Dans les brumes de Capelans

Olivier NOREK est l'un de mes auteurs de polars français préférés, je dévore tous ses livres depuis que je l'ai découvert, j'avais adoré la trilogie avec le Capitaine COSTE, aussi j'ai été très heureux qu'il reprenne du service.
Je n'ai pas été déçu, car je l'ai retrouvé très fragilisé, toujours en proie au doute quant à la façon d'exercer au mieux sa mission, très humain aussi.
Les personnages sont tous très bien décrits, physiquement comme psychologiquement, même ceux qui sont un peu en marge de l'histoire, ce qui est assez rare pour être souligné.
L'histoire est très prenante, je me suis laissé porter par la traque du prédateur, jusqu'au final époustouflant.
Situer ce roman dans l'archipel De Saint-Pierre et Miquelon est une très bonne idée, car j'ai été complètement dépaysé, je connaissais très peu ce petit bout de France, et j'en ai appris beaucoup avec ce roman, notammment sur son titre.
Un excellent polar à mon avis

une belle intrigue, un rythme maitrisé, même si on devine le dénouement la construction maintient le suspens. On a un peu de difficulté à croire en la bêtise du flic lors de la confrontation armée mais la perfection n'est pas de ce monde. Bref en habitué des polars je m'attendais à 90% des rebondissements mais je suis quand même content de ma lecture.

Ma lecture terminée, il me semble évident que Dans les brumes de Capelans n'est pas qu'un polar ; c'est bien plus que cela.

Il y a bien sûr une intrigue et une enquête policière toujours aussi bien ficelée qui vous fait dévorer ce livre, mais je termine ce roman en ayant l'impression qu'il s'y cache autre chose, un questionnement qui m'a tenu tout le long : Sommes-nous tous le monstre de quelqu'un ? Etre heureux c'est pour les autres ?

Olivier Norek depuis le début de sa série 93 arrive à nous donner des maux de ventre ; on ressent, on souffre, on s'angoisse avec et pour ce Coste, on espère aussi, beaucoup. Ils sont rares ces auteurs qui nous poussent à une telle empathie.

Après avoir obtenu la reconnaissance de ses paires avec ses deux premiers romans mettant en scène son héros Victor Coste, Olivier Norek s'est éloigné de son personnage favori pour des livres beaucoup plus engagés. Mais de nombreux lecteurs ont été légèrement déçus de ne pas retrouver la force de l'histoire, l'uppercut qu'il recevait à chaque fin de livre.

Il semblerait que l'auteur ait entendu leur requête en leur offrant une nouvelle aventure du Capitaine Coste. Mais ne compter pas replonger dans la banlieue parisienne et découvrir de nouvelles magouilles, cette fois-ci vous irez de l'autre côté de l'Atlantique, au large du Canada, à Saint-Pierre-et-Miquelon où la météo est propice à créer une ambiance étouffante, cloisonnée, sorte de chambre close en plein air.

Si la puissance du roman n'est pas au niveau des deux premiers , c'est un plaisir de retrouver le Capitaine Coste, de le voir fragiliser, douter, se chercher une nouvelle raison d'endosser l'habit de flic.

Et puis le final est tout simplement génial, ..... mais malheureusement impossible d'en dire plus sans vous divulgâcher.
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Contrairement à beaucoup, je ne suis pas une inconditionnelle de Norek, mais ce roman m'a fait complètement changer d'avis. Diabolique, bien écrit, avec un rebondissement admirable dans l'épilogue, j'ai adoré ! Je ne peux que vous recommander cet excellent luvre !

L'histoire :
Le grand retour du capitaine Coste. 
Une île de l'Atlantique, battue par les vents, le brouillard et la neige... 
Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense... 
Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles... 
La jeune femme qu'il y garde enfermée... Et le monstre qui les traque.

Le grand retour du Capitaine Coste, une très bonne nouvelle vu que j'ai terminé la trilogie Code 93 le mois dernier et ça avait été crescendo !

Ici, notre Capitaine n'est plus commandant à la PJ, après ce qu'il s'est passé sur sa dernière affaire il a décider de partir sur une île de l'atlantique, battue par les vents, le brouillard et la neige. Il réside dans une maison protégée, une forteresse imprenable protegee par des vitres pare-balles où ses missions sont classées secret defence...
Depuis dix ans un monstre sévis sur le continent, il enlevé des jeunes filles. A ce jour deux ont été retrouvé, une décédée et une en vie dont Victor Coste va devoir garder sous protection, avec le monstre qui les traque ...

J'ai aimé la trilogie, en me disant je préfère Territoires à code 93, puis en me disant mon préféré est Surtensions et maintenant je peux dire que j'ai encore préféré ce roman.

J'étais très contente de retrouver Victor, des les premières pages, Olivier Norek nous entraîne dans son histoire.

Une i trigue très bien menées, des rebondissements qui s'enchaînent et avec eux plusieurs retournements de situations.

