Nellie Bly : Dans l'antre de la folie

En 1887, Elizabeth Jane Cochrane, dite Nellie Bly, est recrutée par un grand journal américain, propriété de Joseph Pulitzer, pour se faire passer pour folle et intégrer un asile d'aliénés pour femmes situé à New York. Elle y reste 10 jours et en tire un témoignage bouleversant.
Virginie Ollagnier et Carole Maurel rapportent cette expérience dans une superbe bande dessinée.
En parallèle, elles racontent le parcours de cette femme qui tente le tout pour le tout pour accéder au métier de journaliste, alors réservé aux hommes comme beaucoup d'emplois.
Cette bande dessinée dénonce donc, à travers le parcours de Nellie Bly, les conditions des femmes dans l'Amérique des années 1880.
Femmes objets, femmes fardeaux qu'un père, un mari, un fils, la société enferment dans un asile de folles pour ne plus les avoir à charge.
Ces femmes encombrantes sont alors internées dans des conditions épouvantables : maltraitance de la part du personnel soignant, manque d'hygiène, de nourriture, une double peine pour celles qui sont déjà considérées comme des moins que rien et dont le seul crime est d'être une femme.
Le dessin et les couleurs utilisées nous transportent dans une atmosphère sombre, étouffante, douloureuse comme le sont les vies de ces femmes.
Une belle réussite. Un témoignage important.

À la fin du XIX siècle, Nellie Bly se fait internée volontairement dans l'asile de Blackwell à New York. Son objectif ? réaliser un reportage clandestin sur les conditions de vie des pensionnaires de cet établissement psychiatrique.
Nellie n'a aucune difficulté à se faire interner. C'est un des premiers constats qu'elle fait. de nombreuses femmes sont internées à la demande de leur famille par manque d'argent ou parce qu'elles sont considérées comme gênantes par leur mari ou leur père. Elles sont donc parfaitement saines d'esprit.
La journaliste restera 10 jours dans cet asile et portera au grand jour les privations de nourriture, le froid, l'insalubrité des lieux, les maltraitances et sévices du personnel médical…
Des conditions de vie épouvantables qui feraient perdre la raison à chacun d'entre nous.
Cet album est une réussite et donne envie de lire le reportage complet de la pionnière du journalisme d'investigation, « 10 jours dans un asile ».

« La folie qu'on attribuait aux femmes était souvent l'expression des violences qui leur avaient été faites »

J'ai découvert Nellie Bly lors de ma lecture du tome 2 de Culottées et j'avais été frappées par l'audace de cette femme à une époque où elles étaient cantonnées à leur fonction de procréation. Puis, en lisant Après l'océan de Laurence Peyrin, son histoire y est également mentionnée et j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur sa vie.

Donc j'ai fait la découverte de cette BD et j'ai adoré ! J'ai beaucoup aimé le crayonné de l'illustratrice et les différentes couleurs choisis selon les périodes qui sont racontées. A l'asile, les planches sont sombres et retranscrivent à merveille l'ambiance du lieu. Il y a également un côté un peu mystique et horrifique qui ajoutent encore d'avantage de noirceur au récit.

J'ai évidemment été révoltée par le traitement qui étaient fait à ces femmes et admirative de Nellie qui s'est volontairement infligée ce calvaire. J'ai juste trouvé un peu dommage d'avoir entrecoupée l'histoire de flashbacks. J'ai parfois été perdue dans ma lecture mais c'était intéressant d'en apprendre plus sur son parcours.

En tout cas, je vous invite fortement à découvrir cette biographie illustrée de Nellie Bly, une histoire qui vaut vraiment la peine d'être lue !

Pour commencer, si je devais changer le titre, cette BD s'appellerait "Le journal des folles" Ce livre a été écrit par deux auteurs : tout d'abord Virginie Ollagnie ,une jeune écrivaine et scénariste de bande dessinée française, et Carole Maurel, scénariste et dessinatrice française. le personnage principal s'appelle Nellie Bly. C'est une jeune journaliste qui se fait interner et passer pour "folle" afin de rentrer dans l'asile psychiatrique de Blackwell à New York .Sont but est d'enquêter sur les conditions de vie des résidentes. Elle écrit des articles publiés dans le "Journal Tribune", c'est un quotidien américain. Timothy Hines est le directeur de l'asile. Nelly Bly veut que tout le monde sache ce qu'il se passe dans cet asile, la maltraitance faite à toutes ces femmes, afin que leurs conditions de vie changent. Ce livre est une BD tirée d'une histoire vraie. Ce livre m'a plu car je le trouve émouvant, je trouve Nellie Bly très courageuse. Je recommande ce livre à tous ceux qui aiment les enquêtes tirées d'histoires vraies.
*Lilou*

