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Brüno (Autre)
EAN : 9782205086607
180 pages
Dargaud (15/05/2020)
3.91/5   238 notes
Résumé :
Chris Kyle est un héros. Ancien sniper chez les Navy Seals durant la deuxième guerre d'Irak, il a tué plus de 160 "cibles". Au faîte de sa gloire (Clint Eastwood a même acheté les droits de son autobiographie, best-seller aux États-Unis, pour en faire un film – ce sera "American Sniper"), Chris Kyle dédie sa vie à aider ses anciens camarades de combats marqués aussi bien physiquement que mentalement par la guerre. Eddie Ray Routh est l'un d'entre eux.
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 238 notes
Ancien Navy Seal, sniper, Chris Kyle, surnommé "La légende", est le recordman du nombre de tués homologués de toute l'histoire de l'armée américaine. Quatre guerres en Irak et trois années sur le terrain lui ont valu de nombreuses médailles. En ce début 2013, Chris Kyle est un homme comblé : heureux en ménage avec sa femme, Taya, et ses deux enfants ; un livre autobiographique, coécrit avec Scott McEwen et Jim Defelice, numéro 1 des ventes et dont les droits ont été cédé à Warner, fondateur d'une entreprise de sécurité privée. Après quelques années difficiles où il semble qu'il ait été victime de PTSD (Post-Traumatic Stress Disorder), il consacre beaucoup de temps à aider ses anciens camarades de combat, en particulier les blessés graves et les handicapés, en les invitant sur un champ de tir conçu et aménagé pour lui. Et c'est là que le drame va se jouer, en ce 2 février 2013, lorsque, avec son meilleur ami, Chad, il y emmène Eddie Ray Routh, un ancien marine souffrant de stress post-traumatique. Celui-ci les abat froidement, en treize coups de feu, mettant fin à "La légende"...

Après Clint Eastwood et son film "American Sniper" (avec Bradley Cooper incarnant Chris Kyle), Brüno et Fabien Nury s'attaquent à La légende en nous proposant un roman graphique captivant et saisissant de bout en bout. Ici, non seulement le scénariste retrace le parcours de Chris Kyle mais il s'attarde également sur le tueur, Eddie Ray Routh (en tentant d'expliquer pourquoi et comment il a tué Chris et son ami), sur le procès retentissant, sur la veuve, Taya Kyle (une femme fatale qui semble profiter de l'homicide de son mari pour "légitimer" les armes), sur l'Amérique toute entière encore endeuillée par les attentats du 11 septembre. Sans parti pris, sans porter aucun jugement sur les différents protagonistes, il met intelligemment en lumière les tenants et les aboutissants et les contre-vérités. Savamment documenté (à partir d'interviews, de vidéos...) et pertinent, cet album, d'une grande richesse, se révèle au final très instructif et passionnant. Graphiquement, le trait inimitable et anguleux de Brüno sied parfaitement à ce récit, avec un découpage habile et varié.
Percutant !
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J'avais vu le film de Clint Eastwood American Sniper avec Bradley Cooper , je connaissais donc la vie de ce marine américain , devenu un héros aux yeux de la plupart des américains .
C'est en lisant une critique de ce roman graphique sur Babelio que j'ai fait le rapprochement, j'ai un peu hésité avant de le lire et je dois dire que j'ai été plus qu'agréablement surprise par cette lecture .
Ce qui m'a le plus frappée , c'est le destin de ces deux marines , Chris Kyle , le héros qui a à son actif d'avoir de sniper , la mort de 160 , disons cibles , personnage montré en exemple , formant avec sa femme et ses deux enfants une famille presque modèle , lui le père et mari aimant , une famille chrétienne précise - t - on .
De l'autre côté , le tueur de Chris Kyle , Eddie Ray Routh , un marine raté , qui n'a même pas participé aux combats mais qui souffre néanmoins de stress post traumatique , ce fameux PTSD .
Eddie Ray Routh qui est célibataire , qui n'arrive pas à reprendre le cours normal de sa vie , qui doit retourner vivre chez ses parents , qui sombre dans l'alcool et la toxicomanie.
A tel point que la mère d'Eddie Ray Routh , va jusque supplier Chris Kyle , de prendre son fils dans son programme de réhabilitation ...par les armes .
Je vous conseille fortement la lecture de cette BD qui m'a donné envie d'en apprendre encore plus sur cette histoire au dénouement tragique , sur le destin si différent de ses deux hommes .
Chacun se fera un avis sur le traitement médiatique diamétralement opposé fait aux deux protagonistes .
Un avis sur le combat de la veuve également que la BD évoque longuement .
Bonne lecture ....
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Nury et Brüno, le duo de Tyler Cross, racontent une Amérique cette fois-ci bien réelle, avec son culte du héros, la fascination des armes, son mode de vie tourné sur les médias, du spectacle, Hollywood, les procès, le virilisme, le sensationnel, la religion…

