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sur 323 notes
L'histoire de Rosie et de sa tante Min au fin fond de la campagne Irlandaise permet de mettre en lumière la vie de femmes vieillissantes, faisant un bilan de leur vie. Les deux femmes vont avoir deux visions et deux actions antagonistes face à cela: si l'une rivent sur ses terres natales pour y vivre enfin de manière tranquille, l'autre prend l'avion pour s'installer de l'autre côté de l'Atlantique afin de vivre enfin pleinement sa vie. Si cette dualité entre les deux femmes qui n'ont pas trouvé le même timing dans leur vie était intéressant, le roman est globalement ennuyeux. Il ne s'agit que d'un récit de vie très tranquille, une réflexion sur le temps qui passe, sur le vieillissement et les regrets, tout ceci sans aucune action ou petite péripétie qui auraient pu éclairer et dynamiser l'histoire. Sans compter que finalement Rosie a une visions assez pessimiste et restreinte autour du sexe de la vie d'une femme de cinquante ans.
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Ce roman faisait partie de la sélection d'Avril du Prix du Livre des Lecteurs du Livre de Poche. J'ai bien essayé, mais j'ai abandonné la lecture. Non ce roman n'est pas magnifique, Rosie m'a agacée, l'histoire m'ennuyait. Bref j'ai préféré passer au suivant.
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Rosie la cinquantaine est la narratrice. Elle remarque que lorsqu'elle entrait dans un pub, les hommes ne tournaient pas leur regard vers elle, alors qu'autrefois si. Elle a un corps désirant alors qu'elle n'est plus désirée. Elle se sent seule, n'a pas la chance d'appuyer sa tête sur l'épaule d'un homme, son mari, un compagnon et d'avoir le désir d'enfants qui sommeille en elle. Elle a pour ami Markey et Léo qui ne s'avancent pas vis-à-vis d'elle. Un aime les hommes, l'autre la musique. Rosie a voyagé, travaillé dans différents pays. A la cinquantaine son idée, qu'elle réalisera est de retourner à Dublin et de s'occuper de sa tante « Min », qui a autour de 70 ans. Elle a bon coeur Rosie.

La mère de Rosie, personne ne l'a respecté, même pas quand elle mourait parce qu'elle n'avait ni éducation, ni argent. Rosie a appris par son père, qu'elle n'a jamais vu sa maman qui était tuberculeuse, contagieuse et pour cette raison écartée de la maternité et décédée peu après. Rosie a perdu son père alors qu'elle était adolescente. Heureusement, sa tante Min s'est occupée d'elle, a été sa maman de substitution. En retournant à Dublin son idée est de s'occuper de sa tante alcoolique et dépressive tout en écrivant un manuel pour aider les personnes de plus de 50 ans en leurs donnant des clés du « bien vivre et développement personnel. » Son ami irlandais Markey libraire à Seattle va l'aider. Sur invitation de Markey, Rosie part à New York pour le rencontrer à une foire du livre. Par sécurité et tranquillité, elle place pour le temps de son absence sa tante Min dans une maison de retraite. Mais au bout de quelques jours Min fugue et prend l'avion pour New York pour y trouver sa nièce. La veille du retour à Dublin Min déclare qu'elle a décidé de rester en Amérique et de se trouver du travail. Rosie s'exclame : « Quelle imbécile j'avais été de croire que, peut-être, elle me rejoignait à New York parce qu'elle était perdue sans moi. Rosie rentre plus seule que jamais en Irlande, alors que sa tante trouve une deuxième jeunesse en Amérique. Rosie a poursuivi son travail d'écriture depuis la maison de Min échangeant des appréciations sur sa rédaction par mail avec Markey et inquiète pour Min, elle prend très régulièrement de ses novelles par téléphone.

Rosie a appris que Min était déclarée propriétaire d'une maison, demeure où avaient vécu Min et le père de Rosie. Rosie alla découvrir cette maison à l'abandon depuis des années. Enthousiasmée par l'endroit, la nature sauvage, elle se décida de retaper la maison, de l'acheter à Min et y vivre. Elle y reçu ses amis à l'occasion de son anniversaire et très déçue de l'absence de sa tante aucunement décidée de quitter l'Amérique.

