AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,31

sur 58 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteure nous propose un long récit de voyage, roman historique bien documenté——extraordinairement dense——, genre Western qui se passe dans l'Ouest américain à la fin du XIX° siècle, en 1893.

Elle nous plonge sans ménagement dans sa vision du Far- Ouest à travers deux intrigues et deux existences ——de l'Arizona au Texas ——qui finiront par se télescoper lors d'une improbable rencontre dans un décor somptueux.
Lurie, orphelin musulman, au passé trouble, se retrouve embarqué dans une aventure rocambolesque lorsque l'armée des États - Unis tenta d'incorporer des chameaux comme bêtes de somme , au temps où s'achevait le peuplement des derniers territoires restés sauvages.

Inland, cet arrière pays à explorer se fait donc en compagnie d'hommes d'origine orientale et surtout de bêtes peu communes aux États - Unis : «  Les chameaux , ces grosses chèvres aux larges dents, avec leur caroncule de dindon? «  Ces monstruosités aussi bruyantes? » .
Seulement la cavalerie les utiliserait car ils pouvaient porter plus de 300 kilos pendant neuf jours sans avoir besoin de se désaltérer.
Ils provoqueraient des déchaînements d'enthousiasme chez les habitants d'Indianola .
Le lecteur suit Lurie le convoi, le voyage et les aventures «  la petite ligne noire et tremblotante durant des jours » , caravane imposante,... pas facile à dissimuler...
Dans son ranch, en Arizona , Nora Lark, mère de Toby , sept ans, Rob , seize ans et Dolan, dix-sept ans , abandonnée par son mari Emmett: elle l'attend désespérément , il est parti chercher de l'eau ,elle fait face courageusement à la pénurie d'eau et à une sécheresse impitoyable .
Elle s'occupe aussi de Josie Kincaid ,nièce d'Emmett,—— Josie la maladroite ,——- née dans un milieu d'extrême supercherie où le spiritisme , tirages de cartes et autres divinations dominait sauf qu'ils seront tous emportés par une épidémie de typhus , recueillie par la famille Lark, Josie usera de pouvoirs occultes et communiquera avec les morts.....

L'auteure maîtrise parfaitement ses sujets entre «  Nature » en grand , humour , histoire , élégance et ironie.
Quête de l'eau, quête de l'or, vains espoirs , personnages mystérieux, dureté de la vie auprès de la famille Lark, ces pionniers de l'Arizona, très bien relatée, mystères , chagrins , douleurs , peurs ancestrales et désirs souterrains , notamment ceux de Nora et de Tobie, craintif et fragile , sans oublier l'âme d'Evelyn , petite fille de Nora , morte d'insolation qui murmure à l'oreille de sa mère. ....
Un livre complexe, bien écrit , le livre d'une époque , celui d'une longue épopée, brûlante de soleil, âpre et poignante, riche de détails à propos de l'Amérique .
«  le silence tomberait sur la maison. Les souris, après avoir cherché la dernière petite miette se nicheraient sous les avant - toits. Suivraient les crotales . Les chênes rabougris , avec leurs racines assoiffées , s'aventureraient en bas de la colline , recouvriraient peu à peu la clôture ainsi que la petite pierre tombale d'Evelyn »
Commenter  J’apprécie          352
Ce western est composé d'un double récit :

Lurie Mattie, un vagabond orphelin d'origine turque, se retrouve malgré lui sur le bateau débarquant les chameaux importés par l'armée américaine afin de servir de bêtes de somme. Il y fait la connaissance de Hi Jolly d'origine orientale et chef du Camel Corps. Afin d'échapper à ses traqueurs, Lurie se fait engager comme chamelier et se voit ainsi confier un chameau dénommé « Burke » avec lequel il a pour mission de traverser la Californie.
C'est à ce fidèle compagnon qu'il s'adresse lorsqu'il conte son histoire de 40 ans d'errance dans les régions arides et impitoyables de l'Amérique.