Chris Kyle est un personnage bien réel, un sniper des Navy Seals qui possède un palmarès de tireur hors norme, un tueur en série transformé en héros national, Clint Eastwood réalisera un film sur sa vie, “American Sniper”, que je n'ai pas vu. Après s'être retiré de l'armée, Chris Kyle organise des stages de tir pour les vétérans pour les aider à se reconstruire : “Soigner par les armes” ! Il sera assassiné par un de ces vétérans, Eddie Ray Routh, lors d'une séance de tir.

Cette bande dessinée a l'apparence d'un reportage très neutre, exposant des faits avec des extraits d'interviews, des reconstitutions réalistes, et même des spots publicitaires. le graphisme de Brüno est volontairement froid, chirurgical, avec des aplats net et intenses.
Pour arriver à faire passer un message fort, intransigeant, très critique voire acerbe sur un sujet sensible tout en gardant une impassibilité dans le ton, il faut du talent, et Nury et Brüno n'en manque pas. C'est un peu comme dans Madame Bovary de Flaubert décrivant la médiocrité bourgeoise de province avec une compassion de façade pour son héroïne. La démonstration est d'autant plus convaincante qu'elle semble nous laisser nous faire notre propre opinion.

Avec ce fait divers, et la description des personnages, les auteurs arrivent à nous raconter une Amérique pas vraiment reluisante, une société vertigineuse, glaçante, mais bien réelle. Avec Tyler Cross, ils nous présentaient un univers de Pulp Fiction, hollywoodien, spectaculaire, mais loin de la réalité. Ici, le fictif disparait pour nous montrer l'envers du décors, le spectaculaire est toujours là, mais c'est celui organisé pour une propagande ultra militariste, ils présentent les arguments des “pro-armes” sans les juger, l'intrigue se contente de placer les dérapages que ces idées induisent comme le Petit Poucet semant ses cailloux, il y a un crescendo qui monte sournoisement, on se fait complice malgré nous, on arrive même par moments à s'attacher à ces personnages, et on se fait secouer par les émotions contradictoires.

On ne peut rester impassible à cette lecture, un véritable coup de maître de la part de Nury et Brüno.
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Il fallait bien que ça arrive un jour, je suis déçue par une B.D du duo Nury et Bruno. En effet, « L'homme qui tua Chris Kyle » ne m'a pas convaincue. Je n'ai pas envie de m'attarder trop longuement sur cette déception, ma critique sera donc brève.
Le dessin de Bruno est toujours aussi chouette mais je trouve qu'il n'est pas mis en valeur par le scénario. le style de l'illustrateur se marie particulièrement bien avec les polars épurés et taiseux. Ce n'est pas le cas de « l'homme qui tua Chris Kyle » que j'ai trouvé extrêmement bavard. J'ai trouvé les pages d'interviews télévisées assez assommantes à la longue. Et je ne parle même pas du passage sur le film, franchement qu'est-ce que je m'en fous de la prise de muscles de Bradley Cooper ! Je me suis souvent ennuyée au cours de ma lecture.

Cette déception ne m'empêchera pas de lire d'autres titres de Nury et Bruno, que ce soit en duo ou séparément.
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Un matin de février 2013, dans un ranch texan, un double meurtre est commis. le meurtrier et ses victimes ne se connaissaient même pas le matin du meurtre. du moins, ils s'étaient jamais vus. Eddie Ray Routh. Chad Littlefield. Chris Kyle. Ce dernier n'est pas inconnu des Américains. Militaire déployé en Iraq, il est le sniper le plus prolifique - si l'on ose utiliser ce terme - de l'histoire militaire américaine, avec plus de 160 cibles atteintes en quatre séjours, soit trois ans. de cette expérience, Chris Kyle en a tiré un livre, American sniper, dont les droits ont été vendus à Hollywood pour une adaptation au cinéma, qui verra le jour deux ans après la mort de Kyle, lequel sera interprété par Bradley Cooper sous l'oeil de Clint Eastwood. Voilà une histoire qui semble très simple. Un homme tue deux autres hommes, qui voulaient lui venir en aide, et commet par là une double faute : celle de tuer, celle du choix de ses victimes. En sous-titrant leur récit Une légende américaine, Brüno et Nury visent juste, car c'est bien de la société américaine dont il est question. de la trajectoire de deux hommes - Routh et Kyle -, les auteurs déroulent le fil d'une société malade et volontairement aveugle. En vérité, il s'agit d'une histoire complexe, toute en morale et en ambiguïtés. D'une part il y a l'acte de tuer, le passé de Routh et celui de Kyle ; d'autre part, il y a la symbolique, ce que les auteurs appellent la légende, c'est-à-dire la représentation déformée, amplifiée ou atténuée de la réalité. Les auteurs montrent ainsi comme, d'une certaine façon, la perception de la réalité remplace, officiellement pourrait-on dire, cette dernière.

