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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Première incursion réussie dans la lecture audio avec Les canaux de Mitan d'Alex Nikolavitch et lu par Simon Jeannin.
Édité en version papier par les Moutons électriques, le livre audio de Voolume nous fait voyager de la plus belle des manières dans cette histoire envoûtante aux allures de conte mystique et mythologique.
Terres fictives et mystérieuses du Mitan, traversées par d'antiques canaux présents depuis bien avant l'arrivée des colons de l'est, nous y suivons à travers diverses aventures plusieurs personnages dont Gabriel et Suzanne, enfants du Mitan et de la petite ville de Salvi, qui bien que séparés, ont chacun choisi une vie hors du commun : Gabriel est devenu bateleur, côtoyant des personnalités au physique atypique sur une péniche peu banale, un cirque nomade. Quant à Suzanne, elle est devenue Prévôte itinérante, une sorte de police du Mitan qui enquête lorsque les autorités locales semblent impuissantes (ou indifférentes).
Au gré des jours, des mois et même des années qui s'écoulent, ils se retrouvent face à des forces mystiques sorties tout droit des mythes Chokchaws, peuple indigène du Mitan (que l'on pourrait comparer aux amérindiens), se frottant à leurs croyances et leur magie.
C'est une histoire assez courte mais qui parle de sujets très lourds sans les rendre trop pesants. La colonisation de terres étrangères, l'assimilation de peuples autochtones, l'arrivée de la technologie et l'industrialisation, la confrontation entre la tradition et la modernité, l'acceptation des différences... le tout dans un emballage résolument Dustpunk où se mélangent armes à feu, esprits ancestraux et magie ancienne.
Simon Jeannin parvient à insuffler à chacun des personnages une vraie identité grâce à sa voix parfaite pour les contes et si le rythme de lecture lent m'a au début prise au dépourvu, en quelques chapitres, je me suis facilement adaptée.
Ces 17 heures d'écoute sont passées très vite tant l'histoire est prenante et hypnotique sans jamais être brusque ou expéditive, elle semble couler doucement, au rythme du bateau-carnaval de Gabriel sur les canaux du Mitan. Découpée en 8 parties selon 8 points de vue distincts, avec un style de narration parfois très différent, nous relatent une seule odyssée : celle des transformations inéluctables d'une terre autrefois saturée de magie face à la volonté des hommes de la dompter.
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Les Canaux du Mitan d'Alex Nikolavitch est un roman qui a été édité dans le cadre de la rentrée de la fantasy des Indés de L'Imaginaire.
Essayiste et bédéiste, Alex Nikolavitch est également l'auteur de quelques romans.

Dans Les Canaux du Mitan, on part à la rencontre de Gabriel. Orphelin, il a été recueilli par le prêtre de Salvi. Dans cette bourgade perdue au milieu de nulle part, il s'ennuie ferme jusqu'au jour où un bateau-carnaval accoste. Ni une ni deux, il décide de se joindre à cette joyeuse troupe de saltimbanques qui navigue sur les canaux et vit des représentations qu'elle donne à chaque jetée d'encre. Des années plus tard, Suzanne, l'ami d'enfance de Gabriel est de retour dans le Mitan. Agent de la Prévôté, elle enquête sur une série de meurtres perpétrée sur sa terre natale. Mais toute à ses investigations, elle n'en oublie pas moins son ami disparu et se demande encore si elle le reverra un jour...

Dans Les Canaux du Mitan, Alex Nikolavitch nous immerge dans un univers singulier. Nous voici dans le Mitan, une terre sauvage traversée par de grands fleuves et parcheminée de canaux, construits, il y a bien longtemps, par les indigènes. C'est un paysage marqué par l'empreinte des colons. Au fil des héliographes leur servant de moyen de communication, des villes voient le jour ici ou là. C'est également une terre exploitée pour ses mines qui a fait l'objet d'une conquête acharnée. Pour nourrir son univers, l'auteur s'est donc clairement inspiré de la conquête de l'Ouest, conférant ainsi au récit son caractère Western fantasy. C'est un sous-genre de plus en plus plébiscité par les auteurs français comme en témoignent les sorties récentes du cycle De Bans et Barricades de Clément Bouhélier ou de la Piste des Cendres d'Emmanuel Chastellière. D'autre part, comme une partie de l'action se déroule à bord d'un bateau, cela ajoute une dimension à cet univers, celle d'être en perpétuel mouvement car il suit le cours de l'eau. C'est un cadre d'action qui me rappelle d'ailleurs le cycle des Sentiers des Astres de Stefan Platteau.