Nora Lark, mère de 4 enfants, vit à Amargo, en Arizona avec sa famille. Elle attend le retour de son mari Emmett parti chercher de l'eau, une denrée rare dont les réserves s'amenuisent sous le soleil brûlant et la sécheresse qui fait rage dans la région. Il tarde à revenir, elle s'inquiète. Ses deux fils aînés Rob et Dolan, qui dirigent un petit journal « le Sentinel » en l'absence de leur père, disparaissent subitement à leur tour. Seule, elle cherche à comprendre si ces disparitions sont liées à une histoire d'intérêts pour le déplacement du siège du gouvernement du comté d'Amargo à Ash River.

Alors que Lurie parcourt ces grandes plaines sans jamais réussir à se poser, Nora s'accroche désespérément à cette maison qu'elle a bâti avec sa famille et qui a jadis abrité sa défunte fille.

Deux êtres d'origines et d'horizons bien différents qui nous emmènent au coeur de l'histoire des pionniers du Wild West et qui tentent de survivre sur une terre d'accueil peu hospitalière où résonnent les voix des fantômes des personnes qui n'ont pas survécus à la chaleur ou à la violence du chacun pour soi de cette vie rude et dépourvue de justice où les puissants dictent la loi.

Téa Obreht est une conteuse hors pair et nous livre un roman poignant, documenté et riche en détails sur la colonisation de l'Ouest américain au XIXe siècle et nous fait découvrir un pan peu connu de cette conquête de l'Ouest au travers de l'histoire du Camel Corps.
Commenter  J’apprécie          90
IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST

(Livre lu dans le cadre du prix des lecteurs - Editions le Livre de Poche - sélection littérature 2022)

