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sur 1684 notes
Ô joie lorsqu'une lectrice m'a apporté un nouvel ouvrage d'Amélie Nothomb pour la médiathèque pour laquelle je travaille. Moi qui n'accepte désormais que très rarement les dons depuis que j'ai effectué mon désherbage en fin d'année dernière (plus que nécessaire, ce n'est pas pour m'encombre de nouveaux livres dont plus personne ne veut et n'osent pas les jeter, je peux vous assure que pour cette fois, j'ai bien voulu faire une exception et même si le livre est en format poche. Il aura au moins une lectrice : moi donc dans un premier temps et je suis sûre que je pourrai facilement trouver d'autres lecteurs/lectrice à qui le faire découvrir.

Plectrude, un nom bien étrange pour le destin d'une enfant bien étrange et surtout au destin hors-norme. Alors que sa mère s'est suicidée en prison à l'âge de 19 ans après avoir tué son compagnon (le père de Plectrude), celle-ci est élevée par son oncle et sa tante et à grandi avec ses deux cousine qu'elle a toujours considéré comme ses soeurs étant donné que la vérité lui a été révélée trop tard. Plectrude est une enfant hors-norme (avec un pareil prénom, il était impossible qu'il en soit autrement). Les premières années de sa vie, elle les passé seule avec sa tante/mère Clémence qui la cajole plus que ses propres enfants et en fait une petite reine. Puis viendra l'immersion dans le monde cruel de la danse classique, mais ce fut jusqu'alors, l'unique passion de Plectrude qui accomplissait à la place de Clémence, ses rêves d'enfant. Monde cruel que celui des petits rats de l'opéra qui, pour certaines d'entre elles, en raison de l'extrême minceur qui leur est imposé, finissent par tomber dans l'anorexie. S'ensuivra le théâtre pour lequel elle n'aura que peu d'intérêt lorsqu'on lui a annoncé qu'elle ne pourrait plus jamais danser (cause à une chute et décalcification chez une adolescente) et enfin son véritable destin. Lorsque Plectrude a appris comment elle est venue au monde, elle a décidé que son destin serait le même que celui de sa mère biologie. Seul problème, lorsqu'elle apprend cela, il ne lui reste plus que deux ans pour avoir un enfant, se suicider et commettre un crime... C'est cela qu'elle veut faire de sa vie mais y parviendra-t-elle et surtout, comme elle se l'a promis, dans les temps ?

Un ouvrage d'Amélie Nothomb égal à lui-même à savoir loufoque, déjanté mais, en ce qui me concerne, j'adore et même j'en redemande ! A lire sans modération et surtout, cela fait beaucoup de bien au moral malgré les sujets difficiles qui y sont abordés ! Bref, un régal !!!
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J'ai récemment pris la résolution de lire un Amélie Nothomb après chaque lecture émotionnellement forte.
C'est donc le moment pour moi de mettre mon esprit au vert avec un roman né de la rencontre improbable entre notre Amélie nationale et la chanteuse RoBert (Myriam Roulet) dont j'ignorais jusqu'à l'existence.

Robert des noms propres est une biographie/fiction inspirée de la vie de l'artiste pour laquelle Amélie a quand même écrit sept titres !
Ne faisant rien sans un brin d'excentricité, notre auteure choisit pour son héroïne un prénom "à coucher dehors" qui ne manque pourtant pas d'un certain charme..on va dire, moyen-âgeux.
Elle lui imagine également un début dans la vie plutôt original puisque la mère de la petite Plectrude ( si, si ! ) tue purement et simplement son mari devenu gênant.
Elle accouche en prison et se suicide peu de temps après, laissant le soin à sa soeur d'élever la fillette.
Passionnée par la danse, celle-ci devra pourtant y renoncer suite à une décalcification (avéré ).

Il est bien sûr difficile de démêler le vrai du faux dans ce récit, surtout en ce qui concerne les personnages qui jalonnent la vie de Plectrude.
Les membres de sa famille sont-ils tels que décrits ?
Les enfants qu'elle fréquente à l'école ont-ils réellement existés ?
On ne peut douter que les traits de caractère ont été poussés à l'extrême par une auteure qui s'y entend à grossir le trait et c'est ce qui apporte de la légèreté à l'histoire.
Par contre, la fin est un gros pavé qui fait Splash ! et qui frise le ridicule sinon la mégalomanie.

A nouveau une parenthèse amusante, non dénuée de sens si l'on s'attarde un peu sur la relation mère-fille avec tout ce qu'elle comporte comme problème identitaire.
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Robert des noms propres est un titre d'Amélie Nothomb que je n'avais pas encore lu et j'ai été séduite par ce court roman.