Les chapitres courts alternent les différents protagonistes. On y suit Coste et Anna avec les habitants de cette île, et de l'autre côté on suit l'enquête qui avance un peu plus depuis les dix ans que ça dure.

Victor Coste est vraiment un personnage marquant, que l'on oublie pas après sa lecture. C'est un homme détruit par ce qu'il a vécu mais toujours debout !

Je ne peux que vous conseiller ce roman, après avoir lu la trilogie pour bien suivre l'évolution des personnages.





Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveugle.

Si j'ai trouvé le début un peu lent à se mettre en place, une fois prise dans les brumes de Capelans... impossible pour moi de lâcher ce page turner !

Personnage au combien emblématique du polar français, le capitaine Coste revient enfin. Un Coste tout abîmé ( qu'on a envie de réparer), plus fragile mais fidèle à lui-même, toujours aussi grande gueule, et avec des couilles !!

Terriblement addictif, la tension monte progressivement et l'atmosphère angoissante met nos coeurs de lectrices à rude épreuve. ( Mais je vais pas "divulgacher" 😜).

Plus machiavélique que jamais...l'art de la manipulation au plus haut sommet. Un thriller haletant et un retour plus que réussi pour Coste !
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Comme les 3 autres, ce tome a été écoulu (parfaite interprétation). Ce n'est pas mon préféré des 4,mais ça reste du bon Norek, tout est bien écrit, une bonne intrigue (avec 2 - 3 sueurs froides par moment), et tristounet de quitter Coste après ces 4 aventures.

Quand j'ai appris que Victor Coste reprenait du service, j'étais aux anges. Ayant adoré la trilogie lue presque d'une traite il y a deux ans avec les copines. Pour son grand retour, on prend les mêmes et on recommence.

Enfin, les mêmes ou presque. Parce que les années ont passé, et Coste a changé. On le retrouve à des milliers de kilomètres de Paris, sur une petite île isolée et froide recouverte deux semaines par an de brumes épaisses, créant un climat froid et hostile. Mais idéal pour se terrer dans sa tanière et se faire oublier. Après Surtensions, Victor avait besoin de ça pour se reconstruire. Tout redémarrer ailleurs, sans attaches et sans possibilité de souffrir.

Victor a fui à l'autre bout du monde mais en grattant un peu la carapace, on finit par retrouver le capitaine que l'on a tant aimé. Pourtant, l'ambiance est totalement différente ici. Fini les courses poursuites allemandes dans le 93, les fusillades et les petits voyous, place à une safe-house à Saint-Pierre-et-Miquelon. Un univers que je ne connaissais pas mais que j'ai aimé découvrir ici avec la justesse et la précision de Norek. le tout dans une atmosphère froide et oppressante. Sous certains aspects, ce nouveau roman pourrait s'apparenter à un polar nordique.

Mais si l'action est bien présente, on joue ici davantage avec la psychologie des personnages. A travers eux, l'auteur nous malmène, nous manipule, comme il sait si bien le faire. Et ça marche jusqu'à la toute fin qui m'a plu et que je n'avais pas vu venir.

On pourrait croire qu'il s'agit d'un nouvel univers, tant tout est différent et nouveau. Malgré tout, je vous conseille vraiment de lire la trilogie avant de vous plonger dans celui-ci. Pour comprendre les ficelles, la personnalité de Coste et apprécier davantage cette nouvelle enquête. Contrairement à beaucoup, elle ne détrône pas la trilogie dans mon coeur, il faut dire que la barre était placée vraiment très, très haut. Mais je suis ravie d'avoir eu des nouvelles de ce capitaine que j'avais adoré.

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Je ne rate JAMAIS une sortie d'un roman d'Olivier Norek alors celui-ci était un peu attendu comme le Messie surtout lorsqu'on a encore dans la tête le final de « Surtensions ». Avant d'entamer « Dans les brumes de Capelans », je m'étais préparée en relisant scrupuleusement la trilogie 93 qui est encore plus savoureuse en deuxième lecture. J'attendais beaucoup du retour du personnage principal Victor Coste qui ressurgit six ans après sa dernière enquête. Et il faut dire que je n'ai pas été déçue, bien au contraire. L'auteur nous emmène sur les terres De Saint Pierre et Miquelon où l'on retrouve un Victor Coste encore fortement impacté par les évènements de « Surtensions ». Comme toujours, l'enquête est passionnante et originale. Mais ce que j'ai sans nul doute aimé le plus dans ce nouvel opus, c'est la manière minutieuse avec laquelle Olivier Norek nous parle de son personnage et l'introspection qu'il nous propose. Car outre l'enquête passionnante, c'est le soin que l'auteur a pris pour définir la psychologie des personnages qui m'a le plus marqué. Encore une fois, Olivier Norek sort des sentiers communs et se renouvelle avec brio pour le plus grand plaisir de ses lecteurs et lectrices.