Son projet de livre ne peut trouver d'intérêt marchand en Amérique, heureusement que la maison de Stoneytown peut lui apporter du bonheur.

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L;histoire se délite et piétine;quelques problèmes sociaux et historiques irlandais sont évoqués mais trop peu approfondis,ce qui est dommage car le style est joli,aérien et délicat;oui,dommage
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J'ai beaucoup aimé ce livre. L'auteur nous montre deux femmes sous des aspects différents. Tantôt la nièce a presque le rôle de mère pour sa tante et vice et versa. Sans prononcer les mots "je t'aime", on ressent tout l'amour qu'elles ont l'une pour l'autre. L'absence de Min le lui montre. Mais on découvre aussi que Rosie a souffert du manque de connaissance sur le passé de sa mère et de sa tante. La maison en est le symbole. Elle ne peut plus la quitter car c'est se rapprocher des deux femmes qui lui manquent tant.

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Rosie est une femme d'une cinquantaine d'années qui revient en Irlande après avoir vécu une vie très indépendante, pleine de voyages, d'insouciance et de liberté. Elle revient à Kilbride, le quartier de Dublin où elle a grandi, pour s'occuper de Min, sa tante de 70 ans.

Au moment où Rosie recherche ses racines, cherche à trouver un sens plus profond à sa vie, un sentiment d'appartenance, Min, la tante qui a élevé Rosie et qui n'a jamais quitté l'Irlande part à la découverte d'un autre monde et d'aventures.[...]


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Rosie Barry, la cinquantaine, a passé la majeure partie de sa vie à bourlinguer d'un coin à l'autre du globe, travaillant pour différentes organisations humanitaires et ne revenant que rarement dans son Irlande natale. Mais la voilà de retour à Dublin, dans la maison où elle a passé son enfance, pour prendre soin de Min, sa tante, qui semble perdre un peu la tête et n'a plus pour sortie quotidienne que le pub du coin.
Décidée à utiliser ses talents de rédactrice pour gagner sa vie sans être obligée de quitter à nouveau Dublin et Min, Rosie décidé, avec l'aide d'un vieil ami vivant à Seattle, d'écrire un guide sur la cinquantaine épanouie à l'usage des quinquas américains.
Mais voilà que les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu ! Alors qu'elle se trouve à New-York pour mettre au point une stratégie d'édition avec Markey, Min fugue de la maison de repos où elle avait dû se résoudre à la laisser en son absence et débarque en Amérique, si pleine de vie que Rosie reconnaît à peine la vieille dame hagarde qu'elle a quitté en Irlande. Et la voici décidée à profiter de ce voyage pour se construire une nouvelle vie, tandis que Rosie repart à Dublin, où l'attend un héritage assez inattendu, et qui va bousculer sa vie de nouveau.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman doux-amer qui fait le bilan d'une vie, ou plutôt de plusieurs, avec lucidité, tendresse et ironie. La pudeur et la réserve des personnages, la plupart du temps incapables de communiquer entre eux, n'empêche pas une bonne dose d'originalité et même de loufoquerie, et on savoure cette galerie haute en couleur et parfois forte en gueule. Un roman que je recommande sans la moindre hésitation, surtout si vous ne savez pas quoi emmener en vacances (et ne vous fiez pas à la couverture plutôt austère, mon exemplaire à moi vient de chez France Loisirs avec une couverture que n'aurait pas renié Maeve Binchy).
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Après avoir vécu et travaillé loin de chez elle, Rosie décide qu'il est temps de rentrer à Dublin, pour s'occuper de Min, la vieille tante qui l'a élevée. Ni les habitudes ni les gens n'ont changé dans ce quartier populaire où elle a grandi, et la cohabitation avec Min, que seule intéresse sa virée quotidienne au pub, n'a rien d'exaltant : en feuilletant des ouvrages de développement personnel, censés apporter des solutions au mal-être de Min, Rosie se dit qu'elle s'occuperait utilement en se lançant elle-même dans la rédaction d'un manuel destiné aux plus de cinquante ans. Sa seule relation dans l'édition vivant aux États-Unis, elle se frottera donc au marché américain. Son vieil ami Markey tente bien de lui faire comprendre que sa manière de traiter le sujet n'est pas assez « positive »… C'est au moment où elle va à New York, pour discuter de son projet, que le roman s'emballe : Min, qu'elle avait placée pour quelque temps dans une maison de retraite, fait une fugue et la rejoint à Manhattan. Très vite, les rôles s'inversent : la vieille dame est galvanisée par sa découverte de l'Amérique, elle se fait des amies, trouve du travail et un logement. Alors que Rosie est rentrée seule en Irlande, pour rien au monde Min ne voudrait renouer avec son ancienne vie. Surtout pas pour reprendre possession de la maison de son enfance… que l'armée lui restitue après l'avoir confisquée pendant la guerre. Rosie, elle, a besoin de cette confrontation avec ses origines.

