsay (12/12/1997)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Nous sommes en l’an 852 après Jésus Christ, à Fustat, capitale de l’Égypte. Ishaq Ben Chlomo voit le jour dans une famille juive exilée en terre musulmane. À l’âge de dix-neuf ans, Ishaq écrit aussi bien l’arabe que l’hébreu et décide d’apprendre la médecine à Baghdad. Dans la magnifique capitale des Abbassides, il devient un grand médecin et rencontre Esther qui sera sa femme. Plus tard, il partira à Kairouan pour se mettre au service de l’émir aghlabite Zyadat All... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En avril 954, est enterré dans le cimetière juif de Kairouan, le médecin et philosophe Ishaq Ben Chlomo. Sans héritier direct, il lègue à ses deux meilleurs amis, outre ses ouvrages médicaux et philosophiques, un manuscrit dans lequel il raconte l'histoire de sa vie.
Né en 856 dans une famille juive exilée en terre musulmane d'Egypte, il a, dès son jeune âge, une immense soif d'études. A dix-huit ans, écrivant aussi bien l'arabe que l'hébreu, connaissant l'algèbre et l'astronomie, il part pour Bagdad afin d'y apprendre la médecine. Dans la capitale aux mille et une splendeurs des Abbassides, il devient un grand médecin.
A Kairouan, avec l'appui de l'émir, il fonde le plus bel hôpital d'Afrique.
Ishaq a vécu sans avoir jamais répondu à la violence, sans avoir un seul instant renié sa foi.
je n'ai pas assimilé les différences entre les diverses pratiques musulmanes mais c'était une lecture intéressante.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tout d'abord, cette arrivée d'un prince chiite ne fit pas l'unanimité. La population en majorité sunnite eut tendance à le considérer comme hérétique, puisque le calife de Baghdad, sunnite lui-même, jouissait d'une légitimité indiscutable. Ce souverain ne pouvait accepter les conséquences d'une défaite qui détachait l'Ifriqya du reste de l'empire.
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Et l'on finit par accepter, tant dans les classes les plus défavorisées qu'au sein de la bourgeoisie, l'éventualité d'une victoire des rebelles que le pouvoir en place qualifiait d'infidèles parce qu'ils pratiquaient l'Islam d'une façon différentes. p 150
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nous affirmons que l'homme jouit de son libre arbitre. Si l'on admet le contraire, si l'on dit qu'il est prédestiné en tout, cela est absolument incompatible avec l'idée de récompense ou de punition futures. Si l'homme ne fait sue ce qui lui est assigné par avance, sans qu'il ait un libre choix, on ne peut ni le féliciter pour ses bonnes actions ni le punir pour ses mauvaises.
Il serait totalement irresponsables.
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Les Motazellites
Le point essentiel est la suprématie de la raison sur le dogmatisme des traditions. Et ce, quelles qu'en soient les origines. La raison a toujours le dernier mot, ou en tout cas doit l'avoir. On ne saurait agir sous la dépendance absolue d'un dogme immuable, prenant la loi à la lettre comme le veulent certains, et non pas dans son esprit.
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