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sur 3330 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Si l'idée de base est intéressante et louable.. aujourd'hui l'écologie est plus qu'importante, elle est vitale. Même si politiquement parlant, l'écologie c'est du grand n'importe quoi...car je pense qu'une écologie punitive n'arrangera rien a part peut être nous délester de quelques deniers supplémentaires. L'écologie doit être travaillée et bien pensée... Alors quand on vient m'en parler de la façon dont Olivier Norek le fait malheureusement ça ne me parle pas, mais alors pas du tout.

L'écriture de l'auteur est toujours formidable. Rien a redire là dessus.
Mais j'ai très peu de sympathie pour les terroristes. Et plus on avance dans le temps et pire c'est. Donc je n'ai pas aimé ses personnages, je n'ai pas adhéré a sa démarche, je n'ai pas apprécié ses explications ni ses argumentaires.

Je me dis que sur ce coup ci, Olivier Norek s'est doublement planté. L'histoire est moyenne et malheureusement peu intéressante. Et puis si la volonté de l'auteur est de nous faire réfléchir ou de nous faire nous intéresser un peu plus a l'écologie c'est loupé aussi en ce qui me concerne .
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Diane Meyer, psycho criminologue à Nanterre et Nathan Modis, capitaine au 36, sont en charge respectivement de profiler et de trouver celui qui est en train de prendre en otage le nouveau PDG de Total.

La particularité de cette prise d'otage, c'est que le ravisseur ne veut rien pour lui.
Son but n'est certainement pas de conserver l'argent qu'il demande. Celui-ci devra servir de caution, pour faire changer total de stratégie industrielle et aller vers une transition écologique.
Et si c'est bien le cas, l'argent lui sera rendu.

Difficile dans ces conditions de faire de ce preneur d'otage, qui diffuse en direct sur internet les images de sa victime, l'ennemi public numéro 1.

Au contraire, plus le temps avance et plus les internautes s'identifient et le soutiennent, voire passent à l'acte eux aussi.

Lui, en tout cas, est prêt à aller jusqu'au bout.

A mon avis :
Et nous voilà plongés avec ce roman policier dans la longue liste des perturbations écologiques créées par l'homme et qui font déjà de notre planète un enfer où meurent chaque jour des enfants innocents (les champs pétrolifères, la pollution atmosphérique...).

Et avec elle, son cortège d'évènements naturels causés par le réchauffement climatique (les ours affamés sur la banquise, les pluies de grêlons en France, les inondations en Inde...).

Voici donc qu'Olivier Norek se transforme en pseudo lanceur d'alerte, voire en donneur de leçons, même s'il prend bien soin de nommer les références bibliographiques sur lesquelles il s'appuie. Bon... pourquoi pas, si on retrouve les recettes de ce qui a fait son succès : de l'action, du rythme, du suspense...

Mais rien de tout cela dans ce nouveau roman.
En parallèle de l'histoire principale, bien plate, on visite le monde et ses affres, dans le seul but de bien nous faire comprendre que l'homme est responsable des calamités qu'il subit aujourd'hui, de la pollution des grandes villes à la montée des eaux sur les ilots du Pacifique.

D'une part on nous en rebat suffisamment les oreilles dans les journaux pour ne pas l'ignorer (donc on ne découvre pas grand chose de nouveau de ce point de vue), et d'autre part, ça ne fait pas avancer beaucoup le récit lui-même et finalement ça n'apporte pas grand chose de concret.

Dans un style moins percutant que d'habitude, avec un scénario brouillon, mal fagoté, et avec des extraits parfois benêts, on a du mal à entrer complètement dans ce roman, heureusement assez court, pour ne pas dire bâclé.

En lisant les remerciements à la fin de l'ouvrage, on peut y trouver un indice sur l'état d'esprit de l'auteur en amont de l'écriture de ce roman : "je remercie P.B., confrère de plume et médecin urgentiste, qui m'a guéri du syndrome de la page blanche".

Sans vouloir jeter l'opprobre sur l'un de nos grands écrivains de polars français, on peut légitimement se demander s'il ne s'agit pas là d'un bouquin vite torché de la part d'un auteur en manque d'inspiration, pour répondre aux exigences de la maison d'édition, et qui finalement n'a pas eu le temps de murir, de s'étoffer, de se complexifier et de se rendre bien plus intéressant.