La magie qui habite ces lieux et certains de ses personnages prend sa source dans les mythes et les croyances du peuple indigène. En effet, l'esprit de leurs divinités plane sur ce roman lui conférant une aura de mystère, renforcé par ces rites relevant presque du chamanisme.

Les Canaux du Mitan, c'est aussi les destins entremêlées de héros hauts en couleurs quand on regarde du côté de l'équipage du bateau-carnaval entre son capitaine loyal, la femme à barbe ou encore le nain Mi-Portion. Mais il y a aussi des personnages attachants comme Gabriel, ce jeune garçon qui avait tant soif d'aventures ou encore Suzanne, cette femme émancipée devenue, contre vents et marées, une représentante de la loi qui arrive à s'imposer dans une société sexiste.

Ce roman, c'est un kaléidoscope de micro-récits qui dessinent au final l'histoire d'un territoire riche de légendes... suite sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Un très bon ouvrage. Difficile à lâcher. On découvre beaucoup de personnages haut en couleurs, des sortes de freaks à l'Américaine. Une plaine sillonnée de canaux qui ont une importance plus grande que ce que l'on pense. Un paysage fantastique mais qui s'approche de celui de l'Amérique sauvage au tout début de l'industrialisation, avec ses autochtones, ses mines surexploitées et la Compagnie qui les dirige d'une manière plus ou moins légale. Deux jeunes enfants vont évoluer de manière stupéfiante dans ce récit au milieu des esprits qui hantent le Mitan. Un récit onirique, sauvage, effrayant parfois. le récit de la fin d'une époque aussi.
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Premier ouvrage que je lis de cet auteur, et l'adjectif qui convient le mieux à cette première expérience de lecture c'est « surprenant ». Surprenant comme inattendu, singulier mais aussi comme remarquable.
La quatrième de couverture n'en dit pas beaucoup, à part confirmer qu'on va plonger dans un monde particulier, assez inconnu de la fantasy, avec ses propres codes et lois. J'étais perplexe mais aussi intriguée.

L'ouvrage est divisé en 8 parties, + prologue et épilogue. le roman prend son temps pour s'installer. La première partie est la plus longue, centrée sur le personnage de Gabriel enfant, qui nous fait découvrir par ses yeux d'enfants le Mitan, et ses drôles de choses (l'héliographe, le bateau carnaval, la Montagne…). C'est parfois long, mais c'est à l'image de ces étendues à perte de vue du Mitan, de la vitesse du bateau sur le canal, de la vie monotone sur le bateau : il y a une parfaite cohérence entre l'écriture et ce qui est raconté. Ce que voit, pense et ressent Gabriel est écrit dans un vocabulaire et une structure narrative assez simple, encore une parfaite cohérence entre les deux niveaux. La partie suivante centrée sur Suzanne est plus courte mais il y a dans cette partie un excellent jeu lexical sur la chasse, le chasseur et le gibier. Tout à tour chasseuse ou gibier, Suzanne évolue dans une ville plus resserrée que le Mitan, et cela se ressent aussi à l'écriture, j'ai eu une sensation d'étouffement dans cette partie (accru encore dans la troisième partie, centrée dans le Temple et chez la logeuse) et j'ai pu ressentir comme Suzanne l'étau se desserrer lors de son départ vers la plaine. Les parties suivantes sont beaucoup plus courtes, alternent encore les points de vue mais aussi les formes narratives ; journal, mais aussi introduction d'une pièce de théâtre qui nous permet de comprendre des légendes ancestrales de cet univers. Ces parties se succèdent dans un rythme et une diversité de point de vue assez vertigineuse, ce qui met en lumière l'accélération de l'intrigue en parallèle.


