AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 323 notes
A travers le récit de Rosie, c'est toute une interrogation sur l'(im)possibilité de vieillir que nous offre Nuala O'Faolain. Une réflexion sur le temps qui passe, les regrets qui nous habitent et notre rapport aux autres et au temps que nous parcourons. Rosie et Min, sa vieille tante, agissent par effet miroir. L'une désireuse de trouver un lieu où passer le temps de son âge « mûr » quand l'autre décide de tout reprendre à zéro à 70 ans. Un mouvement par le voyage extérieur et intérieur qui s'apparente à une réflexion sur les êtres et leur devenir. Les thèmes de Best love Rosie sont multiples, touchants et s'immiscent dans l'inconscient du lecteur tant ils apparaissent immuables : l'amour, la perte, la solitude, l'attente, la bienveillance. Une lecture intéressante qui, bien que classique, séduit par ses personnages mouvants et leurs préoccupations universelles. Un bon moment de lecture.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
Après avoir vécu et travaillé aux quatre coins du monde, Rosie décide de retrouver son Dublin natal pour s'occuper de sa tante Min qui sombre peu à peu dans l'alcoolisme et la dépression. En lisant des livres de développement personnel pour aider sa tante, lui vient l'idée d'en écrire un elle-même sur les avantages de l'âge mûr. Elle reprend alors contact avec un vieil ami désormais libraire aux Etats-Unis dans l'espoir de voir aboutir ce projet. Mais c'est sans compter sur Min, qui, furieuse d'être placée dans un centre d'accueil alors que sa nièce voyage, est bien décidée à la rejoindre au pays de la liberté...

Tandis que Min, qui n'a jamais quitté son petit quartier populaire, découvre les joies de l'exil et se confronte à d'autres cultures et modes de vie, Rosie réapprend à côtoyer les gens de son enfance avec leurs habitudes et leurs préjugés. Ce sera aussi l'occasion pour elle d'en apprendre plus sur ses origines et peut-être, de mieux comprendre cette tante qui l'a élevée d'une façon un peu rustre et dénuée d'affect.

La voix de Rosie, magnifique, nous accompagne tout au long de ce récit. Ces réflexions sont tour à tour drôles, amères ou teintées de nostalgie mais toujours belles et sensibles. Je me suis beaucoup attachée à ce personnage féminin qui se pose des questions sur la difficulté de voir son corps vieillir à travers le regard des hommes alors que l'on est encore empli de désir et qui tente de renouer avec son passer tout en assumant ces choix de vie.

Un très beau roman dont la voix et les personnages continuent de résonner une fois la dernière page tournée.