Dommage, car jusque là, on avait été habitué à beaucoup mieux.


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Deux étoiles, c'est largement payé pour ce pseudo polar écologique, au scénario invraisemblable au long duquel Olivier Norek distille des informations sur les malheurs de la planète, proposant même, en complément de lecture, des références de citations sur le thème abordé.

Si Norek est bon dans le véritable polar, il sombre dans le mélo lorsqu'il veut aborder des faits de société pourtant dramatiques, j'avais ressenti la même impression en lisant "Entre deux mondes".

Ses personnages sont construits sur des clichés, même la douleur du couple qui perd un enfant à la naissance ne génère pas d'émotion, Norek essaie de les entasser, les émotions, avec les fosses communes en Afrique, les acides qui tuent, l'air parisien empli de particules fines, mais vraiment, pour ma part, cela ne prend pas.

Même le dénouement est d'une banalité à mourir, les méchants sont toujours là, mais grâce à Norek ses héros croient améliorer le monde.

Vraiment aucun "Impact" d'intérêt pour cette accumulation de malheurs écologiques qui ne me semble pas vraiment servir l'écologie.
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Ce livre n'est pas un roman policier, ni un thriller, c'est une tribune de terrorisme écologique.

Et ce constat participe à une grande déception envers un auteur que j'attendais plutôt dans le réalisme de ses magnifiques romans noirs et sociaux.

L'écologie est un sujet actuel, incontournable et compliqué.
Une prise de conscience générale est certes nécessaire. Et l'implication littéraire dans cette thématique est louable. Mais bien que basée sur une documentation utilisée avec une studieuse application, cette lecture n'a pas produit le plaisir des livres précédents.

C'est comme un gros pudding un peu trop garni de poncifs exagérés et contrevérités. Les personnages sont tout juste travaillés, à peine visibles dans une monde de bons et méchants en classification basique de réseaux sociaux. L'argumentaire juridique à charge est sans subtilité.
Et que dire de cette finale, gentillette et affligeante...

Le tout apparaît sans nuance, hésitant entre le sérieux du propos et un réel manque d'inspiration de fiction.
Je me suis fermement ennuyée
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Je ne m'attendais pas à un tel roman de la part d'Olivier Norek. Ses précédents polars m'avaient plutôt bien plu, sauf " Entre deux mondes.
"Impact" n'est pas un polar classique, ni un thriller. Il s'agit davantage d'un cri d'alarme sur la planète qui meurt, à cause de l'humanité.
On a un peu l'impression d'une conférence sur l'écologie. C'est très manichéen et moralisateur.
La partie discours écologique prend trop de place par rapport aux personnages d'éco-terroriste et des policiers. Ceux-ci existent à peine et ne servent pas à grand chose.
Je n'ai pas aimé du tout mais c'est juste mon avis !
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Comme le dernier Maxime Chattam, j'attendais également le nouvel Olivier Norek avec impatience. Résultat : déception.
Alors, on apprend beaucoup de choses sur l'écologie et l'environnement, et la bibliographie est bien fournie pour approfondir les sujets abordés. Ok, on comprend que l'humanité détruit la planète et que si on ne change rien, on court à notre perte.
Mais à côté de ça, tout l'aspect romanesque est inutile, et est simplement bricolé pour faire digérer au lecteur tous les arguments écologiques. J'ai beau avoir dévoré les précédents romans de l'auteur, mais celui-ci, je n'accroche pas.
J'ai lu pas mal de romans policiers basés sur des faits scientifiques, comme des Thilliez par exemple. Dans ces cas-là, le roman était majoritaire face aux aspects scientifiques. La science venait donner des bases à l'histoire, du réel. Dans le cas d'Impact, malheureusement, l'équilibre n'est pas respecté, et on se sent finalement un peu floués.
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Haaaaaa, Olivier Norek… L'un de mes auteurs préférés depuis que j'ai découvert sa plume avec le percutant « Entre deux mondes« … Imaginez mon immense joie lorsque j'ai eu la chance de recevoir une édition non-corrigée de son dernier-né, à lire avant sa sortie et ce, parce que j'ai eu la chance d'être jurée pour le « Grand Prix Iris Noir de Bruxelles » ! Jusqu'ici, j'ai aimé l'ensemble de ses romans, et je n'avais que très peu de doutes sur la lecture de ce mystérieux « Impact »…

