AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est mon premier Olafsdottir, et je ne pense pas continuer le voyage...150 petites pages et pourtant j'ai fait une pause au milieu pour lire d'autres livres, parce que je m'ennuyais.
Et si je vous "confesse" ça, c'est parce que j'ai bien conscience que c'est une "vraie" auteur, avec son univers, sa patte, son ambiance, sa poésie. Oui, sauf que son style fait que je ne suis pas arrivée à rentrer dedans, à m'imprégner, à avoir de l'empathie, à m'inquiéter pour les personnages.
Je lis, ici ou là : écriture poétique... Ce ne sont pas ses phrases, mais plutôt l'ambiance ouatée, une certaine naïveté, un côté non daté (bien qu'elle parle d'environ "dix ans avant 1980").
La nature est présente, celle de l'Islande, avec ce petit village coincé entre mer et montagne.

Une montagne , qu'une jeune adolescente rêve d'escalader, car pour elle, c'est un exploit : ses jambes ne fonctionnent pas.
La jeune Agustina, a été abandonnée par sa mère, confiée à la vieille Nina, le père , lui, est reparti sur son bateau avant même qu'elle naisse.
Cette mère qui envoie des lettres du bout du monde où elle exerce le métier d'ornithologue, pendant qu' Agustina apprend à faire des confitures et des compotes de rhubarbe, découvre l'amitié avec un garçon qui vient d'aménager. On dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant, eh bien, Agustina, elle n'a pas ses parents, mais elle a le village...
Et la nature, la nuit qui tombe trop vite, la neige qui peut être fatale, le froid puis le printemps, et l'été islandais...

Et s'il se passe des choses dans ce roman, des choses dont d'autres auteurs font d'habitude leur sujets principaux, Audur Ava Olafsdottir, choisit de tout mettre sur le même plan, quitte à ce que ce soit un peu trop doux, un peu trop calme. Quitte à ce que ça ne décolle pas ...

Confiture de rhubarbe, abandon, amour naissant, handicap, un hiver , un bain de mer, une forêt de rhubarbe, la neige...
Ce n'est pas un livre qui explique, plutôt un roman qui suggère.
Impressions, pointillisme. Un peu comme un tableau abstrait par rapport à un tableau figuratif.
C'est un roman que l'on peut "picorer" un peu chaque soir. Finalement, c'est joli comme idée, picorer des lignes, des mots, des phrases, juste avant d' aller dormir.
Finalement , je crois que je vais poursuivre avec cette auteure, pour voire là où elle me mène ..
Juste voir ...
Commenter  J’apprécie          5910
J'ai lu et apprécié tous les romans de cette romancière islandaise. J'ai aimé ses personnages décalés, émouvants, et son écriture originale et poétique.

Ce roman est le premier qu'elle a écrit et je lui trouve justement un goût d'inachevé, j'ai ressenti une frustration à la fin de ma lecture, l'impression que le livre n'avait pas donné tout ce qu'on en attendait.

J'ai pourtant dès le départ accroché à cette histoire assez loufoque, typique de l'auteur.Agustina m'a tout de suite plu: sa façon d'appréhender le réel de manière très particulière, son courage et sa persévérance face à son handicap physique ( elle marche avec des béquilles, ses jambes sont paralysées), son manque maternel ( sa mère, chercheuse ornithologue est la plupart du temps à l'étranger) , son beau lien à Nina,soixantenaire qui s'occupe d'elle.Une douce mélancolie émane des descriptions du quotidien , dans la maison saumon où l'adolescente vit avec elle .

Et il y a le fil conducteur, celui de la rouge rhubarbe, qui pousse partout, et particulièrement dans le jardin en hauteur d'Agustina, là où elle a été conçue. Les confitures abondent et s'offrent entre voisins, dans cette campagne islandaise rude, où les jours ne sont clairs que très peu de temps dans l'année, où l'hiver isole et engourdit...

