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3,31

sur 58 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'Arizona et l'Amérique des pionniers, fin 19e, avec les indiens qu'il reste, les immigrés venus de loin, la difficulté du climat, la solitude... des fantômes et une caravane de chameaux (le fait historique original et intéressant)... en deux histoires qui se rejoignent à peine et semblent étirer interminablement une journée par des digressions en long en large et en travers qui ne m'ont pas du tout permis d'apprécier le personnage de la mère, et si j'ai été plus touchée par l'orphelin bandit, j'ai fini engluée dans l'atmosphère pesante et par avoir soif d'autre chose.
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Lu dans le cadre de la Masse critique, je remercie donc Babelio et les éditions Calman-Lévy pour la découverte de ce roman.

Le roman-western m'est totalement inconnu, je ne pourrais donc dire s'il est bon ou non puisque je n'ai pas de point de comparaison, c'est d'ailleurs pour cette raison que je l'avais sélectionné.

Cependant bien que l'histoire de 2 destins qui se croisent involontairement soit originale et intéressante, le rythme lent (trop pour moi en tout cas) m'a un peu gâché la lecture.
Impossible de lire plus de 20 pages d'affilées. Par contre j'ai aimé l'environnement "hostile" des terres désertiques de l'Ouest américain où l'eau est une denrée très rare à certaines périodes, la dureté de la vie est très bien relatée.

Il a fallu attendre la dernière centaine de pages pour qu'il y ait un regain d'intérêt.

Avis mitigé.

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Inland ou l'histoire d'âmes solitaires dans les profondeurs du far-west.
De cette profondeur, je suis assez dubitatif. Il y a quelques phrases qui m'ont marquées et j'ai découvert de nouveaux mots. C'est un point non négligeable.
Toutefois, j'ai trouvé le roman vraiment trop long. Celui-ci est souvent abrupt, je reconnais que l'autrice a carrément placé sous de beaux paysages quelque chose qui va au-delà de cela. Pourtant ce ne me fut pas satisfaisant. Je me suis perdu dans et entre les personnages comme un chameau sans chamelier en plein désert (et encore le chameau est capable de s'en sortir tout seul).
Je n'ai éprouvé aucune empathie ni de sympathie pour les personnages. Certains disparaissent sans jamais revenir, les conflits se font sous une tension désertique. Une nervosité fébrile comme le coté roman historique et je reconnais qu'il y a du fond dont je n'ai pas saisis toutes les significations.
La construction de l'histoire est vraiment très longue que je me suis assoiffé dans la touffeur du Wyoming ou d'un autre état. Un état intérieur.
Encore heureux que nous sommes en hiver, car en été, j'aurais littéralement crevé de chaud en le lisant.
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Arizona, 1893. Dans son ranch, Nora attend désespérément le retour de son époux parti chercher de l'eau tout en apaisant les craintes de son plus jeune fils, convaincu qu'une bête mystérieuse rôde sur leur domaine. En parallèle, Lurie, vagabond orphelin recherché par les autorités, accepte une mission insolite : traverser la Californie à dos de chameau. Les existences de Nora et de Lurie finiront par se télescoper lors d'une improbable rencontre dans un décor spectaculaire de beauté.

Je remercie William pour ce 4ieme roman qui est une grosse découverte. Ingland me sort totalement de ma zone de confort et j'avoue avoir ressenti des difficultés pour me plongée dedans. L'autrice nous emmène dans un western dans l'ouest américain où nos deux personnages ont un destin relativement tragique et vont finalement se "percuté" très tardivement. Ce roman possède une grande intensité humaine, mêlant finement sans exagération plusieurs émotions. le récit commence dans le Missouri, lorsqu'un gamin (Lurie) rejoint un gang de voleurs. Rechercher par les autorités, il accepte cependant de s'enroler et de faire une traversée (historique) avec un chameau. Rapidement, nous faisons la connaissance de Nora et de ses enfants et nous sommes propulsé en Arizona en 1893. Je me suis attachée à Nora par sa force et ce, malgré la tension que l' on ressent de son côté.  Il y a donc deux histoires, deux destins parallèles. le roman comporte beaucoup de mystères et de superstitions sans parler des fantômes qui sont installés avec subtilité tout au long du récit(qui n'est pas déplaisant vu certaines longueurs que j'ai ressentie pendant ma lecture).  Les détails autour de ces deux histoires sont bien présents  et nous imaginons facilement le contexte mais il me manquais cruellement cette dose de Far-West qui aurait mérité quelques détails selon moi. Certaines scènes cocasse prêtent à sourire, notamment avec Lurie et son chameau. le côté asymétrique du roman m'a parfois troublé, mais reste original par le contexte et les faits (souvent méconnus) historiques. Bref, une lecture agréable mais quelque peu mitigée.