La lecture commence, je ne sais pas encore où va l'auteur, mais sa plume a déjà cette urgence à projeter dans une action immédiate. Je me dis que ça démarre bien et que je vais tourner les pages avec frénésie. Puis on rentre dans le vif du sujet : Virgil Solal a vécu un drame personnel. Ce drame, c'est notre monde industriel qui en est responsable. L'écologie est une urgence vitale pour l'espèce humaine, et Virgil Solal va partir en croisade pour réveiller les consciences. Pour adresser son message au plus grand nombre, il va entrer en guerre contre notre système lui-même.

Oups ! Problème ! Si je pense qu'il y a urgence à sauver notre planète et à agir pour l'environnement ? Oui, carrément, la meilleure preuve étant que j'en ai fait mon métier ! Si je pense que l'auteur a raison d'attirer l'attention sur ce problème ? Assurément, l'écriture est son arme… Si je pense qu'il l'a bien fait ? Honnêtement, et même s'il m'en coûte de le confier, je pense que non. Et je le pense parce que, durant ma lecture, j'ai ressenti un manque total d'objectivité par rapport aux efforts que certains industriels déploient pour mettre en place des solutions d'économie d'énergie, pour valoriser l'utilisation d'énergies renouvelables, pour sensibiliser leurs collaborateurs.

Alors, si je ne doute pas un seul instant du bien-fondé de chaque idée et de chaque fait mis en avant dans le livre d'Olivier Norek, j'ai clairement regretté que la situation soit aussi peu nuancée. Bien sûr, le personnage de Virgil Solal ne permettait pas cette nuance. Mais cela m'a manqué. Et à tous les lecteurs concernés qui ont pris en plein coeur le message de l'auteur (et c'est une bonne chose !), j'aimerais rappeler ceci : l'industrie existe notamment pour satisfaire nos besoins de consommateurs ! Prendre conscience de cela, faire des choses, chacun à notre niveau, aussi petit soit-il, est très important. Nous sommes tous responsables. Dans notre jargon d'auditeurs, on appelle cela devenir un consomm'acteur, et cette notion est tout aussi importante à l'échelle industrielle qu'à l'échelle privée.

Si je ne doute à aucun moment du fait que certains leaders de gros groupes n'ont de cesse de faire fructifier leurs dividendes, je peux contrebalancer en vous disant que moi, sur le terrain, je me bats aux côtés d'hommes et de femmes, directeurs de sites, responsables de maintenance ou de production, qui sont, eux, des êtres humains avec des enfants, conscients qu'il est urgent d'agir. Je voulais donc juste nuancer et rappeler que tous les industriels ne sont pas des monstres et que beaucoup agissent en toute discrétion. Je le sais parce qu'ils agissent parfois avec moi, parfois avec mes confrères. Tout n'est pas entre leurs mains. C'est aussi dans les nôtres !

Mais voilà, même ma chronique prend des allures de plaidoyer pour mon boulot et je me sens obligée de défendre mon travail et mes clients ! de passer en « mode taf » alors que je lis avant tout pour changer d'air ! Et si j'adore apprendre des choses en lisant (et ce fut le cas ici), j'aime pourtant que cela se glisse de manière plus subtile. Hors ici, j'ai eu le sentiment que l'enquête n'était qu'un prétexte pour lancer un message, même si celui-ci est utile et que les enjeux sont indiscutablement réels !

