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3,8

sur 1926 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sans être férue de ses histoires, j'aime lire les livres d'Amélie Nothomb de temps en temps, le dernier étant en date " le crime du comte Neuville ", un conte trés plaisant.
À cette rentrée littéraire, elle nous revient avec un autre conte, nettement moins bon, qui se passe dans les années 70 et plus, en province. Elle nous campe ici un caractère féminin cruel, Marie, la déesse, qui ne vous laissera pas indifférent. Son bonheur est " susciter l'envie d'autrui". Face à elle un bébé, une petite fille, sa fille, Diane. Leur relation ? un peu compliquée. le bébé me rappelle vaguement le foetus de McEwan, à ce stade-là, l'un vaut l'autre.........bon, ce n'est que le début, ca va se corser grave par la suite.....

Ce qui me frappe chez Nothomb c'est son apparence physique et médiatique qui correspond parfaitement à tout ses personnages qu'on dirait des caractères de théâtre, très typés, qui n'existent que le temps de la représentation, dans un climat sec et froid, avec un style d'écriture qui renforce cette ambiance d'artifice. Les personnages, les thèmes principaux , la jalousie, la trahison, le manque affectif, "l'amitié",.........tout est brossé sommairement. Ma remarque n'est pas négative car finalement je trouve que c'est réussi puisque ca débouche sur une lecture facile non dépourvue d'intérêt. De temps en temps ça fait plaisir, trop souvent ca entraînerait la paresse pour des lectures plus profondes.

"Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie." Alfred de Musset
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Comment une mère peut elle être jalouse de son propre enfant ?

C'est là le thème du nouveau roman Nothomb cuvée 2017.

Il y a longtemps que je ne lisais plus Amélie, trop déçu par certains ouvrages et ayant trop aimé son Hygiène de l'Assassin pour me risquer à finir par la détester !

Pourtant, cette fois, je me retrouve à la lire, après de longues années et j'ai passé un plutôt bon moment.

Amélie Nothomb va à l'essentiel dans cette fable cruelle. Elle raconte la destinée de Diane qui grandira dans cette pleine conscience de la jalousie qu'éprouve sa propre mère à son égard.

C'est du Nothomb, ça se lit vite et bien. Les personnages sont un peu déglingués et l'écrivain superstar va analyser ce qu'est la jalousie, le mépris en une prose agréable même si pour moi pas inoubliable.

Je continuerai à lire un Nothomb de ci, de là, pour continuer à apprécier en évitant consciencieusement l'indigestion due à la parution d'un livre à chaque rentrée littéraire.
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Histoires de mère, de filles, de rendez-vous ratés, d'incompréhension, plantés ça et là dans un récit qui emprunte à la forme des contes classiques

La construction est peu originale : on suit les générations qui héritent inexorablement des bévues des précédentes, les personnages sont successivement abandonnés au profit de leur descendance : tout cela crée un climat peu propice à l'attachement, d'autant que les portraits sont taillés à la hache, sans nuance et avec très peu d'affects. Si ce style marchait parfaitement dans les romans du début de l'ère Nothomb, Métaphysique des tubes ou Stupeur et tremblements, c'est ici beaucoup moins efficace.

A distance de la lecture (à peine une dizaine de jours), il ne m'en reste déjà qu'une vague impression globale, rien ne vient éveiller des faits marquants dans ma mémoire. On a beaucoup parlé de jalousie comme thème central, il me semble plutôt avoir eu affaire à des personnages très auto-centrés et mus par un objectif unique : paraître. Autobiographique? :

"Quelle merveille ce champagne! du Deutz? Oui, je le reconnaitrais entre mille. Je dis toujours que le but de la vie, c'est de boire de grands champagnes".


Amélie Nothomb est elle-même un personnage de roman, aux apparitions rythmées par la rentrée de septembre. le style est très personnel, mais le style ne fait pas tout. le cru 2017 ne fera pas parti des millésimes exceptionnels.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Comme chaque année depuis vingt-cinq ans, Amélie Nothomb sort un nouveau roman pour la rentrée littéraire. Cette année elle propose « Frappe-toi le coeur », un très court roman sur la relation mère-fille.

En commençant ma lecture je me suis demandé si l'auteur nous emmenait encore dans un conte de fées. Si après avoir revisité « Riquet à la houppe » l'année dernière, elle nous faisait faire cette fois-ci un petit tour dans « Cendrillon » ou « Blanche Neige ». Et bien non !
L'histoire est celle de Diane en manque d'affection de sa mère, Marie, une mère méprisante, égoïste mais surtout jalouses.
À travers cette histoire l'auteur nous parle de maternité, d'amour, de mépris, de jalousie mais aussi des dégâts que peuvent causer certaine relation parent-enfant. du rôle de la femme dans notre société.