Il y a en fait plusieurs niveaux d'histoires dans ce livre, qui sont enchâssées et qui s'entrecroisent et c'est un régal de s'y perdre, de s'y retrouver, comme dans un labyrinthe. L'histoire de Gabriel, Suzanne, les personnages du bateau carnaval, les personnages secondaires qui évoluent autour d'eux, centrés autour de cette cohabitation avec Ke Wak dans les capitaines (un peu comme Bob dans Twin Peaks). Une enquête sur des meurtres étranges, la figure d'un vieillard qui revient dans toute l'oeuvre comme un fil d'Ariane.
Puis une Histoire plus large, aux bornes temporelles beaucoup plus étendues, allant des légendes millénaires aux récits d'anciens, et s'ouvrant vers un avenir pas encore écrit et à imaginer. Cette Histoire plus large parle de la figure du Mal, de son origine, de sa cohabitation avec les Hommes.
Se greffe une autre histoire, celle de la colonisation, de territoires exploités et de clans différents sur un territoire marqué par ces différends. Tous ces niveaux sont enchâssés mais s'entrecroisent et s'alimentent les uns les autres ; ils sont aussi construits dans une structure circulaire : on commence au Mitan, on finit au Mitan ; le récit s'ouvre sur Gabriel, et se termine sur Gabriel, mais qui entre temps a évolué, grandi, un peu comme un personnage de roman d'apprentissage.


J'ai adoré parcourir les espaces décrits.
La métaphore du courant marque l'ensemble de l'oeuvre. Dans la première partie, Gabriel est terrorisé par le fleuve, dans lequel le courant est beaucoup trop fort. C'est un passage qui détone dans cette première partie assez monotone sur le canal tranquille. On retrouve cette métaphore du courant tout au long du roman : la mort du prêtre « entraîné par le courant », la traversée du ravin racontée par d'Ambert (considéré comme une « anomalie de terrain » d'ailleurs), le « poisson arraché à sa mare » (4ème partie), le retour de Gabriel sur le fleuve dans la 8eme partie… Rigolo de noter que Gabriel crève de trouille sur un fleuve mais semble plutôt bien accepter, fataliste, Ke Wak. Concernant la Terre, on passe d'étendues sauvages à perte de vue, des plaines, qui semblent monotones (première et quatrième partie), à des villes dont les petites rues donnent l'impression d'étouffer ; on imagine assez bien des cités coloniales et paysages américains dans un Far West peuplé d'Indiens, aux alentours du Mississipi le grand fleuve de légende américain. Pas de carte donnée pour s'y repérer, l'imagination de chacun fait son oeuvre. Intéressante aussi la carte gravée sur le corps des capitaines, qui corps et âme appartiennent à la Terre.


J'ai aussi beaucoup aimé cette réflexion sur la Fantasy, ses représentations et ses codes. D'un côté D'Ambert raconte ses souvenirs de lecture dans des feuilles de chou, ou entendus par les uns et les autres… et évoque une magie et des légendes ubuesques, fantastiques, grotesques même… Et de l'autre, Suzanne se moque de cette imagination débridée (« quant à la magie, voilà une notion faite de sable ») ; et pourtant, cet univers est empreint de légendes millénaires, de croyances, de rites et de figures pas plus irréalistes finalement que les histoires auxquelles croyait d'Ambert. C'est une Fantasy très particulière, à laquelle on n'est pas habitué et finalement assez réaliste, car chaque culture actuelle est construite sur des mythologies et des légendes auxquelles elle se réfère.