Je suis donc, à mon grand regret, totalement passée à côté de ce livre, que j'ai lu sur la défensive. Alors pour conclure, je vous invite à lire les nombreuses critiques élogieuses de mes amis blogueurs ou mieux, à vous faire votre propre avis en lisant ce livre, car quoi que j'en dise, le seul avis qui compte, c'est sans conteste le vôtre !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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La preuve à mes yeux que les meilleures intentions du monde ne font pas forcément les bons livres ! Pour illustrer le mélange des genres, "Impact" ferait parfaitement l'affaire, ce roman étant bien davantage un manifeste écologique qu'un polar. Qu'il me soit permis de douter que le support du roman pour diffuser des idées et des informations certes pertinentes soit ici le mieux indiqué ...
Peut-être une intrigue plus consistante et des personnages mieux campés auraient-ils rendu ma lecture moins pénible même si je crains que cette fin à l'eau de rose en ait annihilé les effets positifs.
Dommage de considérer que la vingtaine de pages de références à la fin du roman m'auraient suffi en guise de message, m'épargnant ainsi une lecture qui ne m'aura procuré aucun plaisir.
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Virgil SOLAL a perdu sa fille à cause de la pollution, il décide de rentrer en guerre avec les plus grands.

L'histoire de ce flic et cette psy face à ce Virgil m'as plutôt plu. Je trouve que les personnages sont bien travaillés, Mais tout de suite j'ai ressenti que c'était beaucoup trop, absolument invraisemblable, c'est le point négatif de ce roman.

Après de long en large, on parle d'écologie et c'est le prétexte du personnage principal pour étayer ses actions. J'ai trouvé cela intéressant, mais encore par rapport au fil de l'histoire cela sonne faux, je n'ai pas réussi a vraiment à croire à l'histoire qui nous racontent.

Il y a de très bons livres sur l'écologie, mais prendre le cadre une enquête policière et surtout de écoterrorisme c'est un peu spécial et ça n'as pas marcher avec moi.

C'est mon 6éme livre de l'auteur, je suis assez fana de la trilogie Costes et aussi beaucoup aimer Entre deux mondes, par contre Surface, je me suis beaucoup ennuyé. Pour celui-ci je l'ai lu assez vite, en deux jours, j'ai retrouvé l'addiction d'une enquête et le suspens que j'aimais tant chez les enquêtes de l'équipe de Costes.

Donc tout n'est pas négatif, mais pour moi c'était juste un peu trop tirée par les cheveux, c'est complétement irréel, j'ai compris que la planète est en danger et tout ce qui s'en suis. Mais toute la trame était beaucoup trop exagérée par rapport au sujet.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Très mitigée...

L'écologie vu et écrite par Olivier Norek, cela aurait du fonctionner. Car après être tombée sous le charme d'entre deux rives, je me sentais prête à plonger totalement et pleinement dans ce thriller écologiste.

Malheureusement, ça ne prends pas. le premier tiers du livre se laisse lire. Mais déjà un premier point m'interroge, pourquoi diable vouloir inclure des flics dans ce livre si ce n'est pour s'en servir aussi peu ? Ils sont spectateurs des choses, passifs, et franchement ils subissent l'histoire tout autant que le lecteur.

Du coup cela rends les personnages peu attractif. J'ai eu du mal à m'accrocher à eux tant ils sont spectateurs et passifs, et si j'ai pu ressentir une réelle ambiguïté morale envers Solal dans ce premier tiers du livre, la suite m'a quelque peu plombé.

J'ai eu l'impression par la suite de subir l'écriture moralisatrice de Olivier Norek. Les longs monologues de l'avocat me semblent hors récit, car ils n'apportent rien à l'histoire, ils alourdissent le récit et m'ont rendue la lecture franchement pénible.

La fin me semble précipitée, et elle ne réponds en rien à mes attentes.

Je ressort de cette lecture quelque peu déçue, car je m'attendais à embraser la cause de Solal, à me sentir tirailler par le choix de Diane. Je pensais ressortir de cette lecture grandit, mais j'en ressort presque honteuse; comme un enfant venant de subir un savon par un adulte.

Je dois pourtant, souligné le point fort de ce roman, histoire de conclure sur une note positive : l'humour. J'ai rit, et ça m'a fait du bien ;-)

En bref, un livre qui m'aurait sans doute emballée si ce n'étais pas censé être une enquête.... Car ce live relève à mon sens plus du récit, du témoignage, mais certainement pas d'une enquête d'Olivier Norek.

Belles lectures à tous.

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