Après avoir lu "
Les choses qu'ils emportaient" de Tim O'Brien, chef d'oeuvre sur la dénonciation de la guerre du Vietnam, ce roman, bien que grandiose par son imagination, m'a laissé sur ma faim, et un peu déçu. En effet, l'aspect irréel et onirique, s'il permet la métaphore de l'enfer des soldats qui ne peuvent échapper à leur destin, avec un côté "Au coeur des ténèbres" de Conrad, lui donne un côté artificiel qui le disqualifie à mes yeux. Ce livre a tout de même obtenu le National Book Award, et sans doute m'attendais-je trop à l'ultra réalisme de celui cité ci-dessus, finaliste au Pulitzer.