On y suit la vie de Plectrude, une petite fille, élevée par son oncle et sa tante après que sa mère est assassinée son père et se soit suicidée en prison. Rien de très gai me direz-vous... Mais ce n'est pas tout. La jeune fille est surdouée et a du mal à s'intégrer à l'école et n'aime que les cours de danse. Sa tante qui n'a malheureusement pas réussie à devenir un petit rat d'opéra, l'a pousse et la petite en deviendra anorexique. Bref, c'est un roman difficile à lire.

Heureusement la plume d'Amélie Nothomb est là pour apporter une petite touche de folie à l'ensemble pour éviter de tomber dans le drame. D'ailleurs cette folie, ressort très bien dans les dernières pages où un événement complètement inattendu survient. Mais je ne vous en dit pas plus.

On passe une bon moment, bercé par les mots d'Amélie. Les 190 pages se dévorent d'une traite, et j'espère qu'un jour, l'auteure nous écrira un long roman que chaque lecteur pourra savourer plus longuement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Je viens de terminer un nouvel Amélie Nothomb (nouveau pour moi mais vieux en âge) et comme d'habitude j'ai passé un agréable moment de lecture. Ce onzième livre de l'auteur(e) belge n'est pas le meilleur que j'ai pu lire d'elle mais on y retrouve sa plume, sa verve et son grain de folie.

J'ai débuté la lecture de ce livre sans avoir lu le quatrième de couverture et je ne savais donc pas dans quoi je m'engageais. J'ai dans un premier temps pensé que j'étais dans une revisite moderne d'un conte comme dans son dernier roman "Riquet à la houppe". Et bien pas du tout ! Amélie Nothomb nous conte ici la vie et les déboires de son assassin, thème prometteur s'il en est.

Comme je l'ai dit plus haut, enfin pas si haut que ça, ce livre m'a permis de passer un agréable moment de lecture. Je lui reprocherai toutefois une chose, c'est que le dénouement final est "emballé/pesé" en quelques pages seulement. J'aurais aimé que celui-ci soit un tantinet plus long.

Encore une fois un tout grand MERCI à Amélie Nothomb !
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Chers amateurs d'Amélie Nothomb, ce livre est un grand cru! Comme j'ai rigolé et apprécié l'acidité de ce roman! Une fois de plus, l'auteur nous place comme juge de la stupidité humaine, et qu'est-ce que c'est bon :D

L'histoire commence avec Lucette et Fabien un couple avec ses hauts et ses bas. Quand Lucette tombe enceinte, toute leur vie va basculer…. Cette dernière après bien des évènements se retrouve en prison et accouche là de sa fille, une fille exceptionnelle, vouée à un destin hors norme, qui porte un nom hors du commun: Plectrude.

A partir de là, nous allons suivre la vie de cette enfant différente qui déstabilise le lecteur, dont les réflexions nous font rire et nous choque parfois. Cette jeune fille, danseuses exceptionnelle, va entrer dans l'école des Rats de l'Opéra et c'est là que le roman prend toute sa profondeur et son acidité. Cette école et ses pratiques sont disséquées, tout comme la vie de Plectrude.

Impossible de rester de marbre face à cette histoire! Et quand on croit avoir tout vu tout lu, l'auteur nous offre un revirement inattendu et une fin incroyable comme elle seule en est capable.

J'ai dévoré ce livre! J'adore l'écriture sublime de l'auteur et sa façon de nous présenter les choses. Elle a un vrai don pour les mots, un don unique, qui rend ses livres exceptionnels et inoubliables.

A lire absolument!
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Voilà encore un autre de ce que j'appelle «roman éclair»: une fois que nos yeux ont accroché la première phrase, il faut attendre la dernière phrase du livre pour que ceux-ci puissent s'en décrocher. Attention! «roman éclair» ne rime pas forcément avec «roman lumineux et inoubliable»... Comme c'est le cas avec Robert des noms propres. le style d'Amélie Nothomb (que l'on retrouve sans conteste et avec plaisir) et son histoire ont poussé ma curiosité à en venir à bout le plus vite possible! Cependant, elle a quand même fait beaucoup mieux....

Robert des noms propres est en fait l'hypothétique biographie de l'hypothétique assassin d'Amélie Nothomb. le concept est bien vu en soi. Toutefois, je n'ai pas été très emballée par l'histoire que j'ai trouvée un peu fade et bâclée. Je suis sûre qu'elle aurait pu exploiter ce roman d'une façon mille fois plus intéressante et marquante. Sans parler de la fin... Là aussi elle m'a déçue pour le coup.