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Téa Obreth nous offre ici le roman des grands espaces arides et désertiques de l'ouest américain et la vie des colons qui s'y installent.
Nous sommes en Arizona en 1893, année de grande sécheresse, l'auteure nous raconte la vie de Lurie Mattie et de Nora Lark que rien ne prédestinait à se rencontrer.
Lurie Mattie est un gamin d'origine Turque qui débarque en Amérique pour y travailler et n'en repartira plus. Devenu bandit de grand chemin dont la tête est mise à prix, il se mêle à une caravane de chameliers venue d'Afrique pour transporter des charges dans les immensités désertiques pour la construction des chemins de fer ou l'exploitation des mines. Il fût sa vie durant pourchassé par le Marshal John Berger. Avec Lurie, nous découvrons la vie de nomade, les camps de chercheurs d'or, la violence de cette vie où chacun tue pour voler le minerai de son voisin.
En parallèle et par chapitres alternés, nous suivons la vie de Nora Lark qui vit dans un ranch isolé du territoire de l'Arizona. En pleine période de sécheresse, elle lutte pour survivre avec ses trois fils et son mari Emmett. Avec Nora nous découvrons à rudesse de la vie de ces colons, la violence sous-jacente de ses congénères, riches propriétaires terriens au cheptel immense qui n'hésitent pas à acheter le shérif, à menacer, voire assassiner, ceux qui leur résiste, hommes, femmes ou enfants en toute impunité.
En somme, c'est une grande fresque de la conquête de l'ouest américain. Ici, les Apaches, Comanches, Peaux rouges ne sont qu'entre aperçus, le focus est fixé sur les colons aux prises avec la rudesse du climat et celle des hommes, sur l'avènement du télégraphe et de la première ligne téléphonique, sur la transformation des camps de toile des premiers colons en de petites villes, sur la ruée vers l'or, sur la domination des plus riches avec leurs alliances et leurs méthodes peu recommandables, sur la transformation des Territoires en Etats.
Un roman intéressant historiquement parlant pour qui est curieux des Etats Unis mais que j'ai trouvé par moment très long, le rythme, en quelque sorte, épouse parfaitement l'immensité des paysages arides et désertiques ou souvent rien ne se passe et personne n'apparait.

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je ne suis ni passionnée ni contre les western, mais ce roman ne m'a pas convaincue! il traine en longueur, quoique l'intrigue et les deux personnages principaux soient bien pensés! Ce n'est pas suffisant pour en faire un page turning. Sans plus, vraiment ..!
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Aujourd'hui, je viens vous parler d'Inland de Téa Obreht.

Résumé :
Arizona, 1893 Dans son ranch, Nora attend désespérément le retour de son époux parti chercher de l'eau, tandis qu'elle tâche d'apaiser les craintes de son plus jeune fils, convaincu qu'une bête mystérieuse rôde sur leur domaine.
En parallèle, Lurie vagabond orphelin à la « tête de Turc » et recherché par les autorités, se retrouve à accepter une mission insolite traverser la Californie à dos de chameau.
Les existences de Nora et de Lurie finiront par se télescoper lors d'une improbable rencontre dans un décor spectaculaire de beauté. Un somptueux roman qui ravive le genre du Western, et questionne de manière unique les fondations de l'Amérique
Dans un style poétique, l'épopée âpre et poignante de deux nouveaux américains, prêts à tout pour faire de leur terre sauvage une maison.

C'est assez rare que j'abandonne un livre mais pour le coup je n'arrivais plus à continuer. En ouvrant ce roman, je pensais trouver plus de descriptions, de détails sur l'époque du far-west (même si ce n'est d'habitude pas mon genre de lecture, à part la petite maison dans la prairie 😅).

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et le rythme très lent (et sûrement les heures de sommeil en moins 😅) ont fini par me perdre.

Avez-vous des romans se déroulant à cette époque à me conseiller ? ☺️

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1893, en plein coeur de l'Arizona. Nora Lark attend le retour de son mari parti chercher de l'eau et commence à s'inquiéter de ne pas le voir arriver. D'autant que ses deux fils aîné semblent être partis à sa recherche et ne reviennent pas non plus. Quant à son fils cadet, Toby, il est persuadé qu'un monstre rôde dans les parages.

En parallèle, Lurie, un jeune garçon recherché par les autorités, erre à travers le pays en compagnie de Burke, un chameau qu'il a conservé de son passage dans le Camel Corps.