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
Commenter  J’apprécie          70
C'est le premier livre de cette romancière irlandaise que je lis mais ce ne sera certainement pas le dernier. J'aime sa façon d'écrire, sensible, précise, avec une pointe de dérision et d'humour - toujours ! Elle se raconte derrière ses personnages, cela se sent et bien que son roman ne soit pas une autobiographie, on comprend vite que c'est d'elle et de ses propres émotions qu'il s'agit. D'ailleurs sa vie est proche de celle de son héroïne, Rosie, une femme de son âge, la cinquantaine, ancienne journaliste ayant longtemps travaillé à l'étranger mais qui, généreuse et reconnaissante, s'est arrêtée de travailler pour s'occuper, à Dublin, de Min, sa vieille tante qui l'a élevée, désormais alcoolique et dépressive. Elle la soigne de son mieux malgré sa propre solitude et les nombreuses difficultés dues en partie au comportement de cette malade très âgée et c'est en feuilletant des livres pour l'aider à soigner sa dépression qu'elle éprouve soudain l'envie d'écrire à son tour des manuels d'aide psychologique Elle va pour cela se rendre à New York, bientôt rejointe par sa tante qui revit dans cette ville surexcitée et ce pays de tous les possibles. Au contraire Rosie, elle, retourne en Irlande, dans la vieille maison de son enfance et s'y épanouit à son tour dans cet endroit magique, au milieu de ses animaux et de ses plantes, avec ses amis d'enfance et ses nouvelles connaissances.
J'aime ces deux femmes lucides, au tempérament très fort, qui réussissent à maintenir une relation mère-fille tout à fait particulière et solide et qui prouvent que la vie ne s'arrête que quand on le décide, en choisissant sa propre fin de vie.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          70
Un sujet rarement abordé : la cinquantaine chez les femmes.
Rosie Barry est une femme de 57 ans qui s'interroge, elle est célibataire, sans enfant et cherche un sens à sa vie.
Elle travaille pour des organisations internationales et a beaucoup voyagé.
Aujourd'hui, elle rentre en Irlande, son pays natal, s'occuper de Min, la tante qui l'a élevée.
Les deux femmes ont du mal à vivre ensemble malgré leur vif attachement (qui reste non-dit).
Rosie, qui a quitté l'Irlande dès qu'elle a pu pour échapper au carcan d'un pays de tradition fortement catholique, difficile à vivre pour les femmes, souhaite s'enraciner de nouveau.Min est arrivée à 16 dans leur foyer alors que la mère de Rosie -et soeur de Min- venait de mourir des suites de son accouchement.
Lors d'un voyage à New-York offert par Rosie, Min prend son indépendance et décide de son destin. Elle trouve du travail et reste aux États-Unis.
C'est un très beau portrait de femme. L'écriture de Nuala O'Faolain est vive et pleine de fraîcheur, sans complexe, comme son héroïne. On devine l'écrivain derrière Rosie Barry.
On suit pas à pas Rosie dans ses interrogations, ses doutes et son cheminement, ce à quoi elle pense devoir renoncer et ce qu'elle acquiert.
Commenter  J’apprécie          60
Rosie, la cinquantaine énergique, est une femme célibataire qui a beaucoup roulé sa bosse à travers le monde. Au début du roman, elle rentre dans son pays, l'Irlande, pour s'occuper de Min, la tante qui l'a élevée. Cette dernière, qui est la soeur de la mère de Rosie, semble sombrer peu à peu dans la dépression et l'alcoolisme. Les deux femmes ont un peu de mal à communiquer, Min étant rude et bourrue, et ne comprenant pas très bien le désir d'ailleurs de sa nièce.

C'est alors qu'un projet inattendu (l'écriture d'un guide sur les joies de la cinquantaine) va venir bouleverser les choses. Rosie va partir pour New York et Min, au lieu de rester sagement en Irlande, va l'y rejoindre et se révéler peu à peu sous un jour nouveau.

J'avoue être un peu gênée au moment d'écrire ce billet, car mon avis va à l'encontre ce celui de nombreuses autres lectrices, qui ont littéralement adoré ce roman. C'est vrai qu'il offre de très jolis portraits de femmes, et les passages réunissant Rosie et ses deux amies Tess et Peg, sont à mon goût les meilleurs. C'est vrai aussi que l'évolution du personnage de Min, qui à plus de 70 ans commence enfin à vivre pour elle, est à la fois drôle et attendrissante.
Et pourtant, je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans cette histoire. Je suis restée sur le seuil, comme une simple spectatrice. Et n'ai pas été émue.
Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour cette lecture… tout simplement.

