Il y avait une maison

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions « La cabane bleue » pour m'avoir fait découvrir ce bel album plein d'enseignements et de sagesse.

L'histoire commence comme une fable « Il y avait en ce temps-là une vaste maison perdue dans les montagnes. » Les animaux vivent en harmonie dans une belle et grande maison, jusqu'au jour où l'un d'entre eux décide de vaporiser de l'insecticide sur les fruits véreux qu'il mange. La malheureuse abeille intoxiquée qui butine les fleurs de l'arbre fruitier disparaît du jour au lendemain de la maison.
Construit un peu comme un conte en randonnée, les animaux vont disparaître au fil des pages par les actions néfastes d'un des habitants de cette maison. On ne découvre le fautif qu'aux deux tiers du livre, mais c'est l'occasion de discuter avec son enfant du probable coupable et des effets de ses actes sur les autres animaux et leur environnement.

Il ne faut pas s'y tromper, cette histoire n'a rien d'une fable. L'auteur nous parle de notre monde à travers cette fable écologique qui aborde l'impact de l'homme sur la biodiversité. Cette maison est en effet une métaphore de notre planète.
Le fautif, se rendant compte des conséquences de ses actes, mettra-t-il tout en oeuvre pour réparer ses erreurs ? Je n'en dis pas plus.

L'auteur aborde également de nombreux autres thèmes, comme la pollution, la déforestation, le réchauffement climatique, …
La dernière double-page de l'album est un petit documentaire synthétique très intéressant qui reprend les thèmes abordés dans l'histoire. Il veut ainsi éveiller nos consciences et changer notre regard sur le monde, mais sans aucune moralisation. Il aborde aussi quelques pistes pour vivre plus respectueusement avec notre environnement en agissant par des initiatives simples, mais essentielles.

Les belles illustrations aux tons chauds, avec des animaux aux regards très expressifs, montrant leur désarroi et leur détresse, renfoncent le texte. L'illustratrice a joué avec les couleurs sombres et claires, à dominante de verts, et son complémentaire le rouge. Elle a aussi joué avec les formes arrondies des animaux, conférant un sentiment de douceur et de compassion.
A noter aussi le papier de qualité, sans pelliculage pour rester dans l'esprit d'éco-responsabilité.

Cet album jeunesse sur le thème de l'écologie a été sélectionné pour le prix Unicef de littérature jeunesse 2020, catégorie 6-8 ans. Je lui souhaite tout le succès qu'il mérite.