Le destin de ses deux personnages va finir par se croiser dans un instant totalement improbable.

Ce livre est un véritable voyage hors du temps qui nous plonge en plein coeur du Far West. Il raconte, à travers les destins de ses personnages, l'histoire de centaines de pionniers qui ont défriché les terres d'Amérique. C'est âpre, violent, sauvage, à l'image des terre arides et peu accueillantes que les habitants cherchent à investir.

Je dois avouer avoir été plus intéressée par le personnage de Nora que par celui de Lurie.

Ce personnage de femme enfermée dans sa solitude, habitée par le fantôme de sa petite fille morte et envahie par une soif désespérante provoquée par une longue sécheresse, est extrêmement touchant.

Toutefois, je ne dirais pas que je n'ai pas trouvé certains passages un peu longs et que l'ensemble du récit m'a captivée tout au long de ma lecture.

Mais l'ensemble est suffisamment déroutant et peu habituel pour que je m'y sois malgré tout attachée, d'autant que cela montre aussi une page d'histoire intéressante avec cette United States Camel Corps dont l'expérience tourna court.

Ce livre m'a donné un peu l'impression de voir Sergio Leone adapter La petite maison dans la prairie ! Dépaysant !
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La lecture de ce roman me laisse dubitative mais je ne le rejette pas en bloc. La langue et la narration sont accessibles. On fait face à deux types de récits. L'un est une vue extérieure de la situation d'une héroïne, Nora. L'autre est une histoire intérieure, celle de Lurie, émanant d'un souvenir. Les éléments développés tout au long du roman sont cohérents. Les récits se font écho, se rapprochent et s'éloignent, pour finir par se télescoper. le tout est entrecoupé d'autres histoires plus ou moins détaillées autour de personnages adjuvants et opposants.
Ce qui m'a posé le plus de difficulté ce sont les noeuds que la relation entre les récits induit. Ces enchevêtrements de personnages, de lieux, de situations, d'époques, font que le roman se densifie, à tel point que l'ancrage du lecteur que je suis a été mis à mal. Dommage car les décors des récits sont bien rendus. L'atmosphère lourde et chaude contribue à se projeter dans le panorama de l'ouest américain de la seconde partie du XIXème siècle. La vie des pionniers, leurs idéaux et leurs errances sont magnifiquement décrits. L'épopée américaine, le roman national, apparaissent en toile de fond et contribuent à enrichir la culture du lecteur.
Au final j'ai eu affaire à un roman en montagnes russes. Tantôt les passages accrochent ma curiosité et je me prends à suivre l'histoire. Tantôt le récit se traine, je me perds et la lecture devient frustrante. Les deux personnages principaux inondent le roman. Mais chaque personnage secondaire pourrait faire l'objet d'un récit à part, tant ils sont complexes.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié cette lecture. Mais elle n'éveille pas non plus de sentiment particulier me concernant. Peut être suis-je passé tout simplement à côté.
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En 1893, dans son ranch, avec la disparition et le silence de son mari, ainsi que les remontrances ingrates et cruelles de ses fils, Nora Lark doit répondre aux quotidiens pour s'approvisionner en eau à Amargo, une partie aride des E-U. Elle doit aussi faire front pour conserver une presse que certains souhaitent pouvoir acquérir. Cela est sans compter sur une bête qui rôderait et ferait peur à son dernier fils.

Parallèlement, Lurie, vagabond orphelin recherché par les autorités accepte une mission insolite et traverse la Californie à dos de chameau.

Les deux existences vont se télescoper…

Pour son deuxième livre, Téa Obrecht à osé un Far West dans une écriture aboutie, mais sur une forme spéciale qui peut je reconnais déplaire.
Le décor est bien décrit. L'Ouest américain montre bien ses difficultés à s'épuiser pour de l'eau et à la recherche de l'argent pour survivre.
Les personnages principaux offrent avec plaisir des échanges compliqués dans une atmosphère épaisse et d'odeurs de terre sauvage. Habitée par sa fille disparue, Nora porte encore en elle un chagrin superstitieux.
Je regrette un nombre important de personnages qui pourraient avoir un sens à travers un film, mais qui dans un roman littéraire perd le lecteur à vouloir entretenir une interaction les uns envers les autres. Il est fort probable que l'autrice ait écrit son roman dans le cadre d'une sortie souhaitée d'un film qui pourrait tout à fait convenir.

Néanmoins, le livre dégage le trouble, l'inquiétude, des bribes de suspens avec l'histoire de la bête.

C'est un livre aussi qui m'a donné soif par cette quête d'eau !
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