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Citations sur Wild idea (17)

La paresse est la mère de l'efficacité.
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Puis Rocke s’est tourné pour faire face à la sombre ligne de bisons, à un kilomètre dans le sens du vent. Il a commencé à tambouriner et à chanter pour eux en lakota. Comme tant d’autres mœurs de cette tribu, le son lugubre et scandé de leur musique épousait parfaitement le paysage. Ca m’a donné des frissons dans la nuque mais ça m’a également rassuré. Connaissant Rocke comme je l’avais connu, j’entendais le chant d’une vie difficile, mêlée aux herbes dans le vent, aux oiseaux et aux saisons qui passaient. Je ne comprenais pas un mot mais les bisons avaient l’air de parfaitement savoir ce dont Rocke parlait. Au loin, les bosses noires se sont tournées et ont commencé, très lentement, à s’avancer vers nous.
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Vivre dans les Grandes Plaines, c'est comme rouler à vive allure sur une route accidentée, assis sur l'aile avant d'un pick-up. Si vous ne vous tenez pas et ne vous asseyez pas, vous allez être projeté, mais si vous vous asseyez, vous découvrez qu'il n'y a pas de siège rembourré - seulement votre cul osseux entre vos tripes et le métal froid et dur. Il y a beaucoup de choses qui peuvent mal tourner et très peu de droit à l'erreur. C'est ainsi depuis que les glaciers se sont retirés et il y a peu de chance que ça change. Par ici, les gens, les créatures et les cultures ont dû être tenaces à chaque tournant de l'évolution.
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"Nous vivons au fond d'un trou dans la TERRE. [...] Il faisait plus sombre que dans le ventre d'un gros chat, a-t-il dit. Si sombre qu'on se cognait au plafond de la grotte. Mais les gens et les bisons vivaient là comme des FRÈRES et des SŒURS parce qu'ils étaient en sécurité à l'intérieur de leur mère la Terre. |...] Maintenant les bisons [...] ils sont BRAVES, et un jour ils sont sortis dans la prairie et ont commencé à manger l'herbe. Mais les gens - c'est nous - ils ne sont pas aussi braves alors ils sont restés dans le trou. Dans l'obscurité. Avec rien d'autre à manger que de la POUSSIÈRE. Ensuite les bisons reviennent dans le trou et se mettent à raconter aux gens que c'est formidable dehors dans la prairie - qu'il y a le SOLEIL, le VENT, et beaucoup d'HERBE à MANGER. Mais les gens continuent à avoir peur et ils répondent aux bisons qu'ils ne peuvent pas manger d'herbe. Ils n'ont pas de vêtements chauds. Ils vont simplement rester dans le trou. [...] Mais les bisons voulaient que leurs frères et sœurs sortent et profitent de la prairie avec eux alors ils ont fait un MARCHE. Si les gens sortent du trou pour vivre avec les bisons, les bisons prendront SOIN d'eux. Ils donneront aux gens tout ce qu'il leur faut pour construire des tipis et rester au chaud. Leur donneront toutes sortes d'outils fabriqués avec leur os. Des vêtements. Des tambours. Et à MANGER en abondance. [...] Les bisons ont promis de nous donner tout ce qui nous était nécessaire pour SURVIVRE. [...] Tu sais ce que demandaient les bisons en échange du soin qu'ils offraient aux gens ? L'AMOUR, le RESPECT. C'est le MARCHE. Un marché simple."
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"Votre vision du commerce, c'est la ligne du parti habituelle : les marchés sont la solution à tout."
Mon commentaire avait touché un point sensible.
"Cette théorie ne fonctionne que si on compte TOUS les coûts." Il avait un rutabaga dans la main et le balançait de haut en bas comme un lanceur de base-ball se préparant pour une balle rapide. "En haut de la liste des crimes, délits, péchés et omissions commis par Monsanto se trouve l'erreur de comptabilité qui consiste à prendre les bénéfices en reportant les coûts.
- A la génération suivante, par exemple.
- A la génération suivante, en plein dans le mille. [...] Maintenant prenez cet humble légume. Il a été cultivé à dix kilomètres d'ici. Pas de pesticides ni d'herbicides à nettoyer. Pas d'eau volée à un poisson en danger. C'est un rutabaga qui arrive sans aucune dette. Il est seulement ce qu'il paraît : un simple rutabaga. Sans frais médicaux en prime. Aucun animal, plante ni microbe n'a été maltraité durant sa production. Le monde n'a pas changé parce qu'il a poussé."
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"Difficile de produire des bonnes choses et de savoir aussi les vendre", a dit Michael.
C'était un vieux justicier et on pouvait compter les années sur son visage. "Quand on produit des choses dont les gens n'ont pas besoin, c'est facile d'avoir du succès.
- Est-ce que ce n'est pas la spécialité du système ?
- Ouais. Seulement ça se complique si on prend en considération la vie des gens. La santé de la planète, la qualité de la nourriture. Des choses plus dures à mesurer.
- Vous êtes un révolutionnaire, ai-je dit pour plaisanter.
- C'est vrai, a-t-il répondu sans sourire. J'ai été un révolutionnaire toute ma vie. La seule chose qu'on peut faire, c'est persévérer."
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