J'ai adoré cette richesse de la langue et des niveaux de langage, les différents points de vue et formes narratives, la superposition d'histoires entremêlées, l'écriture imagée tout au long du texte, la construction complexe de cette oeuvre… Je pense qu'il me faudra une seconde lecture pour apprécier encore plus cette oeuvre, très riche, très singulière. J'ai l'impression d'avoir lu un livre très dense, fourni, intense, riche, alors qu'il est assez court. J'y ai passé une semaine, pour prendre le temps de comprendre, d'assimiler, d'imaginer, ce qui était décrit, narré, induit. D'autres oeuvres sont basées sur plusieurs tomes pour créer une ambiance aussi fournie. Sacré tour de génie de créer une illusion pareille en un seul ouvrage, on retrouve bien là l'écrivain magicien. C'est ce que j'attends de la littérature, et pour moi, cet ouvrage en est un merveilleux exemple.
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Quand on lit de la SFFF depuis aussi longtemps que moi, on devient mauvais public. Ce n'est ni du snobisme ni de la mauvaise volonté. On ne se laisse plus vraiment surprendre, c'est comme ça. Cela n'empêche pas de noter quel travail a fourni l'auteur, mais on apprécie de moins en moins lire, ce qui est désolant. Avec Les Canaux du Mitan, j'ai retrouvé un enthousiasme et une joie de lire qui je n'avais plus ressentis depuis tellement longtemps ! J'ai savouré cette lecture originale et intelligente, d'autant qu'Alex Nikolavitch a un très beau style.
Les Canaux du Mitan est un roman chorale dans lequel chaque partie ou presque est centrée sur un personnage différent mais dont l'histoire converge vers une seule quête : les secrets du bateau carnaval. Car si l'on s'attache au destin de certains personnages en particulier, c'est l'essence-même du bateau, sa fonction, qui est au coeur de ce fabuleux récit.

La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
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Le jeune Gabriel décide de quitter son village pour suivre les baladins sur le bateau carnaval, le long des canaux du Mitan. Une contrée bien mystérieuse : des gens disparaissent, d'zffreux massacres sont commis. Sous la houlette du capitaine, Gabriel va être entrainé bien plus loin qu'il ne le pensait.

Bien que n'étant pas amatrice de fantasy, j'ai apprécié ce roman car il m'a plongée dans un univers fascinant, et un peu effrayant : les canaux, les tavernes, les cérémonies d'initiation, on est immergé dans un monde sans pitié.

J'ai beaucoup aimé la lecture qui est faite par Simon Jeannin. Il change de voix selon les personnages, a un débit lent et posé, et la musique, en début ou en fin de chapitre, est particulièrement bien choisie.

Une belle découverte, que je recommande.

#LesCanauxduMitan #NetGalleyFrance

Merci à Netgalley France et aux éditions VOolume pour le service presse.
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C'est un livre dont j'ai eu le temps d'oublier le synopsis entre le moment de mon achat et ma lecture. Ce fut une magnifique découverte, j'ai adoré le principe de l'itinérance par les canaux fluviaux et le côté Freakshow, le tout enrobée d'une aura de mystère car si la magie semble avoir disparu de ce monde certaines puissances semblent encore le peupler.

L'histoire est très bien menée et j'ai adoré le découpage de l'histoire qui nous permet de découvrir deux univers, d'un côté la vie itinérante inspirée de la fin de l'ère des exhibitions de "monstres" dans l'Ouest Americain dans les années 30 et d'un autre côté l'atmosphère plus sombre des villes et d'une intrigue autour d'un sérial killer.

La manière dont les deux histoires s'entre-mêlent est simple mais fonctionne tellement bien!
J'ai aimé les personnages qui peuple ses pages, la manière dont le temps s'étire au fil de la vie sur l'eau et à bord du bateau Carnaval, tout comme l'évolution de Gabriel, un de nos personnages principaux et découvrir avec lui tous les mystère et la magie ancienne qui hante encore le pays alors que la science et les évolutions technologiques l'ont étouffée.
Gros coup de coeur pour le personnage de Suzanne que j'ai trouvé très bien écrit et dont j'ai adoré le caractère.

C'est un roman court mais très riche, avec un univers et une ambiance qui lui est propre et c'est un franc succès pour ma part!
J'ai été accrochée par l'écriture et la poésie du récit, tout en étant tenue en haleine par l'intrigue qui se met en place et la manière dont celle-ci est articulée.

En Bref: Ce titre fait partie de ces romans qui mérite d'être mis en lumière et d'être lu sans hésitation!
En moins de 300 pages l'auteur réussit le tour de force de créer un univers complet avec des protagonistes attachants et une intrigue prenante et bien ficelée.
Je vous le recommande vivement, c'est un petit bijou de fantasy, mêlant steampunk et western!

En plus de ça il existe en audiobook et pour en avoir écouté certaines parties, allez-y les yeux fermés, la narration est top!
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Au détour d'une page, je me suis laissée tenter par cette quatrième de couverture énigmatique. Je ne savais pas trop si je m'embarquais dans un roman dramatique ou de la fantasy, mais qu'à cela ne tienne, bercée par la voix de Simon Jeannin, j'ai laissé les mots m'emporter dans une très agréable découverte.