▶️1893, Amargo, Arizona : Nora, dans son ranch isolé, lutte contre la chaleur et la sécheresse ; elle attend le retour de son mari parti chercher de l'eau à la grande ville et qui aurait déjà dû être de retour...
▶️...Ses deux fils aînés, Rob et Dolan, sont partis au bourg s'occuper de la presse familiale qui édite une gazette locale - enfin, c'est ce qu'ils lui ont dit!... En attendant, Nora tente d'occuper son plus jeune fils, Tobie, un gamin craintif et rêveur qui dit avoir vu une bête rôder sur le domaine...
▶️En parallèle, Lurie Mattie raconte son histoire qui commence près de 50 ans plus tôt ; orphelin très jeune, placé en maison de correction, en cavale depuis l'âge de 6 ans, détrousseur de diligence et recherché pour meurtre par tous les marshals de l'ouest américain, il s'est enrôlé dans l'armée - le CAMEL Corp, qui utilise des chameaux pour leur résistance et leur capacité de portage afin de défricher ces terres arides et relier les territoires entre eux...
▶️C'est là que Lurie rencontre Burke...un chameau, qui devient son compagnon d'infortune - une existence faite de fuite et d'errance - témoin fidèle de cette itinérance, de cette vie de misère et de débâcle, jusqu'à ce soir funeste où le chemin de Lurie va croiser celui de Nora...
▶️ Un roman historique dense et complexe, très cinématographique (on pense à un western de Tarantino, la violence en moins, quoi que!..) qui ravive un far-ouest méconnu et qui retrace le peuplement de ces territoires sauvages et inhospitaliers, peuplés alors d'indiens acculés à défendre leur terre et de bandits de grand chemin - au climat hostile , avant qu'ils ne deviennent des États indépendants - l'histoire de la construction des États-Unis en somme...
▶️C'est aussi le récit de deux destins entre-chassés - des personnages rudes, incarnés, attachants, jusqu'à l'Arizona, personnage à part entière...Et Burke, le chameau, placide et nonchalant, intuitif pour sentir le danger, à l'écoute de son maître - d'ailleurs, c'est à lui que Lurie s'adresse tout au long du roman, pour lui rappeler leur pérégrination commune, les (mauvais) choix qui les ont conduit là...
▶️Un western épique, au long cours, qui a suffisamment de souffle - avec ses personnages secondaires multiples, des digressions nombreuses, pour tenir le suspense jusqu'aux dernières pages... Une construction narrative ingénieuse sur deux temps ; le récit de Nora, raconté sur une journée et demi et celui de Lurie, qui court sur 50 ans - les deux destins finissant par se télescoper lors de circonstances improbables et pourtant!, dans un décor crépusculaire et grandiose - apothéose de cette épopée...
▶️Une belle écriture, travaillée, descriptive et naturaliste, qui rend parfaitement la beauté âpre de ce grand Ouest américain brûlé de soleil...tandis que la caravane passe... Coup de coeur !!...
Commenter  J’apprécie          50
Quelle incroyable histoire que celle du Camel Corps qui fit traverser, au milieu du 19ème siècle, les régions les plus désertiques du Sud-Ouest américain, à une troupe de chameaux venus d'Egypte, menés par des chameliers turcs.
Deux personnages et deux destins se partagent ce roman de Téa Obreht qui est d'une densité hors du commun.
Lurie Mattie, fils d'immigrés turcs du Missouri, rejoint la troupe du Major Beale, alors que le recherche inlassablement le Marshall Berger, pour un meurtre qu'il a commis lorsqu'il faisait partie d'une bande de hors-la-loi. Désormais nommé Misafir, il devient chamelier et se voit attribuer l'imposant chameau Burke pour qui il va cultiver une véritable passion et à qui il va s'adresser, comme à un ami, tout au long du livre.
Dans la petite ville d'Amargo sur le territoire de l'Arizona, Nora Lark, issue d'une famille d'immigrés écossais, vit avec ses trois fils, tandis que son époux Hemmet, directeur du journal local, ne donne plus signe de vie depuis plusieurs semaines. Seule dans un endroit aride où le manque d'eau est une bataille au quotidien, elle porte en elle le regret de la mort de sa petite fille, victime de la chaleur lorsqu'elle n'était qu'un bébé.
Si les parcours de Lurie et de Nora finissent pas se croiser, ce n'est que pour un ultime rêve de ce que la vie aurait pu être, dans un monde moins dur peut-être, à une autre époque sûrement. Accompagnés par la bienveillante présence des disparus qu'ils ont aimés et à qui le manque redonne corps, les personnages de Téa Obreht portent en eux une émotion intense faite d'un mélange d'espoir et de rêve.
Il y a tant de petites histoires à l'intérieur de la grande histoire que l'on est submergé par un tourbillon d'anecdotes et d'aventures, avec la sensation au final, d'avoir lu trois romans en un. C'est étourdissant, parfois trop, mais il subsiste de cette lecture, le sentiment d'avoir partagé avec ces pionniers courageux et volontaires, une petite part de la construction de ce Nouveau Monde.
Ce grand roman, à la fois historique et épique, rend hommage à ces hommes et ces femmes qui sont venus d'ailleurs pour peupler l'Amérique et retrace avec beaucoup de sensibilité et de justesse, leur difficile parcours.
Commenter  J’apprécie          50
Il était une fois dans l'ouest : le bon, la bête et les fantômes.

L'autrice livre dans Inland une autre facette du western, avec ses immigrés serbes et turcs, ses chameaux, et son réalisme magique un brin inquiétant.
Peut-être roman d'ambiance avant tout, il sait poser ses atmosphères et ses décors pour rendre le récit immersif.

La terre sèche et rocailleuse, où rien ne pousse - ou si peu ; la poussière et les mesas rouges. le soleil aride.
Et l'eau si précieuse, tant désirée, où chaque gorgée se compte, où l'on maudit la personne qui en gâcherait ne serait-ce que quelques gouttes.
L'ouest et le sud, les Territoires, la terre indomptable. Des lieux où l'on s'ancre, corps et âme, vivants ou morts. Ces terres appartiennent aux disparus, morts ou absents.
Des fantômes qui parlent, des morts et leurs manques à combler ou à fuir, et la bête qui rôde, jamais visible mais traînant le malheur dans son sillage comme une carcasse sanguinolente de mouton ou d'enfant, comme le tonneau d'eau de pluie salvatrice renversé.

Et dans ce cadre, il y a Lurie et Nora.

