Le titre se traduit par « un oiseau sur le fil de fer » (ou, parfois sur la corde raide !?). L'autrice est la compagne de
Mircea Cartarescu et cela a compté lors de mon achat à un prix raisonnable ici. Je n'envisageais pas de commentaire pour signifier que cela ne valait pas la peine. Or, le prix actuel (plus de 200 euros) m'y oblige. La qualité littéraire de ce texte est plus que discutable et pourtant il est traduit (pas en français, restons calmes), alors que nombre de classiques roumains tombent chaque année dans le domaine public et dans l'oubli des Roumains eux-mêmes.
Ioana Nicolaie insiste sur la rédaction à la troisième personne et le caractère fictionnel (cf. extrait du 4ème de couverture repris dans la présentation éditeur) tout en espérant susciter l'empathie avec son oeuvrette. Pour sa vision de l'amour, celle qu'offre
Cartarescu dans « Dragostea » est bien plus poétique, quant à la notion de survie, je m'insurge sans détour. Il est temps de faire voler en éclats cette obsession de l'oppression par le communisme et voler enfin de ses propres ailes. Pour moi, le « martyr » de la survie c'est affronter par exemple le mal de Pott, écrire pour survivre et témoigner comme
Max Blecher. Tandis que le pays dont parle
Ioana Nicolaie affiche pour la même année une croissance de 4 % environs la tuberculose reste un fléau en 2016, selon les médias et les spécialistes. Et à propos de spécialistes, je ne suis pas considérée comme telle, pour mon plus grand bonheur, mais j'opine qu'un professionnel doit pouvoir traduire minimum une centaine de pages par mois. Vivement le printemps qu'on retrouve les vrais oiseaux !