*******************************************************$
Nellie Bly est une bonne BD qui explique ce qui se passait à l'époque dans les asiles pour femmes. le livre est réaliste, assez court avec une fin pleine de suspens. le petit bémol de cette BD est que son début est complexe et qu'il est difficile d'entrer dans l'histoire. L'histoire est ensuite très bien car Nellie Bly est très intelligente et courageuse. Je vous conseille vivement de le lire.
*Jeanne*

NELLIE BLY dans l'antre de la folie

Nellie a l'air perdue, elle cherche ses « troncs » …
Rapidement, elle est jugée et envoyée sur l'île de Blackwell (aujourd'hui Roosevelt Island) dans l'East River. Enfermée dans le premier asile psychiatrique de New York, elle va en réalité enquêter sur les femmes qui y sont internées. Un plan qu'elle a échafaudé à la demande de Joseph Pulitzer qui lui promet un contrat si elle parvient à s'infiltrer et lui livrer un article. Facile pour Elizabeth Jane Cochrane (de son vrai nom) car tous les médecins se mettent rapidement et unanimement d'accord pour la déclarer folle.
Il faut dire, en 1887, les femmes sont aisément internées. Une mère dont on ne peut plus s'occuper, une soeur dans les pieds, une épouse qui ne correspond pas entièrement aux attentes de son mari, une femme qui gêne … et hop une aliénée de plus au pavillon de la démence.
Nellie tient dix journées et publie son article qui fait scandale. Misogynie, conditions misérables, détournement de fonds, nourriture immonde et insuffisante, insalubrité, elle dénonce tout sans détours.
Elle fera du reportage clandestin son modus operandi.

Une femme détonante et pas en manque d'idées qui battra en 72 jours le fameux record de tour du monde de Phileas Fogg. Bref un personnage à découvrir si vous ne la connaissiez pas. N'hésitez pas à visionner « Nellie Bly, journaliste » un épisode des Culottées de Pénélope Bagieu pour avoir un aperçu de sa vie.

« Nellie Bly » dans l'antre de la folie, est une bd inspirée par Ten Days in a Mad-House qu'elle a écrit en 1887 sous le pseudonyme de L. Munro et aussi de la biographie de la journaliste comme bien expliqué dans l'interview de Virginie Ollagnier à la fin du roman graphique.
Cette bande dessinée m'a touchée. J'ai plus de mal à parler de la qualité du dessin, mais je peux vous dire que Carole Maurel et Virginie Ollagnieront réussi à exprimer la menace psychique que représentent l'isolement, la désespérance et la maltraitance de ces femmes. L'internement psychiatrique, la folie, l'histoire de la condition de la femme sont des thèmes qui m'intéressent. Si ces thèmes vous parlent aussi, je peux vous conseiller quelques oeuvres comme La salle de bal d'Anna Hope, le bal des folles de Victoria Mas, A la folie de Joy Sorman, Je suis un cyborg de Park Chan Wook, Vol au dessus d'un nid de coucou et Une vie volée, en livre ou en film.

Témoin du patriarcat en 1880, Nellie Bly va évoluer dans un monde où la femme avait les droits de travailler, uniquement si elle avait l'accord de son père ou de son mari, et où l'accès à des emplois plus valorisant pour les femmes était réservé aux hommes. — Conclusion : pour l'égalité homme-femme, on repassera !

C'est alors qu'elle décide de mener une enquête sur les conditions d'internement des femmes [pauvres] à l'asile de Blackwell, en s'y faisant interner ; et fera le constat que les patientes, piégées dans cet univers glaçant, ne sont pas toutes atteintes de folie… — Sinon, ça ne serait pas drôle, erf 🥶…

Grâce à cette adaptation de l'enquête marquante dans sa carrière, j'ai fait la connaissance de Nellie Bly pionnière du journalisme d'investigation qui n'avait pas froid aux yeux et aussi l'une des nombreuses figures du féminisme, par ses reportages clandestins et son intérêt pour les conditions de vie des femmes.

"Nellie Bly, Dans l'antre de la folie", une BD à lire absolument ! 📰👌

j'ai bien aimé cette histoire qui parle d'une journaliste faisant semblant
d'être folle pour enquêter sur les conditions de vie des détenues.
je trouve personnellement que cette histoire retranscrit le point de vue des
femmes à cette époque.

