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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je résumerai mon sentiment ainsi : je serai adolescent, j'aurai trouvé ça trop génial.

Attention, je ne dénigre en aucune façon nos amis adolescents ! Comme beaucoup de personnes, j'ai été adolescent. Mais j'ai maintenant passé trente ans (de peu, mais quand même, sniff) et ce que j'ai lu avec ce livre ne me suffit plus. L'écriture n'est pas mauvaise, elle est juste banale, plate, sans saveur. Elle remplit quand même le strict minimum du boulot : ne pas ennuyer. Et oui, on ne s'ennuie pas, c'est pas désagréable à lire. Mais c'est tout. Et comme je le disais, il m'en faut plus pour vraiment m'accrocher. Je lis ça d'un intérêt poli.

Les personnages sont également sans relief, voire inintéressants. le héros, Will Laurence, est fade, et même assez chochotte. Pour être honnête je pense que l'auteure a voulu montrer qu'un homme de cette époque était prisonnier de conventions sociales très fortes, mais quand toutes les dix pages le héros pâlit et manque de défaillir parce qu'une femme met des pantalons ou dit bonjour sans baisser les yeux, moi je me dis « quelle tarlouze ! »…Mais bon, il est honnête, épris de justice et courageux. Pffff…bonjour le cliché ! A quand un héros vraiment malhonnête, méchant, violent (vive Evangelisti et son Nicolas Eymerich, antipathique, tortionnaire et intégriste !!!).

Les personnages secondaires sont pas mieux lotis. Mêmes les dragons ! Ils font que bouffer !Evidemment le dragon du héros, s'il n'est pas le plus gros, est le plus beau, le plus fort, le plus intelligent…(attendez je finis de bailler).


Pourtant, le background est excellent : des dragons comme partie intégrante de notre monde, depuis toujours. L'époque où se situe le roman est propice à frapper l'imagination : les grandes batailles napoléoniennes avec des dragons ! Boudiou ! Ça, ça me parle, ça m'excite même ! L'histoire que Naomi Novik nous raconte n'est pas pire qu'une autre, classique, et il faut quand même attendre la fin pour avoir une grosse scène de combat, très visuelle. A l'écran ça peut bien rendre, pour peu qu'une personne compétente soit aux commandes.


Au final, un roman sans surprises mais qui se lit sans déplaisir et rapidement, clairement destiné aux ados, et même aux jeunes ados de 15 ans maximum (j'ai pas eu l'impression qu'en France il ait été vendu comme tel). C'est dommage car avec une telle toile de fond, un écrivain avec plus de personnalité aurait pu faire un vrai bon roman.


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Bof.
Le concept de se livre était pourtant original : réécrire l'histoire en y ajoutant du merveilleux. Mais je n'ai pas réussi à être séduite, peut-être tout simplement parce que je me suis lassée de la figure légendaire du dragon, ou parce que Naomi Novik, malgré une passion évidente pour cet animal, n'est pas parvenue à instiller à ses personnages profondeur et subtilité.
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"Téméraire" est une suite de romans de fantasy reposant sur un concept original, quoique un peu kitch : les guerres napoléoniennes avec des dragons ! Pour développer un peu, la série des "Téméraire" se passe dans un monde alternatif où les dragons existent et sont élevés au même titre que des boeufs ou des canassons pour servir de bêtes de somme, courriers et, bien entendu, d'instruments de guerre.

Nous sommes au début du XIXe siècle et l'Ogre Corse est en bonne passe de conquérir toute l'Europe grâce à ses dons stratégiques, son célèbre égo et son armée de féroces dragons. Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles gaulois résistent encore et toujours à… Euh… Pardon : car l'Angleterre résiste encore, soutenue par sa petite armée d'aviateurs, certes peu nombreux mais particulièrement motivés. Ancien membre de la Navy, le capitaine Will Laurence adopte, un peu contre son grè, un dragonnet qu'il nomme Téméraire. Accompagné de son loyal mais pas toujours très accommodant dragon, l'ancien capitaine de marine va rejoindre le Corps des aviateurs pour défendre son pays, la Couronne et tout le bataclan.

Il y a pas mal d'aspects qui me plaisent beaucoup dans "Téméraire", à commencer, bien entendu, par le contexte historique utilisé de façon ingénieuse, quoique pas particulièrement approfondie, et la manière plutôt habile dont est introduite l'existence des dragons. Les deux personnages principaux sont attachants et la relation amicale qui les lie offre plusieurs passages assez touchants. Mais des personnages principaux sympathiques et une idée de départ cool ne suffisent pas forcément à faire un bon bouquin… le livre se lit bien et sans ennui, grâce à un style simple et agréable, mais je n'ai pas était accrochée par l'intrigue qui m'a paru particulièrement peu fournie. Cette faiblesse aurait pu être contrebalancée par des personnages secondaires bien fichus et un univers très riche, mais là encore, je suis restée un peu sur ma faim.