Lurie qui traverse ces terres désertiques à dos de chameau avec l'expédition des Camel Corps, qui mériterait un roman à elle-seule. Lurie qui doit combler pour eux les manques dont les fantômes ne peuvent se débarrasser. Que ce soit une faim vertigineuse à rassasier, voler des objets précieux aux gens qu'il rencontre, ou toujours avoir sur lui une gourde qui ne soit jamais complètement vide.
Gourde qu'il remplira à six courts d'eau différents, dont chaque gorgée aura un autre goût que la précédente, et qui provoquera de brèves visions.
À force d'ellipses, de flashbacks, de mystères sur le présent et d'annonces sur le futur, on manque de clarté et d'informations sur la situation, si bien qu'on se perd parfois dans sa temporalité, et le rythme pourrait peser sur certain.e.s.
Et pourtant il y a des passages fascinants, vifs, éclatants, et même sacrément touchants à la fin, mais le reste souffre de ses défauts et de son manque de développement quand il aurait mérité autant que les segments de Nora pour lui faire justice.

Nora qui attend chez elle alors qu'une bête semble inquiéter les environs. Les doutes, les espoirs et les rancoeurs se réveillent dans l'attente insoutenable, ainsi que les questionnements inévitables, les ambitions et les mensonges.
Puis tout se délie, se fait jour dans la nuit. Les vérités sont exposées, glaçantes, noyées de soleil.
Dans ces segments, la narration est plus claire et fluide, plus développée - dans son intrigue, ses secrets et mystères, ses personnages bien brossés... Ce sont les meilleurs parties du livre.