Rosie est donc un femme qui a eu beaucoup de plaisirs dans sa vie,qui a voyagé, roulé sa bosse et goûté à la culture, la beauté etc. Son retour en Irlande pose la question de son avenir, aussi bien professionnel que personnel, entre une absence flagrante de carrière, une vie sentimentale "en pause" et une tante qu'elle ne comprend, et qui ne la comprend pas non plus. Ces deux femmes au parcours complètement opposé (l'une est restée chez elle, pour élever sa nièce, l'autre a fait parcouru l'Europe et rencontré des gens de tous horizons) sont en fait bien plus proches qu'elles ne le pensent. Et pourtant l'incompréhension de Rosie face au désir de liberté et en quelque sorte d'émancipation de Min perdurera pendant une grande partie du roman.

L'écriture d'O'Faolain, pleine de poésie, emmène donc le lecteur à travers l'Irlande, le passé, le présent, les tribulations de Min et la bataille de Rosie pour trouver un sens à sa vie, un ancrage, ses racines perdues et bien d'autres choses. Ces mois passés à se retrouver, réfléchir à la vie, aux opportunités passées et perdues, Rosie les mettra à profit pour sérieusement considérer ses désirs. J'ai trouvé la première partie un peu longuette, mais dès que Rosie prend vraiment « le taureau par les cornes », j'ai tourné les pages à toute vitesse.

O'Faolain sait camper ses personnages, leur complexité, leur qualités et leurs défauts avec unetrendresse indéniable, mais aussi beaucoup de lucidité.
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Chronique douce amère de deux femmes qui affrontent le temps qui passe, entre résistante et résilience.
Toutes deux trouveront la paix pour aller de l'avant et transformeront cette épreuve en nouvelle vie pleine de promesses.
C'est aussi un livre qui nous parle d'amour, charnel, maternel, amical avec pudeur.


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Très belle découverte.

On trouve beaucoup de choses que j'aime dans ce dernier texte de Nuala O'Faolain : l'Irlande, des histoires de femmes, une maison défraîchie au bord de la mer, des séjours en Italie, aux Etats-Unis, des amitiés compliquées.
Mais ce livre en forme de testament, c'est aussi un récit qui s'étend, qui prend son temps. Qui ne se donne pas facilement. Il faut fréquenter ses personnages, fouler son territoire. Ceux-là même qu'on ne voudra finalement plus jamais quitter.
C'est aussi des sujets que la littérature ne raconte pas si souvent : ce que vieillir veut dire pour une femme, ce qui se noue entre les femmes d'une même famille, ce qui lie des amants d'un certain âge.
L'histoire de Rosie et Min raconte celle de l'Irlande de la fin du XXe siècle, une Irlande fracturée et forte à la fois, mais c'est plus simplement celle de beaucoup de femmes.
Un livre que je n'oublierai pas.
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