On retrouve le style Amélie Nothomb mais l'écriture est beaucoup plus épurée, les personnages sont plus précis, plus aboutis. Amélie Nothomb signe ici un très bon roman. Un bon cru !
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Le point commun entre Amélie Nothomb et Jean D'Ormesson, c'est qu'en principe, je lis un de leurs livres chaque été.
Avec « Frappe-toi le coeur », j'ai passé un bon moment.
Diane m'a bien plu.
Enfant précoce, adorée par son père et ses grands-parents, elle réalise très jeune que sa mère ne l'aime pas. La naissance de son frère, puis celle de sa soeur n'y changeront rien. Elle n'obtiendra jamais le moindre signe d'amour de sa mère.
Qu'à cela ne tienne ! Elle prend très tôt sa vie en main.
Finalement, il n'est pas mal du tout ce Nothomb. Si Diane m'a plu, l'histoire aussi.
Elle se lit en un rien de temps et l'écriture est agréable.
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Ce court roman a le mérite de figurer en tête de gondole un peu partout, ce qui contribue à un fort volume de vente. C'est là, il me semble, son principal mérite car les personnes qui lisent rarement peuvent être tentées par cette lecture facile mais non dépourvue d'intérêt. Amélie Nothomb nous offre un très mince roman écrit en lettres convenant aux malvoyants, aussi les pages filent vite sous les doigts et un court trajet en train est suffisant pour atteindre la dernière page sans avoir le temps de s'ennuyer.

Avec son titre emprunté à un vers d'Alfred de Musset, Amélie Nothomb propose un roman assez sombre avec deux personnages principaux, une mère et sa fille. C'est l'histoire d'une petite fille devenue jeune fille, détestée par une mère narcissique, absolument sordide et terriblement jalouse de sa fille. Le fil conducteur du roman est le sentiment de jalousie dans cette relation mère-fille et l'auteur nous fait suivre les errements dus à cette situation, les dégâts sont effrayants. Ce sentiment de jalousie, absolument sans fondement, est totalement ravageur et destructeur.

Dans un style toujours élégant et soigné, la romancière témoigne de la complexité des sentiments humains et de la façon dont l'amour envers une mère peut se transformer en indifférence puis en aversion. La jalousie est une question que tout petit enfant se pose, en revanche, ce qui est fort ennuyeux, c'est que les personnages ne sont pas crédibles, surtout la fille capable de raisonner comme un adulte, petit génie quasiment capable d'obtenir le bac à 5 ans et une maîtrise de philosophie à 8 ans.

Ce roman n'est pas ennuyeux, toutefois on risque fort de l'oublier aussi rapidement qu'on l'a lu et, s'il n'est peut être pas moins intéressant que la plupart des livres qui sont édités durant cette rentrée, il profite d'une impressionnante publicité dont les autres auteurs ne bénéficient hélas pas.
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J'ai enfin lu le dernier Amélie Nothomb en une petite soirée comme d'habitude, j'aime les derniers écrits de l'auteur depuis Pétronille. J'ai vraiment aimé suivre cette histoire qui est avant tout celle d'une relation mère-fille très toxique, Marie jeune fille très belle et très courtisée tombe enceinte très jeune du fils du pharmacien.

Une petite Diane va naitre mais Marie va très rapidement rejeter cet enfant et vouloir se mettre rapidement à travailler, Marie va plus tard avoir un garçon Nicolas et là Diane qui est alors très jeune, elle va s'apercevoir que sa mère montre énormément de tendresse envers lui alors que Marie n'a jamais eu de moment de tendresse avec sa mère.

Un dernier enfant, une petite fille va à nouveau conforter Diane dans ses pensées car sa mère Marie ne lâche pas d'une semelle le petite dernière.

Relation mère-fille très tendu donc Diane va rapidement vivre chez ses grand-parents.

J'aime toujours autant le style d'Amélie Nothomb et j'ai beaucoup aimé la fin de ce roman également. Un bon cru Nothomb pour cette rentrée littéraire 2017.
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Bonne lecture, fluide, 167 pages qui se lisent en à peine 3 heures. le thème est la jalousie féminine, jalousie mère fille mais aussi entre collègues et entre amies.
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Elle est bien foutue cette histoire de manque, de jalousie et de déficience d'amour maternel. Des mères extrêmes, des pères absents, et les filles qui payent.

Mais comme à son habitude, Amélie Nothomb reste en surface, creuse un peu, ausculte le coeur, éventuellement un ventricule…

Et zou, trop rapidement… c'est fini et me voilà frustré. Encore faim et c'est déjà l'heure de l'au revoir.

Zut !
Lien : http://noid.ch/frappe-toi-le..
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Dans cet opus très court comme le sont tous ses romans, l'auteure belge explore la maternité et les relations mère fille à travers l'histoire de Diane dont la mère, Marie est tellement jalouse que cela la rend maltraitante. Comment se construit-on avec une mère aussi distante et qui ne sait pas aimer ? C'est ce que va tenter Diane en devenant résiliente.
Dans ce conte moderne plutôt cruel, on ne croise pas de prince charmant car les hommes sont plutôt effacés et faibles tandis que les femmes gèrent leur destin.

J'avoue avoir été curieuse de l'avenir de Diane mais, très vite, je me suis lassée de cette histoire de mère et de filles reproduisant chaque fois les mêmes travers jusqu'à être des monstres d'égoïsme et de jalousie.
J'ai trouvé la description des personnages bien sommaire et sans grande finesse.
Le style n'est pas non plus très travaillé. L'avantage c'est que ça se lit vite et avec facilité. Mais je reste avec le regret des premiers romans d'Amélie Nothomb, tellement plus aboutis.

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