Lien : http://tassedethe.unblog.fr
Commenter  J’apprécie          60
Trouvé dans une boîte à livres, je ne savais pas quoi attendre de cette lecture. J'ai passé toute l'histoire à me demander si c'était une lecture anecdotique ou bien plus profonde qu'elle n'en avait l'air. C'est un roman sur la maturité, la prise de conscience de l'âge et de l'évolution, davantage psychologique que physique. Il est aussi beaucoup question de transmission, de non dits et de liens que l'on ne peut justement bien déchiffrer qu'avec le temps et le recul.
C'est un beau livre qui dépasse ses seuls personnages.
Commenter  J’apprécie          52
Une petite communauté en Irlande, l'âge qui avance, le passé et le présent de deux femmes proches et lointaines, à la relation complexe comme mère et fille, les choix de vie mis en question, l'amitié, l'héritage, les souvenirs, quelques tacles sur l'édition de livres de développement personnel, l'imprévisible des rêves réalisés (ou non)... ce livre avec si peu d'action est riche. Et même si les thèmes de la vieillesse me sont un peu loin, j'ai tourné les pages avec curiosité et bonheur. le personnage de Min est savoureux. J'ai même pensé que j'aimerais voir cette histoire au cinéma.
Commenter  J’apprécie          50
Dublin j'arrive !
Et je ne suis pas seule, je suis en compagnie de Rosie, 55 ans, qui a fait de l'expatriation son mode de vie, mais rentre maintenant au pays.
Après avoir vécu une vie de voyages, Rosie Barry rentre chez sa tante Min à Kilbride ; sa tante qui l'a élevée après la mort de sa mère, puis après la mort de son père.
Et Rosie elle-même ne rentre pas seule, elle rentre accompagnée de mille questions, de mille pensées...
Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman, tendresse entre les personnages mais également tendresse de l'auteure pour eux.
C'est un roman sur le vieillissement et plus particulièrement le vieillissement des femmes.
Difficile situation d'être une femme entre deux âges, lorsque l'on a passé sa vie à trouver son plaisir dans le regard des hommes, ou lorsque l'amour de toute une vie vous abandonne pour partir avec une jeune fille, ou lorsqu'on s'aperçoit qu'on n'est pas si satisfaite de son statut de célibataire indépendante...
Mais c'est également un roman sur les corps, les interactions entre eux, l'amour physique, l'affection...
Le souvenir le plus heureux de Rosie est celui de sa tante lui tenant la tête contre son ventre pour que le produit qu'elle lui avait mis dans les oreilles s'écoule bien.
Avec l'âge, l'amour donné et l'amour reçu ne passent plus uniquement par les corps et cela, ils prennent d'autres formes mais comment admettre cela sereinement lorsque notre propre corps "ne veut pas, [...] ne peut pas renoncer", lorsque le poids d'une petite chienne couché en travers d'eux suffit à redonner vie à vos pieds ?
Même si je ne suis pas dans cette tranche d'âge, ce roman a résonné en moi. L'empathie pour cette femme forte mais également très fragile s'est faite très rapidement et j'ai beaucoup aimé la plume de Nuala O'Faolain, que je découvrais à cette occasion.
Cependant, les plus de 500 pages m'ont parfois paru longues, et les interrogations de Rosie redondantes, j'aurais pu me satisfaire d'une centaine de pages en moins.
Commenter  J’apprécie          40
C'est une totale découverte pour moi, car je n'avais jamais entendu parler ni de ce roman, ni de son auteure. C'est le dernier roman de Nuala O'Faolain, puisque celle-ci est décédée en 2008. Une histoire qui a donc plus de douze ans, mais qui n'a pas pris une ride et pourrait toujours être d'actualité.

Je ne pourrais pas en dire plus que ce que raconte déjà le résumé, il dit l'essentiel, et plus serait spoiler beaucoup trop.
J'ai donc fait la connaissance de Rosie, c'est une femme indépendante, célibataire, la cinquantaine épanouie comme on dit. Elle a vécu essentiellement de vadrouilles et de voyages, découvrant ainsi de nombreux pays. Elle décide enfin de se poser et de retrouver son Irlande natale en retournant vivre chez sa tante Min. Celle-ci l'a élevée dès sa naissance, à la mort de la mère de Rosie, soeur de Min. Celle-ci a alors vécu avec la petite et son père, décédé depuis lui aussi. Rosie retrouve donc sa tante, et décide de se poser et de rester sur Dublin. Elle a alors l'idée d'écrire un roman bien-être dédié aux plus de cinquante ans, dans lequel elle donnerait des pistes de réflexion pour mieux vivre cette transition d'âge. Elle doit se rendre aux États-Unis pour rencontrer un éditeur américain, laissant Min une nouvelle fois à Dublin. Mais quelle ne va pas être sa surprise quand elle va voir Min débarquer elle aussi en Amérique, et surtout ne plus vouloir en repartir...elle qui a toujours été chez elle à attendre sa nièce, va changer de vie littéralement, habiter en colocation avec des inconnus qu'elle va apprendre à apprécier, vivre de petits boulots, souvent payés au noir. Elle qui ne quittait son canapé que pour aller jusqu'à son lit, la voilà partie à mener la vie qu'elle n'a jamais vécu jusque là. Cela déstabilise beaucoup Rosie, qui se voit repartir seule à Dublin, laissant sa tante à sa nouvelle vie et ses nouveaux amis. Là-bas, Rosie va se trouver un nouveau projet qui va accaparer tout son temps et son énergie, restaurer la vieille maison dans laquelle sa mère et sa tante ont grandi...ce que sa tante ne veut d'ailleurs pas. Rosie va ainsi partir sur les pas de ses ancêtres.

