Troisième enquête du comissaire Xavier Andurandéguy sur fond du G7 qui eut lieu à Biarritz en 2019.
Première déception en ce qui me concerne.
Un rapport suspense/action déséquilibré qui a dangereusement penché vers le tournage en rond.
Aucune avancée au niveau du farfouillage psychologique des personnages.
Il reste les nombreuses références aux deux premières enquêtes du commissaire qui peuvent faire plaisir aux fidèles lecteurs.
Tout simplement pas suffisant pour moi.
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Un roman policier qui avait du potentiel mais m'a malheureusement vraiment déçue...
Ce roman nous parle de l'enlèvement de Lisbeth, une proche conseillère du président des USA enlevée lors du G7 pour des raisons obscures... Est-ce rattaché à ses liens avec le président et ses connaissances de tout ce qui touche les USA ou au secret qui vient de lui être révélé à propos de ses origines ? L'histoire avait du potentiel mais les personnages et la narration m'ont complètement fait déchanter. En effet, je n'ai aimé aucun des personnages qui m'ont laissé de marbre et ai trouvé l'écriture lourde. Il y a des passages vraiment inutiles et des descriptions impromptues, des changements dans la narration que je n'ai vraiment pas compris : on passe d'une narration interne à la première personne à une narration externe du point de vue d'un autre personnage puis à une narration interne de ce même personnage, j'étais complètement perdue... En ce qui concerne les personnages, ils n'étaient pas attachants et certains étaient même détestables : je n'avais aucune pitié pour Lisbeth et aucun attachement pour aucun des policiers que j'ai trouvé lourds et parfois un peu sexistes. Peut-être mon manque d'attachement est-il dû au fait que je n'ai pas lu les tomes précédents... J'ai même été déçue par la syntaxe car j'ai vu quelques fautes de ponctuations qui ont ajouté à mon manque d'intérêt pour le livre.
Je n'aime pas du tout descendre les romans mais j'ai eu un mal fou à finir celui-ci : je n'ai aimé ni les personnages, ni les lieux, ni la narration, ni même l'intrigue qui finalement est restée assez classique et sans grands rebondissements.
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Un roman policier sympathique, sans prétention, avec des personnages attachants dans une région que j'adore vu que j'y habite et y travaille.
L'action se passe au moment du G7 à Biarritz. La conseillère particulière du président américain Lisbeth Woodword a rendez-vous dans la campagne d'Hasparren avec un mystérieux cousin basque. Mais tout ne se passe pas comme prévu... le commissaire Andurendéguy hérite de l'affaire et se retrouve avec ses fidèles acolytes mêlé à une sombre histoire liée au Groupe A, ancien collectif basque pour la liberté du pays.
Intrigue classique mais c'est plaisant de suivre l'action qui se déroule dans les endroits où l'on vit au quotidien.
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Voici un polar qui se passe au Pays Basque. Celui-ci le dernier volet d'une série de 3. Pas besoin d'avoir lu les deux précédents pour comprendre l'histoire mais pas mal de références y sont faites sur le passé des personnages ce qui m'a donné envie de les lire pour connaître leur évolution.
Concernant ce volet donc il se passe en plein G7 à Biarritz(coïncidence donc avec l'actualité puisque le G20 vient de se tenir à Rome). La conseillère spéciale des États-Unis a été enlevé dans un contexte un peu spécial. Quel est son lien avec le le Pays Basque? Et pourquoi le titre est au pluriel ?
Une intrigue bien construite, des secrets des familles, du suspense... tous les cases d'un bon livre son cochées.
