Le compte à rebours est lancé puisque Daphine Lulinvega a toutes les cartes en main pour se lancer dans une connexion à la résosphère... Killee assisté par Shibo et doivent faire équipe pour le stopper avant que ne soit trop tard, ce qui nous offre moult combat dantesque contre des super-vilains cyberpunks et des créatures lovecraftiennes bien dégueulasses ! C'est super et super bien fait, même s'il faut avouer que c'est très très violent, très tragique et très sombre : noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir... Pour des raisons que la raison ignore, lors du combat avec le boss de fin la série tombe dans l'impasse philosophique et métaphysique de la Science-Fiction à ambitions intellectuelles... Soupirs...
Sans savoir que Daphine Lulinvega à échouer dans sa connexion à la résosphère, Shibo lance sa propre connexion à la résosphère (c'est comme dans "Les Princes d'Ambre" de Roger Zelazny, quand sans savoir que l'ancienne SPOILER existe encore, le prince SPOILER se lance à ses risques et périls dans la création d'un nouvelle SPOILER ^^). Son corps physique passe en chrysalide, et il en émerge un archange cyberpunk empruntant autant à Shibo qu'à Sana-kan, enceinte d'on se qui ou on ne sait quoi (les gènes de Seu arraché à Daphine Lulinvega ?) qui passe en mode Colère de Dieu et se met à tout détruire et à tuer tout le monde à commencer par le pauvre Dhomochevsky qui n'aura même pas vécu assez longtemps pour enfin assister à sa victoire...
On nous montre ensuite une nouvelle Sanhakan, qui suit les trace de Killee à partir du trou qu'il fait dans la mégastructure au nivau Vivélec...
On nous montre ensuite une Killee régénéré, qui sur les traces de Shibo, et qui en hackant une machine découvre que Sanhakan l'a rattrapé, dépassé et retrouvé de qu'est devenue Shibo.
Le mange est plus laconique que jamais et on se balade plus jamais dans des décors à la Maurits Cornelis Escher : d'où vient-on ? où va-t-on ? que veulent les personnages ? To Be Continued ???
Glénat offre un édition grand format à un manga premium qui le mérite bien, et force est de constater qu'on ressent plus que jamais la puissance et le talent de Tsutomu Nihei : ce n'est plus la même chose avec toutes ses planches vertigineuses qui t'aspirent dans leurs abîmes, ou toutes ces planches blockbustérienne qui te pète littéralement à la gueule ! Cerise sur le gâteau, on s'est enfin débarrassée des cacas graphiques de Bakayaro! qui a saboté tous les mangas de chez Glénat pendant des années et des années... Après on remplace Killy par Killee, et ça me gêne un peu comme d'autres changements de traduction dans le naming. Je suis obligé d'ajouter que certains personnages changent de sexe dans cette nouvelle édition : ça aurait fait chier les responsables de la traduction d'origine de demander confirmation du genre des uns et des autres à leurs collègues japonais avant de faire n'importe quoi ?
Commenter  J’apprécie         202
Dans ce nouveau volume, on fait face à tous les codes des tomes précédents : des questions, un monde en perdition, des personnages tout aussi perdus que nous et surtout une course contre la monte sans que l'on ne comprenne pourquoi.
Ce cinquième volume prend tout de même un petit coup de boost, un grand pas en avant avec la mise en place du final de l'oeuvre. Nos héros Killee et Shibo enchaînent les combats et les pages défilent pour laisser place à une approche plus philosophique, portée sur la réflexion et l'introspection.
Commenter  J’apprécie         20
Les volumes se succèdent lentement, et comme le sixième sera le dernier, on se prend à se demander ce que l'on y trouvera !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Que s'est-il passé vendredi 25 janvier, second jour du 46e festival international de Bande Dessinée? Récapitulatif, avec du Richard Corben, du Tsutomu Nihei, du Jérémie Moreau, et la plus vieille moule du monde!
Abonnez-vous à notre chaîne! https://www.youtube.com/user/bdangouleme/videos
Programmation et infos sur www.bdangouleme.com
ou sur les réseaux avec @bdangouleme
RAJA partenaire principal du Festival : www.raja.fr