Bref, je n'ai pas grand chose à rajouter pour ce roman, si ce n'est qu'Amélie Nothomb devrait s'accorder parfois quelques jours de vacances, ça lui éviterait d'écrire pour écrire...
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Amélie Nothomb est une auteure dont le talent littéraire ne fait plus débat. Elle est lue et reconnue de part le monde entier et se targue d'écrire des ouvrages orignaux, aux sujets atypiques, très souvent traités de manière inattendue, parfois excentrique.

Dans Robert des noms propres, le ton est donné dès l'ouverture du livre : une jeune mère de famille de dix-neuf ans tue de sang-froid son mari, puis se suicide dans sa cellule de prison. Avant de se donner ma mort, elle donne naissance à une petite fille, qu'elle nomme… Plectrude. Un nom atypique, jamais entendu, qui déroute et questionne. Plectrude est pris en charge par la soeur de cette jeune fille, qui l'élève comme son propre enfant, sans jamais lui avouer sa véritable histoire familiale. La petite fille se montre particulièrement douée à l'école et souhaite devenir danseuse, un métier fortement plébiscité par sa nouvelle mère, qui l'encourage à poursuivre dans cette voie. Mais la pression est telle que Plectrude devient anorexique… puis se blesse sur un exercice. Incapable de reprendre la danse, sa mère en devient folle de rage.

Il paraîtrait que ce livre est un hommage à une amie de l'auteure, nommée ou prénommée Robert, danseuse, qui a souffert de décalcification comme notre protagoniste. Mais rien ne vient certifier cette probabilité.

Une courte histoire de près de 200 pages, qui se lit rapidement, parfois même en une traite… sans doute trop rapidement, comme l'ensemble des livres de l'auteure. La brièveté du récit nous donne du mal à s'attacher aux personnages et à s'immerger totalement dans l'histoire. le message passe, mais il ne fait que passer : on le comprend, mais on ne l'intègre pas forcément. En plus, il faut véritablement connaître le style singulier d'Amélie Nothomb pour ne pas être choquée par la façon dont elle traite certains sujets et personnages. Elle pousse les traits à l'extrême, elle caricature pour faire réagir, elle est crue, franche, elle n'enjolive pas les choses : tout ce qu'on attend d'elle.

C'est toujours avec beaucoup de questionnements qu'on se lance dans un nouveau livre d'Amélie Nothomb : que va-t-elle nous réserver cette fois-ci ? Avec son style singulier et son excentricité, dans Robert des noms propres, elle nous invite à prendre conscience des conséquences dramatiques de certains métiers poussés à l'extrême. Court, intense, vite lu, mais vite oublié.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Plectrude est une petite fille que ses parents chérissent, si douée qu'elle en est cancre à l'école. Elle ignore les circonstances de sa naissance et de son adoption: sa mère Lucette a abattu son conjoint pour crime de médiocrité ! Lu en ligne (pandémie oblige), le quatrième de couverture m'a malheureusement échappé, qui m'aurait peut-être permis un contexte de lecture que j'aurais davantage apprécié, celui de l'auteure rédigeant la biographie de son assassin, un être qui ne peut qu'être hors normes. Alors que la fin m'a plutôt déconcertée, avec son thème non annoncé il me semble de l'origine de la violence, après avoir eu l'impression de lire un conte sur la difficulté de grandir et la perception corporelle. de belles pages sur les attentes idéalisées de la relation mère-fille, sur l'anorexie, et sur le ballet, et comment cette discipline peut façonner les jeunes filles.
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Excusez-moi par avance de la référence ridicule sur laquelle je m'appuie pour commenter cette oeuvre.
En effet, en lisant ce livre, j'avais l'impression de regarder un reportage, d'une émission type "tellement vrai": les minis-miss, qui sont poussées à participer à de nombreux concours de beauté, car leurs mères ont échoué dans le monde fantasque et éphémère du mannequinat.
C'est l'oeuvre, une mère adoptif, qui ne supporte pas de voir sa fille se fermer des portes dans le monde de la danse classique, en renonçant à son anorexie.
Ça donne à réfléchir...
La différence avec "tellement vrai"? Elle est énorme: le talent d'Amélie Nothomb.
J'adhère, je dévore (renonçant ainsi à ma carrière de ballerine).
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Un livre de plus d'Amélie Nothomb lu avec délectation !
Comme j'aime sa plume acide, sa folie, sa perspicacité, sa façon de tourner en dérision tous types de situations difficile...
Et ces prénoms !! Mais où trouve-t-elle ces prénoms ? Plectrude, il fallait y penser...
Un roman très court, qui se lit vite, comme un petit bonbon acidulé. Un moment de détente assuré.
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