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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture mitigée, par moments j'étais prise par l'histoire surtout celle du grand-père, quant à celle de Natalia je me suis ennuyée. Pas d'intrigue, pas de rebondissement, c'est plat, malgré tout, ça reste intéressant à découvrir.

J'ai de loin préféré la partie "conte" avec l'homme qui ne meurt pas et la femme du tigre donc avec le grand-père.

L'écriture est parfois superbe et parfois quelconque, ce roman est à l'image des montagnes russes et j'ai eu beaucoup de mal à trouver un certain plaisir à le lire. Je n'avais qu'une hâte c'était d'arriver au bout non sans mal.

Passons à autre chose avec plaisir !
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Dans un pays jamais nommé des Balkans, les peuples se séparent au gré des nouvelles frontières que dessinent les guerres civiles qui se succèdent. Natalia, une jeune étudiante en médecine, part avec une amie de l'autre côté de la frontière pour mettre sur pied un centre de vaccination. Elle sera hébergée par une famille possédant des vignes, dans lesquelles des tziganes creusent à la recherche d'un corps enterré à la va-vite durant l'une des guerres, et dont l'esprit prendrait un malin plaisir à faire mourir le reste de la famille.

En pèle-mèle, elle évoque son grand-père, un médecin respecté, enseignant à l'université, qui n'a jamais vraiment plié face aux menaces, et a toujours exercé son métier avec dignité. Elle nous raconte ces souvenirs qui ressurgissent après son grand-père ne meurt de l'autre côté de la frontière, en partant la rejoindre.

Ce premier roman de Tea Obreht est assez particulier. Dévoré sans passion, il alterne des passages très ennuyeux et des petites pépites qui font tourner les pages à un rythme effréné. Si j'ai plus aimé les récits lié à l'Homme qui ne pouvait pas mourir, le reste de l'histoire, notament dans sa partie contemporaine, m'a semblée confuse et assez laborieuse, sans grand intérêt. Un roman mitigé donc, mais avec suffisament de qualités pas assez exploitées pour que je tente, à l'occasion, un nouvel essai avec un prochain roman.
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C'est un livre assez déroutant, où il faut rapidement laisser de cotê son esprit rationnel sous peine de naufrage...
L'histoire commence comme de nombreuses histoires de famille, Natalia jeune médecin en mission humanitaire apprend la mort de son grand-père lui même médecin avec lequel elle a eu des liens très forts dans son enfance, rythmés par des rites et en particulier la visite du tigre au zoo.
Viennent se méler alors au récit du présent, les histoires de l'enfance du grand-père et c'est là que l'on quitte le monde réel pour un monde de légendes et de croyances fermement enracinées et ayant survécu aux années et aux guerres .
Parmi ces croyances, celle de l'errance de quarante jours du mort après son trépas reste ancrée dans l'imaginaire et sous-tend le récit.
L'autre facette importante du roman concerne le conflit de l'ex- Yougoslavie avec un abord très particulier car cette période est décrite de façon assez vague et distante, la jeune fille semble avoir été peu impliquée et seules les conséquences de la partition du pays et surtout des peuples sont sensibles .
La plume poétique, originale de cette jeune femme écrivain est remarquable avec une sensibilité très particulière ,mais j'ai été souvent déroutée par le cheminement de Natalia, je n'ai pas tout compris (mon esprit cartésien reprenant de temps à autre le dessus ) et je suis restée un peu sur ma faim en particulier l'histoire de la femme du tigre est inachevée et garde beaucoup de mystéres ...

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Ce n'est pas vraiment mon genre habituel de lecture, mais je ne regrette pas d'avoir ouvert ce livre. le plus surprenant, c'est qu'il n'y a pas d'intrigue. Enfin, pas d'intrigue dans le sens où on l'entend généralement. C'est plus une saga familiale où une jeune fille retrace la vie de son grand-père et surtout son enfance inextricablement liée à « la femme du tigre ». Cette lecture, au final, est une succession de petites histoires où l'on ne peut pas vraiment démêler le vrai du faux, et qui à plus d'une reprise m'ont fait sourire. En commençant ma lecture je ne savais pas à quoi m'attendre, et c'est la surprise de la découverte qui fait tout le charme de ce roman, je ne vous en dirais donc pas plus …

Le principal intérêt de ce livre est finalement qu'il m'a permis de découvrir une culture, un mode de vie, un contexte particulier mais aussi et surtout des croyances, car c'est un peuple très superstitieux que nous présente Téa Obreht. Ils sont prêts à croire beaucoup de choses, même ce qui est difficilement « croyable ». Par exemple, l'histoire de l'homme-qui-ne-mourra-pas. Très intéressante – elle m'a rappelé un conte de ma jeunesse et son titre « honorifique » est très explicite – mais on peut difficilement croire que ce soit possible.

Niveau personnage, Natalia est touchante et intéressante. J'ai apprécié la découverte de son pays et de sa culture alors qu'elle nous raconte sa propre histoire. Elle est plus terre-à-terre que ses congénères et j'ai donc aimé la voir être confrontée aux contes et légendes de son peuple. C'est un personnage plein de profondeur tout comme le grand-père qui – à travers les yeux de sa petite fille – m'a paru vraiment sympathique.

Au final, c'est une lecture agréable, mais elle ne me laissera tout de même pas un souvenir impérissable. Je pense que le manque « d'intrigue » y est pour quelque chose même si cela m'a beaucoup intéressée de lire ce livre pour en apprendre plus sur ce peuple et cette région du monde.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Un livre moyen,de bons passages mais rien de transcendant a l'arrivee.J'ai trouve l'histoire assez confuse et j'ai eu du mal à y rentrer.Peut etre est ce moi qui ai mal compris ou n'est pas reussi a comprendre le fond de cette nouvelle.Que cela ne vous empêche pas de vous faire votre propre avis !
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Il y a du talent chez ce jeune auteur, indéniablement. Mais que la filiation annoncée avec Garcia Marquez est lourde à porter à 25 ans ! Pour ma part, j'ai trouvé le rapprochement avec le lauréat du prix Nobel pour le moins usurpé... jusqu'à la page 189, où le récit décolle enfin après 6 chapitres plutôt laborieux. Téa Obreht nous transporte alors dans un monde totalement surréel qui rappelle vaguement le grand écrivain colombien. Pour ma part, je rapprocherais davantage la narration à celle du fabuleux roman de Thu Huong Duong, " Au zénith " : ce récit respire enfin lorsqu'au milieu, il prend la tournure d'un conte par sa description des moeurs "sauvages" d'un quelconque village d'une contrée lointaine, qu'il s'agisse ici de l'ex-Yougaslavie ou du Vietnam de Thu Huong Duong. Qu'il est fascinant alors de découvrir les croyances et les habitudes d'une communauté recluse sur elle-même ! le style volontairement évasif aidant, on croit sans peine à toutes sortes d'histoires plus ou moins crédibles : cet homme qui ne meure jamais, cet autre qui se transforme en ours, cette femme prétendument enceinte d'un tigre... L'habileté de l'auteur tient à ce procédé qui consiste à rapporter les rumeurs avec un détachement apparent, laissant au lecteur le soin de croire ou non aux thèses déployées. Mais lorsque le récit revient au réel, au temps présent, il perd de sa force et la conclusion finit par détruire l'édifice fragile patiemment construit, laissant les pièces du puzzle totalement éparses. Promesse d'une future grande oeuvre à venir ?
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Au début, on se perd un peu dans ces histoires qui s'entremêlent, qui sont en fait sur plusieurs époques. Toute l'intrigue porte sur le grand-père de l'héroïne, son enfance, sa rencontre avec la femme du tigre et l'homme-qui-ne-mourra-pas, et sa propre mort. Écriture à la fois onirique et réaliste, fantastique et terriblement concrète. Un OVNI à découvrir et à lire jusqu'au bout, car le livre, comme le bon vin, se bonifie et devient intéressant au fur et à mesure !
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Natalia, médecin, est partie dans un orphelinat des Balkans pour une campagne de vaccinations. Un jour, sa grand-mère l'appelle pour lui annoncer que son grand-père, parti pour rejoindre la jeune femme, est mort dans un village au Nord. Or Natalia n'était pas au courant de ce voyage…
Ce premier roman d'une auteure vivant aux États-Unis, qui a gagné l'Orange Prize 2011, est beaucoup plus complexe à résumer qu'il n'y paraît. Il mêle en effet une intrigue assez classique à des récits qui s'apparentent un peu à des fables, des histoires issues du folklore populaire dans une région où subsistent beaucoup de superstitions. L'ambiance fait penser un peu à celle des romans de Gabriel García Márquez, transposée dans les Balkans et leurs innombrables guerres. Mais l'histoire touche de toute façon l'universel, et le mélange entre le réalisme et le folklore tricote une histoire étonnamment émouvante. Un texte surprenant.
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