Des ingrédients alléchants, un début de cuisson aux effluves prometteurs, mais un final un peu décevant, l'écume laissée par cette confiture manque de sucre et laisse un goût légèrement amer...
Commenter  J’apprécie          566
C'est un début de rentrée littéraire qui s'annonce sympathique. Le rouge vif de la rhubarbe nous entraine directement dans un coin perdu de cette merveilleuse Islande où des personnages atypiques vivent leurs vies au gré des éléments entre ciel et terre, entre culture de la rhubarbe et confiture, entre départ et absence.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette lecture est l'effet de douceur due à la plume de l'auteure qui parvient à rendre des conditions climatiques rudes de l'Islande en un paysage onirique et poétique. le tout agrémenté de personnages aux tranches de vie solitaire, mais jamais seuls. Agustina, Nina, Vermundur, Salomon chacun fait face et s'adapte à ses conditions de vie, à ses questionnements entre le froid et la neige, entre envie de départ et isolement.

Le style est fluide et le roman se lit vite. Ce fut pour moi, une lecture particulièrement reposante et ça, ce fut fort appréciable.
Commenter  J’apprécie          363
Le rouge vif de la rhubarbe est une lecture agréable mais il manque un petit quelque chose pour que ça soit un coup de coeur. L'auteur nous offre ici, une tranche de vie, faite de petites scènes qui se déroule dans un village islandais. On découvre un pays totalement différent de ce que nous, français, pouvons imaginer. Nous sommes très loin de l'Islande, froide, plongée dans le noir. Ici, c'est un petit village de montagne entouré de couleur, de jardin de rhubarbe et ensoleillé. Ágústína, notre héroïne est une jeune fille naïve et l'on découvre sa vie, son entourage.
Une lecture sympathique mais qui sera vite oubliée.
Commenter  J’apprécie          300
XX,X
Avec un père qui étudie les animaux marins et une mère chercheuse qui s'intéresse aux animaux volants, Agustina est une jeune fille qui vit seule avec Nina. Elle est née et grandit en Islande. de sa naissance particulière, elle gardera un handicap lourd : elle ne peux utiliser ses jambes et marchent avec des bequilles. Mais de cette différence elle tire une force et une volonté de se battre et d'avancer...
Après le très bon Rosa Candida, je me suis lancée dans ce premier roman d'Odur Ava Olafsdottir les yeux fermés. Toujours très bien écrit, je ne me suis embarquée dans cette île aux conditions climatiques difficiles et je n'ai pas partagé la tendresse de beaucoup de lecteurs pour cette jeune fille naïve et courageuse. Cette auteur reste cependant pour moi un écrivain de talent, qui possède et nous fait partager son univers...
Commenter  J’apprécie          292
Très attirée par le titre surprenant, j'ai attaqué la lecture de ce court roman avec beaucoup d'enthousiasme à l'idée de découvrir une nouvelle romancière nordique. le pitch ne m'avait cependant pas vraiment accrochée et je dois avouer que je ne suis pas vraiment rentrée dans l'histoire. Peut-être un peu trop de coq-à-l'âne, un peu trop d'improbable (les relations entre cette adolescente et sa mère absente), mais cela ne me paraît pas rédhibitoire. Alors qu'est-ce qui ne m'a pas emballée ? J'ai surtout l'impression d'être restée sur ma faim. Pourtant la plume est belle, il y a de jolies comparaisons pleine d'originalité, une certaine poésie, des personnages attachants (surtout Nina). La place de la nature, celle du climat, la rudesse et la simplicité de la vie quotidienne et de la vie sociale sur cet îlot, tout cela est superbement rendu et d'une lecture très agréable. Mais j'aurais aimé, en parallèle, dans ce beau roman d'ambiance, une vraie histoire, celle de la mère, d'Agustina, ou des deux, une histoire partant d'un point A pour aller à un point B, et non pas juste quelques indications très succinctes. Mais pour cela il aurait fallu un texte plus long. Même si c'est un peu décevant cela reste une découverte intéressante.
Commenter  J’apprécie          252
A mon sens, , petite entourloupe des éditeurs avec la publication de ce roman de jeunesse de l'auteur après ceux qui ont fait sa renommée mais du coup, ma critique en sera plus indulgente et  pardonne ce sentiment d'inabouti que j'ai ressenti à sa lecture ...

Agustina , jeune fille de 14 ans vit avec Nina, une vieille femme pleine de sagesse ,pendant que sa mère explore les contrées sauvages africaines à la poursuite des oiseaux exotiques .