Nellie Bly est une bande dessinée qui raconte l'histoire de la première journaliste d'investigation. Elle se fait passer pour une folle pour intégrer un asile. Après plusieurs semaines passées là-bas, elle revient à New York pour dénoncer les conditions de vie désastreuses. Grâce à ses collègues elle réussit à convaincre le juge d'aller y faire une visite.
Cette BD ma pas beaucoup plu vers le début car L'histoire n'était pas très compréhensible et puis elle a beaucoup parlé de son passé ce qui enlevait le suspense.
Plus on avance dans l'histoire mieux je comprends malgré une chose, la référence avec le poulpe ou le calamar qu'on voyait un peu partout dans l'asile. Malgré cela j'aime l'histoire d'espion et de folle que Nellie Bly fait passer. Je recommande ce livre aux lecteurs qui aiment se creuser la tête !
Jules

Nellie Bly est une journaliste de New York qui dénonce la maltraitance faite aux femmes dans les année 1800. Elle va devoir affronter de nombreux politiciens car les femmes sont considérées comme très inférieures aux hommes à cette époque. L'histoire se déroule à New York avec un décor plutôt sombre et lugubre. Il n'y a pas beaucoup de couleur et l'histoire n'est pas très joyeuse. Nellie Bly est un personnage qui ne se laisse pas faire, elle est prête à tout pour montrer les inégalités mais dans le livre sa personnalité est peu découverte. Ce livre ne fait pas peur mais l'histoire est assez tragique. Il fait réfléchir aux traitements qu'on infligeait aux femmes à cette époque. Nellie Bly a vraiment existé mais Elisabeth Cochrane qui est son vrai nom. Nellie Bly est son pseudo de journaliste pour se protéger. Je n'ai pas aimé le genre de ce livre car il est un peu trop sombre. Claire 5C


Nellie Bly : une bande dessinée biographique captivante Paraître folle pour entrer dans un asile, Supporter des conditions de vie infâmes, Avoir la bravoure de dénoncer une grande injustice, voici l'histoire remarquable et inspirante de Nellie Bly. Nellie Bly est une bande dessinée qui raconte l'histoire vraie d'une femme qui s'est démenée à la fin du 19e siècle aux États-Unis pour dénoncer des injustices, jusqu'à se faire passer pour folle afin d'enquêter sur les conditions de vie dans les asiles pour femmes. Les deux autrices, Virginie Ollagnier et Carole Maurel, ont voulu mettre en avant ce personnage historique par un récit écrit à la première personne. Dans la BD les autrices parlent des conditions de vie des femmes dans les asiles. On ressent l'ambiance pesante qui y règne. La situation est choquante ; manque de nourriture, dopage, violence du personnel sur les femmes… On voit les injustices qui sont quotidiennes. Des femmes diagnostiquées folles par des médecins soudoyés se retrouvent à l'asile sans avoir aucun symptôme. On perçoit grâce aux vignettes l'humiliation que ressentaient les femmes, on imagine la scène et s'en est humiliant pour elle. Les vignettes sont très bien dessinées, les flash-backs sont dans des couleurs vives alors que l'histoire se déroule avec des couleurs monotones. Certaine case sont dessinées avec des couleurs au ton noir et dans les couleurs obscures ; elles représentent des images de violence et d'humiliation. Par contre, quelques flashbacks nous donnent des informations inutiles sur son enfance voire sur le début de sa carrière. Les bulles ont des textes ni trop courts ni trop longs, le vocabulaire est simple mais assez intéressant pour ne pas s'ennuyer. le personnage de Nellie Bly, est représenté avec une force de caractère, une bravoure et une persévérance à couper le souffle : que ce soit avec la gent masculine, les journalistes ou le personnel de l'asile. Je recommande ce livre, aux gens qui aiment les récits historiques, qui n'apprécient pas les injustices et ceux qui sont intéressés par de beaux graphiques. Lucie 5C

Mathéo : J'ai fort apprécié cette bande dessinée, il s'agit d'une histoire sérieuse pour une bande dessinée qui parle d'une jeune journaliste, à une époque où la place de la femme était négligée au sein de la population. Elle se fait enfermer dans un « asile » où il n'y a non pas des femmes folles mais des femmes qui ont été déclarées folles par leurs familles, car elles ne voulaient pas se marier ou élever leurs enfants. Ces femmes deviennent souvent folles car les conditions de vie étaient horribles, des bains froids, de la nourriture à peine mangeable, des lits en fer avec des couvertures miteuses et pas moyen de se divertir agréablement avec des surveillants qui les frappent et ne les écoutent pas. En parallèle on découvre la vie de Nellie Bly, ce qui m'a perdu à certains moments. Les deux histoires finissent par se rejoindre et n'en forme plus qu'une. Je n'apprécie pas la fin car je la trouve un peu bâclée. Il aurait fallu décrire plus comme le reste du livre. Comme j'ai bien aimé cet ouvrage je lui met la note de 4/5 car je me suis souvent perdu dans l' histoire et ne me plaît pas. -
Lien : https://padlet.com/anna_jull..