Il est marrant de voir les changements de personnalité de ces deux personnages. Rosie, toujours à bourlinguer, veut se poser et retrouver ses racines. Min qui n'a jamais bougé, vouant sa vie à élever Rosie, part à son tour bourlinguer aux États-Unis, vivant de petits boulots et habitant des squats ou en colocation. Comme si elle se réveillait d'un long sommeil et voulait profiter de la vie, avant de ne plus pouvoir. Elle qui n'aimait pas prendre l'avion ou qui ne marchait jamais, va transformer toute sa vie et faire ce qu'elle n'avait jamais voulu faire. Tout cela va déstabiliser Rosie qui ne comprend pas ce changement de vie de sa tante. Surtout qu'elle, cherche plutôt la tranquillité et retrouver ses valeurs d'enfance. Dans la rénovation de sa vieille maison, elle sera aidée d'amis masculins et féminins. Elle a des liens très forts avec chacun d'entre eux, un est son ancien amant, un autre aimerait avoir une relation plus appuyée avec elle. J'ai beaucoup aimé ses amies féminines, pleines de peps.

Je me suis très vite mise à la place de Rosie. Déjà, je suis dans la même tranche d'âge qu'elle, même si je suis un peu plus jeune (une année c'est une année quand on vieillit...). Et justement, le fait que le personnage principal ait le même âge que moi m'avait fortement séduite en lisant le résumé. le deuxième point qui m'avait attirée, c'est le fait qu'elle veuille écrire un roman bien-être. Je me suis dit que j'allais avoir des pensées, des réflexions sur ce passage. J'ai été déçue de ne pas en trouver tant que ça. L'histoire ne s'articule pas prioritairement autour de cela. le projet même de ce livre va tomber plus ou moins à l'eau avec la rénovation de la vieille maison. C'est plutôt autour de cela que le livre va se centrer au fur et à mesure. Mais par contre, il y a de nombreuses réflexions que se fait Rosie sur elle, sur sa capacité à séduire, sur le fait qu'elle n'a pas eu d'enfants, qu'elle n'est pas mariée, ni casée dans une relation. Je comprends tout à fait qu'arrivée à cet âge où l'on ne peut plus procréer, cela doit être difficile de se dire que l'on ne laissera rien derrière soi. Et c'est là justement que j'ai eu parfois du mal avec Rosie, car je l'ai trouvée plus d'une fois pessimiste sur sa vie, sur ce qu'elle est. Et je dois bien avouer que ça m'a miné le moral par moment. Elle analyse tellement ce qu'elle est et ce qu'elle est devenue, que je l'ai trouvée parfois un peu trop égocentrique. Elle porte un oeil négatif sur les femmes vieillissantes, alors qu'au contraire, elle trouve les hommes plus âgés très séduisants, ils vieillissent mieux pour elle. Et là, je ne l'ai pas toujours trouvée très juste dans ses pensées. Ce pessimisme est pesant dans la lecture, mais quelque part, je la comprends aussi, vu son histoire personnelle. Car évidemment, quand un personnage a le même âge que vous, vous ne pouvez que faire la comparaison. Alors, peut-être Rosie m'envierait d'avoir une famille, des enfants et petits-enfants. Mais moi, de la même façon, je l'envie d'avoir vu tellement de pays et fait autant de rencontres. Alors, peut-être, tout simplement, n'est-on jamais content de ce qu'on est et de ce qu'on a vécu. Et je me dis aussi qu'un tel livre doit être compliqué à lire par une personne plus jeune, qu'il doit être difficile de comprendre Rosie et de se mettre à sa place...