Quelques grosses facilités scénaristiques également… J'ai particulièrement bronché sur la victoire quasi miraculeuse de Téméraire à la fin du roman où l'on a grosso-modo l'impression que le dragon et son copain à deux jambes mettent en déroute à eux deux l'ensemble de l'armée française ! Je veux bien qu'il soit fort, le lézard, mais un brin de subtilité n'aurait pas nui. Impression mitigée donc, ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite – au moins le tome suivant – puisque l'on m'a affirmé que les petits problèmes de l'intrigue disparaissaient avec le temps.
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Ah des dragons ! Pour l'instant, rares sont les livres que j'ai pu trouver où ils ont le devant de la scène (puisque je ne suis pas du genre à aimer la fantasy adolescent du genre Eragon). Bref, Un beau et gentil dragon, rien de tel pour me faire pétiller les yeux et oublier mon esprit critique ! Autant dire que j'ai pris une baffe lorsque j'ai été lire, à mi-chemin du livre, la critique du Cafard Cosmique (e-zine que je respecte et dont les conseils sont généralement bien avisés) qui le descend en flèche. Sans être aussi dure, j'avoue que l'insecte a raison sur bien des points, et il m'a ouvert les yeux sur les faiblesses du bouquin.

Le gros point noir en fait, c'est l'intrigue. Elle est où bien inexistante, ou bien mal menée, voire parfois les deux ! Napoléon et son « invasion » font ici figure d'épouvantail, et… c'est presque tout (si je vous révélais les « intrigues secondaires » qui se résument à deux sous-histoires sous-exploités vous n'auriez vraiment plus rien à vous mettre sous la dent).
Que reste-t-il ? Les personnages ? Bof sans plus. A part Will et Téméraire, aucun ne se détache vraiment de la toile de fond, et même eux ont finalement une psychologie… taillée à la hache. Alors quoi, la réalité historique ? Aïe même pas. le contexte est juste un prétexte, et on ne peut pas parler de réalisme avec un équipage de plusieurs dizaines d'hommes sur un dragon ( ?!) et une bataille finale certes épique… mais totalement fantaisiste (Téméraire, le seul, l'unique… Naomi Novik allant le placer seul contre tous, alors que tout le bouquin les dragons se battent en formation… Téméraire, si fort qu'il peut battre toute l'armée à lui tout seul ! … même qu'il a fait tellement peur aux français qu'ils sont partie la queue entre les jambes !).
Côté écriture, ça se lit très bien (manquerait plus que ça !), un style pas particulièrement bon, mais pas mauvais non plus. Par contre ne pas dire clairement deux trois trucs (comme la pendaison de je vous dis pas qui) ça n'augmente pas l'intensité dramatique, ça laisse juste le lecteur en train de se demander ce qu'il se passe, étranger aux émotions qu'il est sensé ressentir !
Bref à réserver aux fans de dragons, juste pour le plaisir d'avoir une histoire de dragon facile à lire et pas prise de tête.
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Et si Napoléon avait disposé d'une armée ... aérienne? Et si les Anglais avaient été en mesure de lui résister?
Point d'uchronie technologique ici: non, les armées utilisent des dragons.

Fait rare en fantasy, l'auteur a choisi d'ancrer son récit à l'époque des guerres napoléoniennes, en plein XIXème siècle, les innovations techniques remplaçant une part de magie sans rien ôter à celle de l'intrigue.
Passée la première surprise, on passe d'étonnement en étonnement: chaque dragon peut embarquer une petite vingtaine de personnes, tandis que d'autres n'acceptent... que les femmes. Une fois cela posé, la fiction reste très classique et sans grande innovation -mis à part cette idée de dragons comme support d'une armée aéroportée.
Si certains codes de l'époque sont bien retransmis (le snobisme de la Marine, l'esprit étriqué des hommes sur la condition des femmes, ou encore le côté collet-monté des officiers), on déplorera le côté un peu plat de l'écriture. le roman présente une bonne alternance récit-dialogue, mais sans grande innovation stylistique. Les actions sont très souvent juxtaposées, laissant un arrière-goût de liste. Cela étant, les scènes de combat sont assez vives et bien conçues, effaçant efficacement le sentiment précédent. Il faut également tenir compte de sa nature de premier tome de saga, raison pour laquelle, peut-être, il présente un grand nombre de faits simplement à la suite les uns des autres.

En définitive, un roman divertissant qui manque peut-être un peu de maturité, mais qui n'en reste pas assez agréable à lire.
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