Le style graphique et le ton sont clairement réalistes. le récit se place clairement dans la veine documentaire, en retranscrivant respectueusement les interviews télévisés, les minutes du procès de Routh ou encore les publicités et les tweets. Aux côtés d'un graphisme assez froid, sans détails, aux couleurs brutes, la narration est, elle aussi, réduite aux faits. L'exposé des auteurs ne prend pas parti. Il laisse au lecteur le soin de se faire un avis. En exergue aux différents chapitres, cependant, apparaissent des citations, extraites de films qui s'incrivent tous dans la construction d'un imaginaire américain, de L'homme qui tua Liberty Valance à Gran Torino en passant par Sudden Impact et, évidemment, Americain sniper. Ces phrases décrivent un monde - l'ouest américain, l'esprit américain - par nature divisé, violent, sans pitité. A bien des égards, elles font écho à l'histoire d'Eddie Ray Routh et à celle de Chris Kyle.

Chris Kyle est un héros de guerre. Multiple médaillé d'honneur par l'armée, il aurait tué au moins 160 personnes. Dans tout autre contexte, Chris Kyle serait considéré comme un tueur de masse. Son meurtrier, Eddie Ray Routh, a aussi servi dans l'armée américaine, en Iraq, dans la manutention des armes. Il n'a jamais combattu. II a aussi participé - de façon assez floue - à l'intervention américaine en Haïti pour enterrer les victimes du tremblement de terre. Plusieurs événements, dans sa vie familiale et personnelle, à son retour de service, tendent à prouver qu'il souffre d'un stress post traumatique sévère. Les chemins de Routh et de Kyle se croisent à l'initiative de la mère de Routh, laquelle demande de l'aide à Kyle pour sortir son fils d'une spirale qui semble infernale. Routh abat Kyle et l'un de ses amis, Chad Littlefield, par armes à feu, lesquelles sont aussi au centre de cette réflexion américano-centrée. Tout accable Routh : meurtrier, et avant cela drogué, alcoolique, lâche et violent avec les siens. Pourtant, ses anciens camarades en parlent comme d'un bon soldat, de quelqu'un d'intégré dans la troupe. Son stress post-traumatique est imputable, sans aucun doute, à la politique étrangère américaine hasardeuse. Kyle, lui, a une image de héros. C'est un bon père de famille, un époux aimant, et un vrai Texan élevé dans les valeurs du wild west. Mais son héroïsme tient en ce qu'il a tué, à distance, un nombre terrifiant d'hommes. On peut aussi le soupçonner de mensonge, comme lorsqu'il déclare qu'il a frappé l'ex-catcheur et ex-gouverneur Jesse Ventura. On ne saurait toutefois oublier qu'il vient en aide à ses frères d'armes, qu'il invite dans des camps où les armes à feu endossent un rôle thérapeutique. de cet état des choses complexe, hybride, où les personnalités, les parcours personnels, les valeurs intimes, une légende et une narration simple sont extirpés.