Mieux équilibré, avec moins d'effets de manche du côté de Lurie, ça aurait pu donner un roman magistral. Reste une très bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Après un premier roman « La femme du tigre » pour lequel elle avait obtenu Orange Prize et un vrai succès de librairie en France, Téa Obreth, dans ce deuxième roman, aborde un genre qui ne cesse de se renouveler : le « Western ».
Alors il y a Western et Western. Si vous vous attendez au Western qui a fait l'âge d'or d'Hollywood avec son lot de massacres d'indiens, bagarres dans les saloons et autres duels au soleil, vous serez alors un poil déçu.
S'il n'est pas dépourvu d'action, on avance dans ce roman au rythme lent des corps expéditionnaires et pionniers américains avec son lot d'aventures, sa quête d'eau, de bandits de grands chemins et de survie, dans des paysages aussi beaux qu'hostiles, le tout saupoudré d'une pointe de surnaturel.
Apre comme un gosier qui n'a pas vu une goutte d'eau depuis trois jours, ce roman ne se lit pas comme un page-turner au sens simple du terme mais demande de prendre du temps pour l'apprécier, afin de s'offrir une belle épopée dans l'exploration des mythes fondateurs de l'ouest américain.
Merci aux éditions Calmann-Lévy et à Netgalley.
Commenter  J’apprécie          40
Une excellente plume nous emporte dans ces deux histoires parallèles, qui conjuguent la chaleur intense du sud-ouest américain avec la solitude des personnages et l'errance des fantômes des morts. le rythme plutôt lent du récit est compensé par une atmosphère unique, à la beauté mélancolique. Une très belle découverte !
Commenter  J’apprécie          20
L'histoire met du temps à s'installer, on s'imprègne au fur et à mesure de cette atmosphère désertique, difficile, où les armes à feu ne sont jamais loin. Au fur et à mesure du voyage de Lurie, je suis rentrée dans ce récit, doucement, je me suis attachée aux personnages. Les descriptions de l'environnement sont riches et nous permettent de visualiser les décors dignes des films western. le spiritisme et les légendes locales contribuent à l'originalité du récit. J'ai beaucoup aimé le suspense qui monte crescendo et la manière dont les deux histoires se rejoignent. Inland fut une belle surprise, j'ai apprécié cette découverte littéraire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Aujourd'hui, préparez vos montures, chaussez vos bottes, je vous emmène au Far West. Vous allez respirer la poussière, être assoiffés comme jamais et croiser le chemin de quelques malfrats peu recommandables.
.
Lurie, jeune orphelin qui ne fait pas dans la dentelle et qui a déjà joué de la gâchette, est recherché par les autorités locales. Pour sauver sa peau et se rendre invisible, il rejoint une équipe d'hommes qui traverse de multiples contrées au sud-ouest des États-Unis à dos de chameaux.
.
Pendant ce temps, en Arizona, Nora, une jeune mère courageuse, vit seule la plupart du temps avec ses garçons, dans l'attente que son mari leur ramène la précieuse eau dont leur ville manque cruellement.
.
Comme vous l'aurez peut-être compris, nous sommes sur un récit entremêlant deux destins de personnages, mais sur une seule temporalité. Et je dois vous avouer que mes impressions ne sont pas égales suivant le protagoniste que nous suivons.
.
En effet, autant, j'ai éprouvé une réelle admiration pour Nora ! Sa combattivité face à l'adversité et son souhait de protéger les siens ne peuvent que forcer le respect. J'ai ressenti sa soif, son envie d'améliorer les choses, de ne pas croire à toutes les histoires de croyance plus ou moins effrayantes narrées autour d'elle, sa volonté d'affirmer sa place en tant que femme dans une communauté où l'homme règne en maître…
.
À l'inverse, je n'ai rien éprouvé à la lecture des aventures du jeune Lurie. Ma concentration s'échappait à chaque fois que le récit nous narrait son parcours. Une impression d'une avancée sans fin, d'une errance sans but, malgré quelques péripéties…
.
En revanche, les cent dernières pages ont été un enchainement de faits et de révélations qui m'ont complètement happée !
.
Bref, une lecture agréable dans son ensemble, malgré quelques longueurs, qui aura su me faire remonter le temps et plonger au coeur des terres hostiles du Grand Ouest américain !
.
Certains d'entre vous sont-ils amateurs de littérature américaine ? Et plus particulièrement des récits se déroulant au temps du Far West ?
Commenter  J’apprécie          10
Un récit qui peut paraître long mais nécessaire pour implanter l'histoire d'un pays dont L Histoire est riche.
Dans ce récit, il y a :
- Lurie Mattie un jeune Turc et chamelier en proie à des années d'errance et il y a Nora Lark attachée à sa maison
- Il y a la quête de l'or et la quête de l'eau : toutes deux très précieuses
- Il y a des morts et des fantômes. Lurie en a plusieurs et Nora a sa fille décédée bébé
- Il y les êtres penseurs, les rêveurs comme Emmet le mari de Nora et les éleveurs, les propriétaires terriens
Il y a de nombreux personnages gravitant autour des deux personnages principaux. Cela pourrait perdre le lecteur mais tout comme les personnages ont su se retrouver, ne pas se perdre dans cette grande contrée aride et désertique, l'auteur arrive à nous intéresser et à ne pas perdre le lecteur. Un récit à la façon western pour les amoureux de ce pays, de son histoire, de ses peuples.
Mes sentiments :
+ Je me suis plus attachée à Lurie qu'à Norah. Il est très proche et prend soin de son fidèle compagnon le chameau
+ Tout est bien décrit et on s'imagine des paysages à couper le souffle
+ le récit est riche et bien documenté et nous en apprend plus sur cette période de l'histoire avec son immigration et la création de certains états
+ Lurie bien que solitaire et indépendant a développé de fortes amitiés contrairement à Nora
+ J'ai aimé Toby le dernier fils de Nora : son innocence, son imagination, sa foi, sa bienveillance envers Josie
- le personnage de Nora
- Un peu long
Commenter  J’apprécie          10



Autres livres de Téa Obreht (1) Voir plus

Lecteurs (130) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Lucky Luke

Je suis le personnage secondaire "réel" le plus présent dans la série et je fais ma première apparition dans l'album "Hors-la-loi". Dès ma deuxième apparition, dans "Lucky Luke contre Joss Jamon", je prends les traits d'un jeune bandit coléreux, petit, nez retroussé, taches de rousseurs et incisives en avant, je suis la parfaite caricature des jeunes adolescents.

Lucky Luke
Jolly Jumper
Rantanplan
Joe Dalton
Billy the Kid
Calamity Jane
Roy Bean
Buffalo Bill
Jesse James
Sarah Bernhardt
Wyatt Earp
Abraham Lincoln
Edwin Drake
Mark Twain
Allan Pinkerton

15 questions
154 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd jeunesse , bande dessinée , bande dessinée humour , western , western humoristique , bd franco-belge , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}