Joyce Carol Oates est une auteure que j'aime énormément, tant pour son écriture, que pour la diversité des thèmes traités dans ses romans. Je suis loin de connaître tous ses ouvrages traduits en français, mais ceux que j'ai lus m'ont vraiment emballée. Par contre là je ne sais pas trop quoi penser, parce que trop c'est trop. La vie de Violet Rue Kerrigan est un enfer presque du début à la fin. Comment une seule personne peut-elle cumuler autant de malheurs dans sa vie ? le thème principal du livre suffisait largement : une pré-adolescente rejetée par tous parce qu'elle n'a pas su garder secret sa découverte du crime raciste de ses frères ainés et qui vivra bannie et éloignée de sa famille jusqu'à la mort de son père. Et bien
Joyce Carol Oates rajoute à cela une expérience traumatisante avec un professeur pédophile qui la drogue, le comportement libidineux du mari de la tante qui l'a recueillie, et enfin un amant pervers narcissique. Quand enfin, à la mort de son père, elle peut retrouver sa famille, elle a encore la naïveté de croire au pardon, et elle est violemment agressée par le frère sorti de prison. Heureusement, un peu de lumière et d'espoir dans les dernières pages.
C'est comme si
Joyce Carol Oates avait voulu compacter plusieurs livres en un seul !