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3,01

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le concept de départ est génial : faire un pastiche de Sherlock non pas du point de vue de Sherlock ou Watson mais de son ennemi juré : Moriarty. Donné à ce dernier un acolyte du nom de Moran, qui est le contraire de Watson et vous obtenez l'anti-héros :LolLolLolLol:
Bref, les personnages sont géniaux entre Moriarty, le cerveau passant son temps à dodeliner de la tête et se prêtant à des plans machiavéliques grandioses et burlesques Moran, monsieur le Pourfendeur de ces dames, le misogyne par excellence qui ne peut s'empêcher dans son récit de vanter ses prouesses physiques

Côté intrigue... les premières histoires sont vraiment fabuleuses (notamment la 3) où tout est permis... même le ridicule :LolLolLolLol:. Nous suivons le développement des mises en scènes en nous répétant : NON MAIS C'EST PAS CROYABLE ! IL A OSE !

MAIS ... oui il y a un MAIS .... J'ai l'impression d'une grosse disparité de niveau entre les premières histoires et les dernières. Autant les récits des premières nouvelles comme celle de l'invasion martienne, celle des malédictions étaient dynamiques et tenait le lecteur en appétit... autant les 3 dernières sont .... BOF grrrrr Allez je le dis : je me suis ennuyée sur les trois dernières histoires ! grrrrr J'ai eu l'impression d'un travail bâclé, à la va-vite afin de terminer dans les temps de la publication. La dernière enquête mettant en scène la rencontre entre Sherlock et Holmes est molle, ennuyante... On parle de deux ennemis quoi !! Pas de deux demoiselles prenant le thé que diable !! Où est le peps ??????

Bref, excellent livre à ne surtout pas lire d'un trait au risque de ne pas le sentir passer Un début prometteur et plutôt bien écrit... une fin qui manque de panache Mais bon, circonstances atténuantes, je connais assez bien l'oeuvre de Conan Doyle donc j'ai un point de comparaison qui peut léser mon objectivité.
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Vous prenez la rencontre mythique entre Holmes et Watson, par l'entremise de Stamford, mais en version « Moriarty/Moran » et vous comprendrez que ce que vous tenez entre vos mains est inhabituel.

Vous lirez « Une étude en rouge », avec une partie des protagonistes du roman, l'histoire sera différente, avec des similitudes, mais adaptée pour le duo maléfique.

Irene Adler n'est plus La Femme, mais La Salope et le chien des Baskerville est rouge sang, et c'est devenu celui des d'Urberville…

Là j'en entends déjà qui grognent que reprendre les histoires déjà écrites, connues et juste la mettre à la sauce Moriarty/Moran, c'est facile.

Et bien non, ce n'est pas vraiment ainsi que cela se déroule car l'auteur a tout de même pris la peine de modifier les scénarios et même carrément toute l'histoire, comme dans celle qui concerne des Martiens et qui ne parlera qu'en filigrane de John Clay et de la succursale Coburg de la Banque de la City…

En lisant les carnets du colonel Moran, on se rend compte de plusieurs choses : il a de l'humour, est un utilisateur de femmes, un fanfaron (au lit et on ne peut vérifier ses dires) et en plus d'être une fine gâchette, c'est un aventurier.

Moriarty est bien présent, avec sa toile criminelle, son rire qui tue les pigeons aux alentours, son dodelinement de tête tel un cobra et son ego démesuré.

Évidemment, lorsqu'on suit des histoires présentées par des méchants, ils considèrent les gentils comme des crétins, des petits lapinous juste bon à tirer à la sortie du terrier.

Anybref, tout allait bien dans le meilleur des mondes pour moi, les références aux enquêtes de Holmes étaient présents, mais détournées et bien détournées.

Hélas, parce qu'il y en a un, à un moment donné, le bel édifice s'est écroulé, les histoires qui étaient amusantes, bien présentées ont commencé à devenir laborieuses pour les 3 dernières et c'est avec la lenteur d'un escargot que je les ai terminées, sautant allègrement des paragraphes entiers pour terminer le livre.

Quelle disparité de niveau entre les premières histoires et les 3 dernières ! Entre celles bourrées d'humour, de petites phrases humoristiques ou cyniques du colonel Moran, on passe à des histoires poussives dont on à l'impression qu'on les a tirées en longueur pour remplir le roman.

Le pire fut pour la dernière histoire qui concerne le dernier problème où on a l'impression que l'auteur s'est cassé le cul pour nous offrir une aventure soporifique, chiante, lourde et loin de ce que l'on aurait pu espérer en la suivant du point de vue de Moriarty et du Colonel Moran.

Le début était prometteur et l'auteur n'a pas su conclure avec panache puisqu'il a débandé à la moitié de l'ouvrage ce qui est plus rageant que le contraire (commencer mou et finir en beauté) car j'avais l'espoir de le terminer avec bien plus d'étoiles dans les yeux et dans sa cotation.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Puisque « ce crétin » de Watson a entrepris de raconter au monde les aventures de Sherlock Holmes, le colonel Moran entreprend de raconter celles de Moriarty.

Ce livre est une réécriture de Sherlock, sauf que les protagonistes en sont Moriarty et son gang. L'auteur reprend les récits de Conan Doyle pour y mêler d'autres classiques et les triturer pour leur donner un coup de neuf. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que certaines idées ne sont pas piquées des hannetons 😆

Je pense que j'aurais plus apprécié ma lecture si je connaissais mieux Sherlock (je n'ai pas encore tout lu de ses aventures), mais ça a quand même été une bonne lecture. C'est plutôt fun, bourré d'ironie et de références improbables (on ne s'attend pas à trouver une réécriture de Daphné du Maurier là-dedans, pour ne citer que cet exemple ^^). La plume est fluide, plaisante et les pages se tournent assez vite.

Il y a malgré tout des longueurs et certaines nouvelles auraient pu être plus courtes sans que ça nuise à l'intrigue. Certaines sont également plus inspirées que d'autres. Ma préférée a été La Ligue de la Planète Rouge, que j'ai trouvée très amusante. La pseudo-présentation au début était dispensable, par contre.

Dans l'ensemble, une lecture sympathique, pas transcendante et un peu trop longue, mais distrayante et agréable.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Avis en demi-teinte sur ce livre qui met en scène le professeur James Moriarty et le colonel Sebastian Moran.
Le point de départ du livre est intéressant: c'est le contre pied des aventures de Sherlock Holmes et de John Watson. Il est constitué de 7 nouvelles (plus ou moins longues) qui sont une réécriture de certaines enquêtes de SH (Un volume en vermillon, La ligue de la planète rouge, le chien des d'Uberville, …) et qui sont racontées du point de vue de Moran.

Malgré son originalité et le côté amusant de chercher les références au canon, le roman devient parfois lassant. Les nouvelles ne sont pas toutes de la même qualité et certaines présentent quelques longueurs. Et il faut accrocher à la personnalité antipathique du narrateur, son narcissisme, ses préjugés et ses traits d'humour noir et graveleux qui sont agaçants.

« Vous savez comment ça se termine. Quelqu'un tombe dans une chute d'eau. On a raconté bien des sottises à propos de ce qui arriva à Moriarty en Suisse. »

Si j'ai été un peu déçue de la confrontation avec Sherlock - surnommé le Grand Echalas et qui passe pour un idiot - qui intervient dans la dernière nouvelle "Le problème de l'aventure finale", j'ai apprécié la version proposée par l'auteur sur les événements des chutes du Reichenbach, ce qui m'a fait terminé le livre sur une note positive.

Et je pense que pour mieux apprécier cette lecture, il ne faut pas enchaîner les nouvelles au risque de se lasser. Et cela m'a donné envie de me replonger dans les enquêtes de SH :-)
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C'est un recueil de nouvelles en jeux d'ombres que celui-ci. Chacune des nouvelles est construite en ombre d'une des nouvelles consacrées à Sherlock Holmes & Watson par Conan Doyle. Par là, je ne dirais pas qu'elles sont les mêmes événements écrits du point de vue de Moriarty qui était dans l'ombre tout ce temps, mais qu'elles sont construites pour rappeler les nouvelles dont elles se veulent les jumelles maléfiques: autres événements, mais comme un miroir déformant plus qu'autre chose.
Si Watson est le narrateur et l'ami d'Holmes, Moran est ici le narrateur et le second du diabolique professeur, et les nouvelles s'échelonnent de leur rencontre aux chutes de Reichenbach. Il faut tout de même se souvenir quelque peu du canon holmesien pour apprécier tout le sel de la construction de l'ensemble. Ce n'est d'ailleurs pas les seules références: l'auteur sème ici ou là d'autres personnages célèbres des romans policiers de l'époque. Je suis à peu près sûre d'en avoir raté, mais c'est plus un jeu qu'un prérequis pour suivre l'histoire.
Sur le principe, c'est donc tout à fait sympa, et j'adore l'idée.
Sur la réalisation, c'est plus bancale. le niveau est inégal suivant les nouvelles, il y en a où on attend la fin avec impatience, et pas pour le suspens, et d'autres plus amusantes.
Définitivement pas à la hauteur du modèle mais un clin d'oeil sympa, donc.
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Ce roman est une sorte de réécriture des récits d'Arthur Conan Doyle qui mettaient en scène les très célèbres Sherlock et Watson. Ici, le duo phare est beaucoup moins sérieux, beaucoup moins glorieux puisqu'il s'agit de Moriarty et de Moran, deux personnages clairement douteux. Kim Newman nous offre alors un récit qui ne manque pas d'originalité et qui nous fait redécouvrir de célèbres aventures avec un regard nouveau.


Si vous souhaitez tenter l'aventure à la sauce Moran/Moriarty, sachez qu'il vaut mieux que les histoires de Sherlock Holmes vous soient familières pour savourer cette lecture et pour saisir les nombreux clins d'oeil et références. C'est quelque chose que j'ai personnellement beaucoup apprécié. L'auteur a pris bien des libertés en exposant ces deux escrocs, mais on sait d'où ils viennent.


Moriarty, scientifique et homme d'affaires, recherchait un tireur pour sa firme et c'est naturellement qu'il s'est tourné vers le colonel Sebastian Moran. Il lui fallait un homme de sa trempe, mauvais. Surnommé le Pourfendeur, Moran est la fripouille qui nous sert de narrateur. Sous forme de nouvelles, il nous raconte ses différentes missions pour le compte du fascinant Moriarty. Son ton est entraînant, cynique (et parfois grossier), qui ne laisse pas indifférent. On se laisse embarquer avec facilité et c'est un régal de voir qu'aucune de ses missions ne passe comme prévu. On se laisse surprendre par le déroulement.


Moriarty reste probablement le plus difficile à déchiffrer des deux. D'une intelligence rare, il arrive à tirer tous les bénéfices possibles de chaque mission, à tourner les événements à son avantage. Il a toujours une longueur d'avance. Il monte des plans tordus, pour des situations tordues, avec un seul mot d'ordre : le profit.


Kim Newman nous offre des aventures rocambolesques et divertissantes que j'ai pris plaisir à découvrir. Malgré tout, toutes les nouvelles de ce recueil ne se valent pas. J'ai trouvé que certaines étaient nettement plus originales et plus dynamiques que d'autres. C'est vraiment dommage parce que la plume de l'auteur est un régal.

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Ce roman place le professeur Moriarty et le colonel Moran au centre de ce livre, néanmoins, contrairement à ce que le titre nous donne à penser, le colonel est beaucoup plus présent que le professeur. C'est lui que l'on suit à travers les différents chapitres dans ses missions pour Moriarty, mission dont les intérêts tournent souvent autour du crime/délit, de l'argent ou qui existent à cause de l'orgueil du professeur.
L'idée de base était bonne mais la réalisation est plus fragile. En effet, certains chapitres sont plus dynamiques et intéressant que d'autres qui sont long et ennuyeux. de plus, il y a beaucoup de références que je n'avais pas forcément, ce qui rendait les choses parfois un peu difficile à suivre. J'ai trouvé ce livre étrange, j'ai eu des difficultés a le terminée et je ne sais toujours pas, après plusieurs jours, si je l'ai aimé ou non.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Il s'agit de nouvelles inspirées de celles de Conan Doyle , le ton se veut humoristique mais j'avoue que cela m'a laissée imperméable, bien écrit l'univers et les personnages ne m'ont pas vraiment ancrée dans leurs aventures . Moriarty manquant de charisme et s'avérant au final un piteux maître du crise... je suis restée sur ma faim.
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Mon avis :
Le personnage du professeur Moriarty a été créé par Conan Doyle qui en a fait l'ennemi juré de Sherlock Holmes. Il y est fait allusion dans cinq nouvelles, mais il n'apparaît directement que deux fois : dans La vallée de la peur et dans le dernier problème. C'est d'ailleurs dans cette dernière nouvelle qu'on le rencontre pour la première fois, qui aurait pu être la dernière puisqu'elle se termine par la chute des deux adversaires dans les chutes du Reichenbach, près de Meirigen (Suisse).
En toute logique, c'est au même endroit que s'achèvera le récit fait par le colonel Sebastian Moran, bras droit de Moriarty.
Kim Newman, avec son Chien des d'Uberville, reprend en creux l'oeuvre de Conan Doyle en mettant en scène le personnage que Sherlock Holmes décrit lui-même comme le Napoléon du crime, un cerveau criminel, véritable génie du mal.
Si les références au détective de Baker Street sont nombreuses, il n'apparaît cependant que dans la dernière nouvelle de ce livre présenté comme le journal de Moran et qui couvre sept histoires différentes. Tout en reprenant l'univers de Conan Doyle et certains de ses personnages, l'auteur ne s'intéresse ici qu'au professeur, et si la nouvelle qui donne le sous-titre de ce volume est un clin d'oeil à l'une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes, on y croise d'autres individus sortis de mondes bien différents. La Castafiore et ses bijoux, Dracula, Arsène Lupin et même James Bond sont l'objet de références plus ou moins directes. Irène Adler (surnommée « la Salope » par Moran), qui sort elle aussi de l'imagination de Conan Doyle, a droit à un traitement particulier, puisqu'elle est a l'origine d'une des nouvelles.
Les fans du grand détective seront certainement déçus de le croiser aussi peu, et peut-être vexés de constater que Moriarty le prend pour le dernier des imbéciles, mais je trouve la démarche intéressante. À défaut d'être réussie ! Bien que n'étant pas réellement un roman « steampunk », l'écriture « victorienne » et les allusions aux sciences l'en approchent, et plus particulièrement dans la nouvelle L'aventure des six malédictions. L'humour, très britannique et plutôt noir, est omniprésent, mais ne parvient pas à sauver l'ensemble d'un mortel ennui. Malgré quelques scènes d'action assez réussies, c'est long, et l'on se prend à guetter la fin du chapitre pour souffler un peu. Paradoxalement, Moran, le narrateur, est un personnage moins lisse que son pendant, le docteur Watson, ce qui laisserait présager quelque chose de plus épicé… et effectivement, le colonel se montre beaucoup plus trash que le médecin bien rangé, beaucoup moins « politiquement correct », mais indéniablement, Newman n'est pas Conan Doyle. Moriarty n'a pas l'épaisseur de Holmes et son bras droit, malgré sa verve et son côté hâbleur, ne parvient pas à susciter suffisamment d'intérêt : on en vient à se demander si ça valait vraiment le coup de s'avaler l'intégralité de l'oeuvre (qui fait dans les sept-cents pages) pour quelques morceaux de bravoure. Reste une écriture qui séduira les amateurs de steampunk et du XIXe siècle, mais qui mériterait d'être soigneusement élaguée.
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Kim Newman est un auteur d'origine britannique né en 1959 à Londres. Après avoir passé sa jeunesse dans le comté de Somerset il partit étudier l'anglais à l'Université de Sussex. Avant de prendre la plume pour écrire, il a embrassé la carrière de journaliste dans divers magazines, et reste encore aujourd'hui comme l'un des contributeurs du magazine Empire en y parlant du cinéma d'horreur. Parce que oui, l'horreur c'est le dada de Newman. C'est à l'âge de 11 ans qu'il fut marqué par le visionnage de Dracula de Tod Browning. Sa première saga Anno Dracula qui est encore publiée à ce jour a été récompensée à de nombreuses reprises. Il a également écrit des romans indépendants (Moriarty – 2011, etc) entre 1990 et 2016, et des nouvelles inédites en français.

L'histoire de Moriarty : le chien des d'Urberville imagine les jumeaux maléfiques de Sherlcok Holmes et du Dr. Watson en une et même personne : James Moriarty. C'est dans la ville lugubre et humide de Londres, que ce dernier règne en tant que maître du crime avec le colonel Sebastian Moran. Ces derniers sont missionnés par leurs clients pour toutes sortes de méfaits allant du simple larcin à l'élimination de quelqu'un sur demande. D'ailleurs attendez-vous à quelques surprises de taille sur fond de sicne-fiction par exemple !

Mais avant de parler du contenu, expliquons un peu l'historique de l'univers de Holmes par Conan Doyle. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous expliquer qui est Sherlock Holmes, cela reviendrait à vous prendre pour des poires. En étant l'un des plus grands détectives de l'univers livresques, Holmes a bien entendu des ennemis : Moran et Moriarty. le premier est un ancien militaire qui épousa très vite une carrière de criminel, et devint l'acolyte de Moriarty. Lui, est professeur que Holmes décrit comme le « Napoléon du crime ».

L'histoire débute quand le manuscrit de Moran est retrouvé et étudié par un membre de la Royal Historical Society, et se divise en sept parties. Chaque récit (assez court) est raconté du point de vue de Moran, ce qui vaudra d'y voir évoluer un langage parfois violent et franc propre à son narrateur. À travers le titre de le chien des d'Urberville, Kim Newman rend hommage au récit le chien des Baskerville certainement le plus célèbre des histoires de Holmes par Doyle.

Si le récit se veut intéressant dès le départ, il souffre toutes fois de quelques maladresses. Notamment dans la manière qu'à de s'exprimer Moran puisque c'est un personnage grossier ce qui peut rendre la lecture quelque peur déconcertante par moments. Malgré le fait que l'on ne s'attache pas vraiment au personnage, on ne peut pas nier la part de curiosité qui nous anime durant la lecture. La construction de l'histoire est répartie en sept chapitres qui laisse place à des sous-chapitres, dont la longueur est inégale. Ce détail peut parfois rendre la lecture un brin déconcertante. Toutefois, l'action reste intéressante et globalement efficace.

Il existe également de nombreux clins d'oeil aux récits de Holmes, même si certains me sont passés sous le nez sans que je ne m'en rende compte car je ne connais pas toute les oeuvres d'origines. Si j'ai apprécié le style de Newman sur Anno Dracula, dans Moriarty il est assez différent. Les étincelles que possède l'auteur à la pointe de sa plume en temps normal sont bien présentes mais moins efficaces que dans sa saga principale. Néanmoins, il est indéniable que comme pour sa saga horrifique sur les vampires, Kim Newman a effectué un travail gigantesque en amont, et cela se voit clairement malgré les quelques défauts que j'ai évoqué plus haut.

Mention spéciale à l'édition du Livre de Poche et sa couverture par Noëmie Chevalier qui est juste sublime. Des couleurs aux choix de police, chaque détail est une pure merveille pour les yeux. Bravo !

En conclusion, Moriarty : le chien des d'Urberville fut une lecture mi-figue mi-raisin que je n'ai pas détesté mais que je n'ai pas trouvé aussi éblouissante que Anno Dracula. Mais je pense que les fans de Sherlock Holmes seront content de découvrir une nouvelle version des personnages. Une lecture intéressante de par l'ambition avec laquelle s'attaque Newman à ce mythe qui continue encore aujourd'hui de plaire.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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