Le récit débute de façon abrupte par une scène de combat, très vite mise de côté par la partie 1 dont Gabriel est la voix. Une voix de jeune adolescent, un pied dans l'enfance, un pied dans l'âge adulte. Contrairement à ce que laisse imaginer le résumé, ce n'est pas tant ceux qui se trouvent sur le bateau qui pousse Gabriel à embarquer, que le sentiment d'être, comme eux, un étranger parmi les siens, une pièce rapportée qui ne trouve nul point d'attache.

Je me suis très vite attachée au jeune garçon et c'est avec plaisir que j'ai découvert avec lui le Mitan, cette contrée imaginaire où se mêlent les début de l'industrie et des croyances antiques. Les personnages gravitant autour de lui présentent autant de profils que d'histoires, et je pense que le romancier pourrait avec facilité écrire une nouvelle pour chacun d'entre eux. le mystère qui les entoure tient sans mal le lecteur en haleine.

Si j'ai été déroutée par le changement de point de vue de la deuxième partie (il est toujours difficile de laisser un personnage auquel on s'est attaché), je me suis rapidement replongée dans le récit, nouant les fils au fur et à mesure que l'écrivain les distille. Car plus que du roman, les canaux du Mitan, tient un peu de l'épopée : ce sont plusieurs récits et histoires qui se croisent, se mélangent, se lient et se défont. Les mises en abîmes sont toujours bien placées dans le récit et offrent au lecteur, les réponses ou les questions qui pourrait lui manquer.

Alex Nikolavtch signe donc là un très bon roman qui m'a donné envie de découvrir ses autres titres.

Si je ne devais retenir qu'un seul défaut de mon expérience, ce serait du côté de l'audio. En effet, il y a dans le récit un grand nombre de personnages, et il n'a pas toujours été possible pour Simon Jeannin de leur donner à tous une voix propre. Il y a donc certains passages qui sont un peu plus difficile à suivre.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Les canaux du Mitan, c'est autant une histoire d'esprit qu'une aventure d'humains, le tout dans un décor exotique au folklore très riche. J'ai passé un très bon moment avec ce roman qui raconte le parcours de personnages atypiques, dont les destins se croisent et s'entrecroisent, et qui tentent ensemble de comprendre le monde dans lequel ils vivent. J'ai adoré rêver d'aventures avec eux, et ils ont su m'émouvoir à leur manière.
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Au détour d'un rayon , je me retrouve face à face avec cette couverture très intriguante. Je le prend, lis le résumé qui est encore plus intriguant ! Je décide donc de le prendre.

Je me retrouve plongé dans un univers particulier, avec des personnages particuliers, sur un bateau carnaval naviguant sur des canaux 🤨

L'histoire se met en place petit à petit. On retrouve le point de vu de plusieurs personnages, mais principalement Gabriel, jeune au départ, puis des années plus tard, vivant sur le bateau carnaval.
Il y a également Suzanne , que j'ai beaucoup apprécié.
Les peronnages sont très bien travaillés, ils sont complexes et parfois difficiles à cerner pour ma part.
Dès le départ, on sent que quelque chose se trame avec le bateau, et ses occupants.

L'univers est très intéressant, il mêle technologie et (re) découverte des terres ancestrales.Des technologies fonctionnant au gaz , un héliographe fonctionnant par signaux lumineux ? 🤪J'ai adoré tout l'univers, extrêmement bien travaillé et très intéressant.J'etais un peu dans un western, des chevaux , des armes à feu , des hommes sexistes ( sisi, encore..).

La magie y est présente, sous forme de rites anciens, forts et puissants et de l'esprit de Ke-Wak.. Certains passages sont très angoissants.

Le début est un peu lent, il y a quelques longueurs mais une fois passé... la deuxième partie est vraiment géniale !!

Je n'en dis pas plus, car je pense qu'il faut le découvrir par soi-même :)
Pour moi, ce roman est un ovni 🤣 je n'ai rien lu de similaire, et je suis vraiment ravie de l'avoir découvert.
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