Un auteur a pris mon coin de campagne comme terrain de jeu, ou plutôt comme décor pour son premier roman policier.
Ça m'a fait tout drôle. Je n'ai jamais été aussi attentive aux descriptions des lieux, vérifiant les itinéraires et la cartographie. Quand je me suis rendue compte que l'auteur avait déplacé des bâtiments, j'ai compris qu'il fallait que j'arrête de me prendre pour un inspecteur des travaux finis et j'ai repris ma place confortable de simple lectrice.
Un roman policier donc.
On suit le commissaire Andurandeguy chargé d'une enquête sur un assassinat glauque, puis deux... Ce n'est quasiment qu'au travers de lui qu'on assiste au déroulement de l'enquête. Comme il n'est pas trop con et qu'il est doté d'une certaine finesse d'esprit, on suit le déroulement de l'enquête avec intérêt.
J'ai dit « quasiment » parce qu'on entre brièvement dans la peau des victimes cinq minutes avant qu'elles comprennent qu'elles vont passer à l'état de cadavre. (Je ne vous dis pas le nombre pour ne pas vous spoiler, j'ai bien compris que personne n'attend uniquement une simple visite guidée de mon coin)
Le style est sobre mais agréable. Les dialogues fonctionnent bien. Il n'y a pas de faux développements pour faire croire à des pseudo-suspenses. Les personnages sont sympa. L'enquête est crédible. le final ne traîne pas en longueur.
Moi, perso, je relirais bien une aventure du commissaire Andurandeguy. Et je ne pense pas que ce ne soit dû qu'au lieu où ça se déroule.
(J'espère cependant que l'édition du livre - ou la relecture - sera meilleure. Je n'en ai pas tenu compte pour noter ce roman mais le nombre de coquilles est impressionnant. Fautes d'orthographe, incohérences et francisation des mots basques... ça pique les yeux.)
Commenter  J’apprécie         172
Nous suivons Xavier Andurandéguy, commissaire de police à Bayonne, qui enquête sur une série de meutres ritualisés dans le fin fond du Pays Basque. Juste avant leur meurtre, nous partageons les derniers instants des victimes....
J'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit vite. Nous croisons des personnages attachants d'autres moins.
Cela m'a donné envie de visister cette campagne basque.
Une belle découverte faite lors du salon de Dax où j'ai rencontré l'auteur.
Commenter  J’apprécie         50
Je me gare [...] juste à côté de la perception devant laquelle se dresse une croix de cinq mètres de haut avec son Christ grandeur nature. Toute la souffrance du contribuable face au fisc en temps de crise.
C’est toujours rassurant d’avoir un but précis, on sait où on va, même si c’est vers le vide ou l’échec, on y va.