Là est probablement la partie la plus intéressante du récit de Brüno et Nury. Car il convient de dissocier Kyle l'homme, et Kyle la légende. L'homme a ses contradictions, ses contradicteurs - Michael Moore qui dénonce l'héroïsme d'un tueur à distance, Jesse Ventura qui entend récupérer son honneur et des dollars dans un procès pour diffamation -, la légende n'en souffre aucun. de héros interne à l'armée américaine, Chris Kyle est devenu un héros national, grâce à une campagne médiatico-culturelle savamment orchestrée. Kyle a d'abord co-écrit un livre, dont il a vendu les droits pour un film - avec ce paradoxe que Kyle représente les valeurs d'une Amérique conservatrice tandis que le film est produit par un Hollywood largement progressiste, sinon gauchiste ainsi que le décrivent Kyle et les siens. La mort de Kyle ne gêne d'ailleurs pas la sortie du film, ce qui montre bien à quel point l'homme et la légende sont déjà détachés. Bradley Cooper déclare, d'ailleurs - sérieux ou ironique ? -, qu'il n'a rencontré Kyle qu'une seule fois. La légende prend ensuite clairement le pas sur l'homme. le film réalisé par Clint Eastwood est un succès populaire considérable, car le Kyle interprété par Bradley Cooper renvoie l'Amérique à ses valeurs refuge : le combat pour la liberté, le combat pour la sécurité des proches - qu'on peut identifier comme la famille ou les frères d'armes -, le combat pour une certaine idée de la justice et de la civilisation (le vrai Kyle, interviewé à la télévision, parle de ses victimes comme de sauvages, ce qui est révélateur d'une certaine déshumanisation), sans que ces valeurs, et leurs conséquences, ne soient interrogées, ou remises en cause. le moindre esprit critique convoquerait au moins les victimes iraqiennes, ou contesterait la politique étrangère américaine, ou encore déplorerait les milliers de soldats américains traumatisés par la guerre. Même mort, Kyle occupe le paysage médiatique. Sa veuve, Taya Kyle, s'affiche à la télévision : pour vendre ses livres, affichés clairement par l'éditeur comme les suites du livre originel de son défunt mari, ou pour faire la promotion de fusils d'assaut. La légende est une marque, qu'il convient de protéger et de développer. Sans doute a-t-on là un aspect particulièrement dérangeant de cette société américaine. Business as usual, diraient les Américains. Et la légende est un bon filon.

Cette vision fantasmée du héros pourrait n'être que l'énième preuve de l'indubitable force de l'esprit à la fois patriote et capitaliste américain. Hélas, la légende déborde. Elle oublie les hommes. Elle oublie d'abord Kyle, comme on l'a vu, soldat émérite, certes, mais peut-on glorifier l'acte de tuer, même s'il est justifié d'un point de vue militaire ? Elle oublie aussi Chad Littlefield, ami de Chris Kyle et mort, avec lui, tué par le même meurtrier. Ni Chad ni sa famille ne sont au procès. Ni Chad ni sa famille ne sont présents aux funérailles quasi nationales réservées par le Texas - le cercueil est exposé à l'AT&T stadium de Dallas - à Chris Kyle. Ni Chad ni sa famille ne sont présents dans le film de Clint Eastwood. Chris Kyle / Bradley Cooper y meurt seul. Enfin, la légende oublie Eddie Ray Routh. Elle oublie que ce drame aurait pu être évité, s'il n'y avait pas, pour le seul Etat du Texas, environ 13 000 soldats souffrant de stress post-traumatique dus aux guerres menées en Iraq et en Afghanistan. Elle oublie que la famille de Routh fut aussi victime des dérangements mentaux d'Eddie, que cette famille implora de l'aide pour quelque chose qui la dépassait. La légende prend le pas sur tout, y compris sur la justice. La grande majorité des membres du jury du procès d'Eddie Ray Routh ont vu le film de Clint Eastwood. Les risques de confusion entre la légende - incarnée par Bradley Cooper - et l'homme sont immenses. Mais la justice texane balaie cela d'un revers de main. Ainsi la construction narrative du héros se substitue aux faits, aux différentes interprétations possibles, et elle évacue les culpabilités annexes (notamment celles de l'Etat américain).

