...ils survivent, l'esprit contaminé par l'idéologie libérale vaurienne, travaillant à la richesse des autres et à leur propre humiliation pour gagner leur existence, déjà conquise par leur naissance.
La plupart du temps, hors du cadre aliénant du travail, ils se gavent de divertissements abêtissants, tout en se donnant un repos en intelligence, adoptant des pensées politiques dominantes du prêt-à-porter vu à la télé, leur faisant accepter leur sort en servitude, mérité.
Marianella a des yeux bleus glacials, typiques des gens du Nord, le teint clair, blonde flamboyante coiffée en queue de cheval, le visage joufflu d’une mine fatiguée en continu, semblant indiquer qu'un lot de malheurs a traversé sa vie, contrastant avec son sourire introverti et altier.
Telle une dame de province, elle parle haut et fort, aucune intelligence émane à l’ouïe lorsqu'elle s'exprime. Elle est de taille moyenne sur un corps quintal, s’habillant sans coquetterie.
Les débuts de semaine sont toujours difficiles. Les travailleurs ont l'esprit à leur vie privée, souvent ratée, la fatigue et le stress de la semaine précédente, la tension de la nouvelle.