C'est la première fois que je lis un polar d'
Olivier Norek. Cet auteur français, largement plébiscité par les critiques, a remporté de nombreux prix pour ses écrits : Prix Relay des Voyageurs Lecteurs en 2019, prix des Maisons de la Presse catégorie roman en 2019, ou encore Grand Prix des lectrices Elle catégorie policiers en 2017. Sans même lire le résumé, j'ai débuté ma lecture, en sachant que je passerai un bon moment.
Bien que certains des personnages soient récurrents dans les polars d'
Olivier Norek, ils peuvent se lire indépendamment, cela n'entache pas la lecture. Dans
Surtensions, le capitaine Coste et son équipe sont confrontés au kidnapping de David Sebag, puis à son assassinat. Après enquête, ils arrivent à mettre la main sur le coupable et ses complices. Placés en détention, le chef de file est néanmoins libéré quelques jours après, en raison d'un vol de scellés au tribunal de grande instance. Un coup parfait, réalisé en plein coeur du sanctuaire des policiers. Irrités par cette infiltration, mais aussi par le vol des preuves qui permettent la libération de certains détenus, ils se questionnent longuement sur le lien qui unit les différentes affaires.
J'ai beaucoup aimé le rythme donné au récit. L'enquête avance à cent à l'heure, sans trêve, que ce soit pour les policiers, ou les lecteurs, tenus en haleine du début à la fin. Une mention particulière à la première partie du récit, qui axe sur les conditions d'incarcération des détenus. J'ai été littéralement emballée par les descriptions détaillées, qui m'ont plongé dans un milieu qui m'est inconnu, mais que je suppose être présenté de façon totalement réaliste. La violence est omniprésente, la peur, les trafics, mais aussi la folie, qui guette chaque détenu. Les plus faibles n'ont pas leur place là-bas, à l'instar de Nunzio, rabaissé, humilité, insulté, sans moyen de défense possible.
En revanche, j'ai beaucoup moins accroché aux personnages, notamment aux policiers. Sans doute est-ce le fait que je n'ai lu que ce tome-ci, qui est le troisième opus de la saga (qui peuvent se lire indépendamment, je le rappelle). Les protagonistes sont sans doute plus développés dans les premiers et un peu abandonnés ensuite. Il n'y a que les malfrats que j'ai appréciés. Alex, la tête de groupe, au tempérament de façade autoritaire, mais douce à l'intérieur, accompagnée de ses acolytes, Dorian, Rhinocéros et Fabien.
Un roman noir, à la tension permanente, à l'intrigue emplie de scènes d'actions violentes. J'ai beaucoup aimé le rythme soutenu de l'histoire, mais j'ai moins accroché aux personnages.
Lien :
https://analire.wordpress.co..