A bien lire l'album de Brüno et Nury, le lecteur se désole d'abord du sort de deux hommes qui, s'ils ne doivent être ni héroïsés ni excusés, n'ont peut-être pas mérité leur sort. Ensuite, on peut lire le meurtre de Kyle par Routh comme la vengeance d'une Amérique invisible, déclassée, méprisée car faible, trop faible pour supporter ce que son pays attend d'elle, pour supporter ce que son pays lui fait vivre. L'histoire du meurtre de Chris Kyle montre une Amérique aveugle, qui vit dans le culte de ses valeurs historiques et de ceux qui les portent. Mais, derrière la légende, celle de l'ouest, celle de Chris Kyle, il demeure des hommes, avec leurs lâchetés, leurs errements, leurs faiblesses. Des hommes qui ne prennent pas toujours les bonnes décisions. Des hommes qui prennent parfois franchement les mauvaises. L'Amérique se cache. Ne restent, hélas, que des coups de feu pour lui redonner la vue.
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critiques presse (11)
LesComics
04 novembre 2021
Avec l’homme qui tua Chris Kyle, les auteurs nous offrent un reportage glaçant sur certains aspects sombre de l’Amérique ! Puissant, froid et maitrise, une lecture qui saura vous marquer !
Lire la critique sur le site : LesComics
LigneClaire
08 février 2021
Inspiré par la contre-culture et les mythologies américaines, Brüno écrit, album après album, une certaine histoire des USA à partir de réalités sanglantes et violemment contradictoires. Intitulée « America, America » en référence au film d’Elia Kazan, cette exposition rassemble pour la première fois une sélection de planches originales ainsi que des dessins inédits de Tyler Cross.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Telerama
08 février 2021
La mythologie des États-Unis est au cœur des bandes dessinées de Brüno.
Lire la critique sur le site : Telerama
Sceneario
20 juillet 2020
Le dessin de Brüno est superbe. Cette mise en scène, ces pages sont magnifiques, tout est parfait [...] Une œuvre forte, un magnifique album.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
30 juin 2020
L’Homme qui tua Chris Kyle, sous-titré Une légende américaine, alimente cette relation que le Vieux Continent entretient à l’adresse de la première puissance mondiale, entre fascination et dégoût. La vie du sniper est du pain béni, à la fois véritable héros et menteur invétéré, engagé au sein de la société civile et raciste patent.
Lire la critique sur le site : BDGest
LesEchos
02 juin 2020
Scénariste enquêteur, Fabien Nury nous en dit finalement plus que Clint Eastwood, qui arrête son film sur la mort du héros. Fidèle à son habitude, Fabien Nury prend un malin plaisir à jouer sur l'ambiguïté des personnages.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Lexpress
02 juin 2020
Un documentaire graphique, angoissant, porté par une logique sans faille qui n’est pas sans rappeler les films de Clint Eastwood. On découvre la sueur, la misère morale et la méchanceté qui ont préparé le terrain de ce fait-divers.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Culturebox
02 juin 2020
Cette BD n'est pas seulement l'histoire de Chris Kyle, ni celle de son assassin, pas plus que celle de la femme du sniper : c'est une description clinique de l'Amérique de Trump.
Lire la critique sur le site : Culturebox
BDZoom
02 juin 2020
Derrière la violence et le patriotisme, Nury et Brüno évoquent l'humain mais aussi les dérives d'une société saturée d'angoisses et de désinformations. Malins, ils parviennent fort heureusement à réimprimer la vérité sur la légende.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Telerama
02 juin 2020
Un album remarquable, puissante plongée dans l’Amérique d’aujourd’hui. Clinique, passionnante, maîtrisée, servie magnifiquement par le dessin de Brüno, cette enquête à rebours au pays des rednecks s’inscrit dans la lignée de De sang-froid, le chef-d’œuvre de Truman Capote.
Lire la critique sur le site : Telerama
Auracan
28 mai 2020
Graphiquement, Brüno va à l'essentiel, tout en se mettant parfois au diapason des outrances de cette histoire. Son trait épais et ses aplats de noir offrent aux protagonistes un aspect hiératique qui correspond bien à la dimension symbolique des faits. Par contre on appréciera ou pas le recours important à la répétition de certaines cases, souvent utilisée, il est vrai, dans des séquences de débats ou laissant la part belle aux dialogues.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
Clint Eastwood dans "La bon, la brute et le truand" (Sergio Leone, 1966)
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"...Et quand vous croyez que tout est perdu, quand vous commencez à sentir que vous ne vous en sortirez pas, il faut devenir méchant. Méchant, mais alors sans pitié."
Clint Eastwood dans Josey Wales hors-la-loi (1976).
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"Tuer un homme, c'est quelque chose. On lui prend tout ce qu'il a, et tout ce qu'il aurait pu avoir."
Clint Eastwood dans « Impitoyable » (1992)
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Contrairement à ce que ta maman t'a dit, la violence règle bien des problèmes.
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(À propos de l'adaptation d'American Sniper)
Entendant le nom de Cooper, Chris s'est permis une pointe d'humour texan.
- Le beau gosse ? Ouais, pourquoi pas... mais il faudrait peut-être que je l'attache à l'arrière de mon pickup et que je le traîne dans la poussière pendant une borne ou deux, histoire qu'il me ressemble vraiment.
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Lire un extrait
Videos de Fabien Nury (84) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabien Nury
(tournage réalisé en 2018) Matthieu Bonhomme est un dessinateur de grand talent, connu notamment pour son L'homme qui tua Lucky Luke ou encore ses séries Esteban et le Marquis d'Anaon. L'artiste nous présente une double planche du 1er tome de Charlotte Impératrice, avec Fabien Nury au scénario, son dessin, ses techniques, sa vision du travail de dessinateur... Rencontre. Charlotte Impératrice - 3 tomes en librairie : https://www.dargaud.com/bd/charlotte-imperatrice
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