L'adolescente, elle , est un oiseau aux ailes coupées, car depuis sa naissance , ses jambes ne lui obéissent pas . Cela ne l'empêche pas de se promener le long des plages de galets , de se baigner telle une sirène et de rêver de grimper la montagne qui domine ce beau paysage islandais dont la rudesse est rompue par la couleur des tiges rouges du champ de rhubarbe  : Lieu secret de rêveries pour Agustina et de rencontres amoureuses et lien social entre les habitants qui ont pris la charmante habitude de s'échanger confitures et sirops.

Texte poétique qui annonce bien, lorsqu'on le remet dans sa chronologie , les beaux romans suivants.
Commenter  J’apprécie          212
je suis fan d'Auður Ava Ólafsdóttir. j'aime ouvrir un livre d'elle, de temps à autre, et me laisser porter par sa douce poésie et son monde de personnages éthérés. je sais au fond de moi que je lirais tous les romans de cette grande écrivaine, petit à petit.
je sais aussi que les premières pages se méritent toujours avec Auður, telle une marche d'approche avant la véritable ascension de la montagne et des paysages magnifiques. et ben, ici, je suis restée dans la marche d'approche, avec de ci de là des vues magnifiques, mais jamais le point d'orgue tant attendu. agustina est une jeune adolescente, vivant avec la vieille Nina, abandonnée par sa mère (qui lui envoie quand même quelques lettres), mais entourée de personnes bienveillantes tels Vermundur, le voisin homme à tout faire miraculeux. Agustina se rêve alpiniste, loin de son village rempli de rhubarbe, mais ses jambes dysfonctionnelles l'en empêchent. Agustina rêve, grandit, se construit, devient adulte. j'aurais aimé l'aimer, l'accompagner sur son chemin, mais la prose m'a trop perdue, et je me suis endormie... beaucoup beaucoup pour un si petit roman. dommage. mais je continuerais avec Auður, c'est sûr
Commenter  J’apprécie          180
C'est difficile d'expliquer pourquoi je n'ai mis que trois étoiles à ce roman et de'avouer qu'il ne m'a finalement pas tellement enthousiasmée.

Première incursion dans l'univers de cet écrivain, j'en attendais trop, certainement, pour autant la poésie qui file à travers les phrases, les personnages originaux que j'y ai croisés, la nature omniprésente et les discussions autour des jardins-potagers auraient du me contenter.
Oui, mais je suis restée en suspens, en tournant l'avant dernière page : "Et alors, c'est tout, rien d'autre..."

Bon, j'ai aussi eu du mal avec les mouches martyrisées et les oiseaux abattus en plein vol, je l'avoue.

J'ai "L'embellie" sur mes étagères, je referai une tentative !
Commenter  J’apprécie          186
Deuxième roman de cette auteure au nom imprononçable que je lis, et toujours autant de mystères dans ses romans.
En effet, nous suivons l'histoire d'Augustina, adolescente handicapée, qui semble avoir été abandonnée par sa mère (elles correspondent par courrier de façon irrégulièrement), mais on ne sait pas à quel âge, ni qui est réellement Nina, la personne qui a pris en charge l'enfant, ni si un retour de la mère est possible et surtout rien ne laisse présager de l'endroit où se trouve ladite mère.
Je n'ai pas détesté ce livre, mais disons que le fait qu'il soit court m'a permis de ne pas trop peiner à le lire car je dois bien avouer que si j'avais eu à faire à un pavé, je pense qu'un certain découragement me serait tombé dessus. En effet, il ne se passe pas grand chose au fil des pages, Augustina va à l'école, Augustina exécute des tâches du quotidien, Augustina rencontre un garçon prénommé Salomon, mais c'est tout, rien de bien palpitant pour le lecteur, j'ai encore deux livres de cette auteure à lire, je ne me découragerai pas et tenterai de les lire malgré tout.
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (1359) Voir plus



Quiz Voir plus

Quizz Rosa Candida

Comment s'appelle le personnage principal?

Arnol Tharniljuifs
Arnljotur Thorir
Arnoldiu Tharak
Arnold Thyrolior

15 questions
251 lecteurs ont répondu
Thème : Rosa Candida de Auður Ava ÓlafsdóttirCréer un quiz sur ce livre

{* *}