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Je me mets à trembler de tout mon corps. Qu’est-ce qu’ils ont dit ? « On la tue, là, tout de suite ? » C’est bien ça ? Je me rends soudain compte que ma vie ne tient plus à rien, s’ils le décident, je suis assassinée en quelques secondes et tout sera fini. Tout ce que j’ai construit, bâti avec acharnement pour parvenir au sommet, toute une vie de combats face à ces hommes, milliardaires, politiques, journalistes, tout ce que j’ai fait et encaissé pour les dominer. Ma vie personnelle réduite à presque zéro. Je suis devenue un roc, une guerrière cathodique, et me voilà soudain rien du tout, à la merci d’inconnus et pour une raison que j’ignore. Je réalise que s’ils me tuent, je ne saurai pas pourquoi, je n’aurai rien à dire, je n’aurai même pas à me défendre, à argumenter, à convaincre. Tout ce que je sais faire ne me sert plus à rien. Peut-être qu’on ne me retrouvera jamais, que je serai définitivement effacée, oubliée, disparue. Je suis totalement dépendante et je ne supporte pas cette situation, mais je suis aussi parfaitement impuissante. Je réalise soudain que je ne suis pas préparée à cela, à la réalité de la violence physique et psychologique poussée à ce point. Je suis une théoricienne qui pense, condamne, juge et fait agir les autres. Je ne connais pas la réalité des choses, les souffrances réelles des hordes de gens pour qui mes décisions peuvent signifier un arrêt de mort.
Et puis il y a l’argent qui a coulé à flots sur le régime fasciste, même le pape Pie XII a signé un joli « concordat » avec l’Espagne. Le pouvoir est ainsi partagé entre le dictateur militaire pour l’ordre et l’Église pour les consciences. Tout le monde est content et supporte au cœur de l’Europe un régime inflexible, surtout contre les Basques et contre notre organisation secrète émigrée aux États-Unis.
Pour les Basques, c’est une catastrophe. Les Américains nous toléraient comme pouvant faire partie d’un gouvernement alternatif possible, comme un recours dans le cas d’un éventuel changement de régime. Ils ont été subventionnés pendant la guerre, depuis 1936 et jusqu’à l’année dernière. Maintenant, les autorités fédérales leur ont fait comprendre que c’était fini, plus question d’avoir la moindre activité aux États-Unis, alors on déménage notre cœur.
Quelle idée d’avoir organisé le sommet des sept chefs d’État parmi les plus puissants du monde en pleine période de vacances, dans un lieu bourré de touristes, au cœur de l’été. L’endroit est fantastique, mais difficile à sécuriser, et puis son patron est de mauvaise humeur, il a l’impression que, à part le Canada, tout le monde lui en veut, y compris le Japon. Il n’aime pas les Européens et leur supposée arrogance de vieilles nations sur le déclin qui donnent des leçons et ne font pas grand-chose. Et puis, il y a ce contact étrange, venu d’ailleurs, ce rendez-vous mystérieux qu’elle ne peut pas refuser et qui la renvoie loin en arrière, vers un passé qu’elle a occulté, qui ne la concerne plus, qui ne l’a jamais vraiment concernée, mais qu’elle ne peut pas ignorer. Sa famille basque d’ici l’appelle. Alors, elle y va.
Ces meurtres et cet enlèvement sont pour nous totalement incompréhensibles, il n’y a pas de revendications pour l’instant, de plus, ce n’est pas la manière de faire des terroristes qui préfèrent des actions spectaculaires, genre attentats à l’explosif avec beaucoup de victimes, ce qui n’est pas le cas. Nous ne sommes plus dans l’immédiat après-guerre quand les nations se menaient une bagarre secrète où tous les coups bas étaient permis, en particulier les enlèvements et les assassinats ciblés. Et pourtant, Lisbeth Woodword a bien été enlevée. Il faut que tout le monde sache qu’elle est un personnage extrêmement puissant, plus puissant que le secrétaire d’État4. Elle est au courant de toutes les affaires les plus confidentielles et sensibles de la planète, ce qu’elle sait est plus dangereux qu’une bombe atomique.
Les regards se croisent, interrogatifs, circonspects, avisés, réservés. La situation apparaît complexe, floue. Les deux points énoncés par la juge n’ont pas trouvé de véritable réponse. Qu’en est-il de ce témoin qui a alerté Xavier ? Connaît-il l’Américaine ? Quel est son rôle ? Qui est-ce ? Comment le retrouver ?