L'attachement à Rosie et aux autres personnages se fait facilement. Il est renforcé par le choix narratif de l'auteure, puisqu'elle emploie le « je » pour raconter. Ce « je » permet de se mettre entièrement dans la peau et la tête de la protagoniste, de ressentir au plus près ce qu'elle vit, de rentrer dans sa tête. J'aime beaucoup ce procédé qui me permet de me sentir très proche du héros, et en l'occurrence, ici, je me suis sentie tellement proche que je me suis comparée à elle. Peut-être ferai-je comme sa tante Min, qui a attendu ses soixante-dix ans pour faire ce qu'elle n'avait jamais pu faire. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la comparaison entre la vie de ces deux femmes, les non-dits entre elles, leur attachement l'une envers l'autre et les inquiétudes que chacune a vis-à-vis de l'autre. Leur relation est intense, et Rosie va découvrir des choses sur sa tante qui vont amplifier cette intensité. Avec ce duo, il ne faut pas oublier de parler des ami(e)s de Rosie, qui ont une place importante dans sa vie et son histoire. J'ai aimé la petite dose d'humour que certains apportent et allègent ainsi le récit et dédramatisent les événements. Et avec la morosité parfois lourde de Rosie, la légèreté de certains de ces amis fait du bien dans la lecture.

Bien sûr, le tout est porté par un très bon style. Je découvre la plume de Nuala O'Faolain et je suis subjuguée, elle m'a portée tout au long de ma lecture et l'a rendue très émouvante. Elle retranscrit très bien les émotions, les joies, les peines. Elle fait passer de très beaux messages au travers de ces deux femmes, sur l'amour, l'amitié, l'acceptation de soi, le vieillissement. Et tout cela dans de beaux décors irlandais qui sont très bien dépeints sans jamais alourdir le récit, j'ai très bien réussi à m'imaginer la presqu'île où elle a sa vieille maison, avec l'océan et les vagues. Ce fut un très beau voyage, et comme l'Irlande est un pays que j'aimerais beaucoup visiter, je me suis régalée à ce niveau-là.

Je ne connaissais pas encore cette auteure. En parcourant sa bibliographie, j'ai vu d'autres de ses romans qui pourraient m'intéresser, et je pense que je la lirai à nouveau dans une autre histoire, je pense notamment à L'histoire de Chicago May, elle me semble fort intéressante.
Malgré ce pessimisme ambiant, j'ai trouvé la fin beaucoup plus positive, Rosie a enfin travaillé sur elle-même et est prête à vivre une nouvelle vie. Je suis contente de cette fin, j'avais tellement peur que tout soit trop noir.
La lecture s'est faite rapidement, je ne pensais pas que je serai autant accaparée par la vie de ces femmes. Je n'ai pas vu la deuxième moitié défiler par rapport à la première. Malgré le côté un peu énervant parfois de Rosie, son histoire m'a beaucoup intéressée et je l'ai lue facilement et avec une certaine avidité.

Pour conclure, ce livre n'est pas entièrement un coup de coeur, mais ceci est tout à fait personnel. Peut-être ne l'ai-je pas lu non plus à un bon moment, où mon moral à moi n'était pas au beau fixe, et j'ai donc ainsi ressenti encore plus la morosité de Rosie. Mais au moins, on ne peut pas dire que l'auteure ne sait pas retranscrire les sentiments...
Commenter  J’apprécie          40
J'avançais lentement, très lentement, dans l'histoire de Rosie et de sa tante Min. J'avais bien du mal à me passionner par leurs retrouvailles, par leurs aventures, par leur voyage en Amérique. Je n'accrochais pas aux mots qui défilaient au cours de ces pages…
"Roman lumineux" dit l'éditeur. Moi, il m'ennuyait profondément. Je n'ai pas pu (ou pas su) en capter la lumière
J'ai préféré abandonner Rosie et Min, les laissant seules poursuivre leur route pour me plonger dans un autre roman.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (730) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
251 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *}