Je ne me souviens pas d'avoir autant eu envie d'abandonner un livre en cours de lecture. Très vite s'est dessinée la certitude qu'il n'y aurait rien d'intéressant qui puisse sortir de ce manga (seinen, pour les puristes). En l'occurrence, le public me semble être une belle bande d'ados boutonneux onanistes, dont les poussées de sève n'ont d'égales que celles d'un acné purulent... Comment? Non je n'ai pas dit qu'ils étaient rôlistes ou geek, ni informaticiens... quoi que...
Comme souvent dans ce genre de bouquins, on est dans l'action sans rien savoir du pourquoi ou du comment. On est transporté franco de port (ou de porc... vu les "cochoncetés" qui suivent) au coeur de l'horreur et on doit rétrospecter ensuite... On a donc un énorme bateau de croisière (650 passagers maximum) qui s'est retourné (non, ne riez pas encore), qui flotte et se remplit... Compte tenu du fait qu'il n'est composé que de 300 passagers, dont une majeure partie sont des lycéens japonais aux glandes très chargées et aux protubérances mammaires rebondies, compte tenu du fait qu'un psychopathe découpe et mange les passagers, tout en répandant sa zombitude parmi les gens qu'il ne tue pas, calculez en combien de temps le bateau va couler. Et aussi l'âge du capitaine, le tour de poitrine de l'héroïne et la longueur de ma teub... non, ça, vous pouvez oublier.
Tout est dit. On est dans de la série Z "maousse kosto krapouto mastafuite" selon le spot publicitaire des années 80 (j'explique pour les moins de 20 ans). L'auteur essaie de chercher des effets, style une main dans l'ombre, les souvenirs horribles, le gros plan sur l'urine dans la culotte de la lycéenne, son sexe bien moulé (et donc épilé) dans sa culotte deux tailles trop petite, sa poitrine qui ressort mais uniquement quand elle est en soutien-gorge, sa copine jalouse alors que tout le monde se fait tailler en pièces...
Le problème n'est pas le sexe (et ici, il n'y en a pas tant que cela, d'ailleurs, ce que je regrette), une certaine perversion, ou un érotisme balancé avec la légèreté de l'hippopotame en rut... c'est qu'à côté il n'y a rien, nada, niets, nichts, nothing. Pas le moindre contenu. On est (diront certains) dans un "survival", alors on respecte les codes... Ouais. Argument non valide, votre déshonneur. On peut faire du survival, mais avoir un contenu quand même. C'est cela la marque des grands films ou des grandes BD. Prenons Delivrance, le film.
Or, on est ici dans le vide intersidéral. Avec un dessin mal abouti, qui plus est, et une gestion des événements nullarde. Par exemple, l'eau monte quand on veut faire progresser la tension. Sinon, elle ne bouge pas. Vu que le bateau s'est retourné, les protagonistes marchent au plafond. Ce qui est loin d'être évident sur certaines planches (au début, surtout, mais pas que...). L'analogie avec le cinéma est importante, car j'ai vraiment eu l'impression d'un film. Le découpage, le rythme, cela sent le mauvais "survival". Même les dialogues sont incohérents.
Mais vouloir dupliquer un film, et j'en terminerai là, c'est idiot, car pour créer de l'horreur et susciter l'effroi, générer des sursauts, des cris... un film sera toujours meilleur qu'une BD, sauf... sauf... si on place du contenu, si on élargit le propos, si on crée une empathie (inexistante ici)... mais pour cela il faut se détacher de la série Z.
Bref, on passe. Ma naïveté naturelle me poussera peut-être à emprunter les tomes suivants... un jour. Mais pas avant d'avoir lu le reste des livres de ma bibliothèque de quartier.
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Cette série me tentait depuis un moment, mais n'étant pas fan de zombies, j'ai hésité à me lancer... Et en fait, j'aurais mieux fait de passer mon chemin. Je crois que c'est typiquement le genre de récit qui n'est pas fait pour moi.
Non pas que l'idée des zombies soit mauvaise, bien au contraire, il est même plutôt accrocheur de suivre les différents groupes de survivants et de voir leur façon de réagir à cette catastrophe. Certains tuent tous ceux qui ne les suivent pas, d'autres se regroupent et tentent de survivre au mieux, d'autres pensent que tout leur est permis parce qu'ils vont tous mourir. C'est donc face à la noirceur de l'âme humaine que nous sommes confrontés, ce qui rend le récit vraiment intéressant à suivre.
Seulement il y a un hic... En fait, ce manga est agrémenté de nombreuses scènes Ecchi et cela vient tout gâcher. Outre le fait qu'elles ne servent à rien à part éveiller l'éventuelle libido des lecteurs masculins et rendre la plupart des filles disproportionnées, certaines sont presque malsaines vu l'ambiance glauque et sombre qui règne sur le bateau. Donc avec moi, cela n'a vraiment pas passé!
L'autre point limite concerne les scènes "gores". Alors oui elles sont immondes pour certaines, mais elles sont en même temps tellement absurdes, qu'on en vient à se demander si le mangaka ne se moque pas carrément de nous...
Du coup, l'ambiance oppressante et horrifique s'écroule grandement à cause de cela et des multiples discussions ennuyeuses entre les protagonistes (qui m'ont d'ailleurs tellement marquée, que j'ai déjà oublié leurs noms...).
En bref, j'étais captivée à la lecture du premier tome, mais j'ai déchanté au fil des volumes. L'histoire n'en reste pas moins intéressante, mais elle se perd dans des méandres trop sinueux et trop ennuyeux. Je lirai toutefois le tome 6, juste pour savoir comment la série va se terminer.
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Une histoire de zombies dans un bateau qui coule et des survivants qui tente de sortir de là, tous cela avait pourtant l'air bien. Malheureusement, je n'ai pas accroché. Les personnages ne sont pas spécialement attachant, on ne sait pas comment le bateau s'est retrouvé dans cette état ni d'où sortent ces zombies, finalement, on a un peu l'impression de prendre l'histoire en cours de route.
De plus, les dessins ne sont pas très beau.
bref, je suis déçu.
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Avec des éléments très simples, Kei Sanbe réalise un excellent premier tome. Ce Berceau des esprits est une parfaite série B, un survival horror sans surprise mais maîtrisé.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
"ma...ma voix refuse de sortir ! C'est parce que le malade n'est pas loin...Si je crie, lui aussi risque de me repérer !"
C'est grâce à un coup de bol qu'on a pu se débarrasser de M. Minomya... J'espère qu'on ne tombera pas sur le malade... parce que rien me dit que cette fois, la chance sera de notre côté!
Dans un cas comme ça, il n'y a que les idiots qui se contenteront de suivre les ordres.
Kei Sanbe de retour avec Reflection chez Pika ! Achevé en 5 volumes, ce manga devrait nous entrainer dans un récit percutant, toujours aussi sombre et complexe que les oeuvres précédentes de l'auteur, avec en thème de fond un échange de corps qui, sous sa plume, plongera le lectorat dans les bas-fonds de l'esprit humain. L'intégralité de la news ici : https://www.manga-news.com/index.php/actus/2024/02/15/Kei-Sanbe-de-retour-avec-Reflection-chez-Pika
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