🌱Dans une vaste et paisible demeure, vit en harmonie, une multitude d'animaux, autour d'un bel et grand arbre planté dans le jardin intérieur. Un jour, un habitant qui n'aime manger que des pommes rondes et sans ver, pulvérise des pesticides sur ses fruits. le lendemain, l'abeille a disparu. Les autres animaux la cherchent sans succès et finissent par l'oublier. Ils reprennent alors leur vie d'avant. Enfin presque, puisque le lendemain, quelqu'un trouve que l'arbre lui fait trop d'ombre et décide, d'en couper les branches.
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Le récit commence comme une fable en version écologique engagée. On y aborde subtilement, la pollution par les pesticides, la déforestation, le réchauffement climatique, l'introduction d'espèces envahissantes et les déchets plastiques. Oui tout ça condensé dans une seule histoire qui évoque l'impact de l'être humain sur la biodiversité ! J'ai adoré cet album 💚💚, puissant et engagé tout en étant à hauteur d'enfant ! Il a ouvert à la discussion avec mon presque 7 ans qui n'a pas fait le parallèle entre la maison et notre planète mais qui avait saisi tous les enjeux. On ne découvre pas de suite qui est le coupable et pourquoi. C'est une belle invitation à y réfléchir au fur et à mesure de la lecture.
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Quant aux illustrations de @Camille Nicolazzi, je trouve ses aquarelles absolument superbes et très colorées.
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En fin d'album, une double-page documentaire explique les différents thèmes subtilement abordés à travers l'histoire et fournit des noms d'espèces impactées et menacées. Pour terminer, @Julien Vidal, créateur de Ça commence par moi, 365 actions pour construire le monde de demain nous incite d'abord à nous émerveiller de la nature qui nous entoure puis propose quelques gestes simples pour changer les choses 💪🏼🌱. N'oubliez pas que chaque geste compte, il n'est pas trop tard pour agir.
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Si vous ne connaissez pas La cabane bleue, sachez que c'est une maison d'édition indépendante au fonctionnement collaboratif qui n'édite pas plus de 8 livres par an, afin de les concevoir et les accompagner, dans la durée. La fabrication est éco-conçue et 100% française 🇫🇷. Les livres publiés sont des livres durables, tant dans leur forme que dans leur contenu c'est à dire qu'ils s'interdisent les projets à but purement commercial et pour tout cela, je dis bravo 💪🏼👏🏼👏🏼.
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@des_livres_et_l_imagination
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Il y avait une maison, album de Philippe Nessmann, illustré par Camille Nicolazzi fait parti de ces titres à découvrir pour le double message écologique qu'il renvoie: celui de son histoire et celui de son éditeur. En effet, La cabane bleue est un éditeur engagé qui valorise les textes mettant en avant l'amour de la nature et la protection de la planète. Et pour aller au bout des choses, ils publient des livres dans une démarche globale de développement durable: fabrication française, éco-conception des ouvrages, démarche éthique… N'hésitez pas à faire un tour sur leur site, ils expliquent tout ça très clairement en toute transparence.
Mais revenons-en à l'album en lui-même. L'histoire commence dans une jolie maison remplie d'animaux de différentes espèces choisies pour le symbole écologique qu'ils sont devenus: de l'abeille pollinisatrice victime des pesticides à l'ours polaire qui voit son terrain de chasse réduit par le réchauffement climatique, en passant par l'orang-outan, victime de la déforestation ou encore du bilby, espèce endémique victime de l'importation de prédateurs desquels son instinct ne le protège pas. On assiste donc à la disparition des animaux, la maison se vide progressivement, jusqu'à ce qu'il n'y reste plus qu'une espèce, celle qui est à l'origine de ces disparitions mais également celle qui peut trouver des solutions pour changer les choses.
Philippe Nessmann signe un récit résolument engagé dans la protection de la nature et de la biodiversité. Son texte soulève les problèmes majeurs de notre société moderne et les conséquences écologiques qu'ils entraînent. le jeune lecteur est ainsi invité à découvrir les enjeux écologiques de notre époque et la relation de cause à effets que notre vie moderne engendre sur le monde qui nous entoure. Mais l'auteur ne se montre jamais moralisateur et ajoute même un regard optimiste sur l'avenir au travers d'actions concrètes menées lors d'une prise de conscience qui ne peut qu'être génératrice d'effets positifs. Les illustrations de Camille Nicolazzi complètent joliment le texte par des couleurs douces et des émotions qui transparaissent des visages expressifs des différents personnages.
En fin de volume, une double page documentaire vient compléter l'album en faisant le point sur les problèmes évoqués dans l'histoire tout en proposant des actions pour y remédier et en listant des noms d'associations auprès de qui se rapprocher pour agir.
Lien : https://sirthisandladythat.c..

Je découvre cette maison d'édition avec plaisir. Merci à l'opération Masse Critique qui me surprend toujours. Les illustrations des livres de la Cabane Bleue sont toute en douceur malgré certaines lignes plus tranchées, qui rappellent des animaux en origami... Les couleurs emplissent chaque page vivement mais agréablement. Quant à l'histoire... ah ! je me suis régalée à comprendre ce qui se disait à demi mot ! Je l'ai lu à mon fils de 11 ans, toujours friand de lecture offerte, même d'albums jeunesse parce que c'est une nourriture délicieuse pour les yeux, les oreilles et là pour la réflexion. On peut facilement le lire dès 3ans, parce que la défense de notre planète pour moi c'est un apprentissage urgent. Et on peut le lire tard, vieux, adulte, âgé... peu importe ! L'idée est là, et de manière assez poétique on comprend l'essentiel. Merci.

Ce livre est un plaidoyer pour une vie en adéquation avec notre environnement naturel. Dans la grande maison qui représente la terre les animaux disparaissent les uns après les autres tant l'air qu'on y respire est devenu pollué et irrespirable... Puis un beau jour l'homme se rendit compte qu'il ne pouvait plus vivre en accumulant tous ces déchets... Alors il remit de l'ordre dans la maison et un beau matin l'abeille fut la première à revenir...
Continuerons-nous à polluer notre terre jusqu'à ce qu'on ne puisse y vivre que sous cloche ? Où prendrons-nous la peine de nous en occuper afin de moins la polluer ? L'avenir nous le dira mais il sera peut-être trop tard.