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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vous avez tous déjà entendu un enfant ou un adolescent prononcer cette phrase sans appel : « Moi, j'aime pas lire. » Pour un amoureux des livres, c'est toujours difficile à entendre et à concevoir… et pourtant ! La littérature est un apprentissage et l'intérêt porté aux livres n'est pas inné. On ne naît pas lecteur, on le devient, avec plus ou moins de facilité, et c'est ce processus qui est le point de départ du roman de Mikaël Ollivier, Celui qui n'aimait pas lire. Dans cette courte autobiographie, le romancier et scénariste revient sur l'opposition fraternelle qui a marqué son enfance : tandis que son frère dévorait Guerre et Paix, lui souffrait des lectures scolaires obligatoires, des dictées et des récitations. Au lycée, il s'est même débrouillé pour ne pas lire les oeuvres au programme du Bac. Il a fallu attendre des études de cinéma pour que naisse cet intérêt pour la littérature qui ne le quittera plus…
Celui qui n'aimait pas lire est une lecture plutôt sympathique, mais je dois dire que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus fouillé en débutant ma lecture. Si l'on cherche une réponse à la question « Comment donner le goût de lire ? », ce roman n'est sans doute pas le plus indiqué ; il livre cependant une expérience intéressante sur ce thème, avec quelques passages qui prêtent à sourire et à réfléchir. La sincérité et l'humour de l'auteur affleurent tout au long du récit, c'est toujours appréciable !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Dans cette autobiographie, le narrateur nous parle de sa jeunesse. Enfant, il n'aimait pas lire même si son frère de quatre ans son aîné, adorait cela et dévorait les classiques. A l'école, récitations et dictées étaient ses pires ennemis et plus tard au lycée, quand il fallait lire les romans au programme du Bac, tous les moyens étaient bons pour se dispenser de ces lectures. C'est plus tard, grâce à sa passion pour le cinéma, que l'auteur a (re)découvert la littérature et à commencé à s'y intéresser de près, devenant d'abord lecteur puis écrivain.
J'ai emprunté ce livre au CDI du lycée où je travaille. J'ai été attirée d'abord par son titre puis par la 4ème de couverture qui m'a donné immédiatement envie de le lire. Néanmoins, ce n'a pas été un grand coup de coeur comme je l'espérais ; ces mémoires m'ont paru assez plates et sans grand intérêt, un peu ennuyeuses parfois. Ces souvenirs sont vite lus et finalement, moi qui espérais découvrir comment convertir des adolescents à la lecture, je n'en sais pas plus. Je retiendrai surtout de ce livre la 4ème de couverture attractive, bien supérieure au contenu du livre en lui-même. Je ne suis pas sûre qu'il parle plus à un lectorat jeunesse auquel il est initialement adressé.
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Ce livre se lit très rapidement (il fait moins de 200 pages et les caractères sont plutôt grands).

Plus qu'une mini-biographie, il s'agit plutôt d'un conte, ayant pour thème l'adoption de la lecture par un homme devenu écrivain.
Cela parle à tous les lecteurs, car si nous avons tous un rapport à la lecture différent, il y a des choses qu'on a en commun : des livres de cours rébarbatifs, des « souvenirs livresques » (tels que la première fois qu'on a lu ce livre particulier, des coïncidences qui nous ont amenés à lire tel roman…) et des émotions ressenties, une âme nourrie.

À coups de « si je n'avais pas… », Mikaël Ollivier nous montre que finalement, quoiqu'il se passe, on arrive là où on doit arriver. Un petit garçon qui n'aimait pas l'école finit par faire des études et exercer un métier qu'il aime ; un jeune qui n'a jamais aimé lire découvre la littérature via le tableau de maître d'une jeune fille nue sur un divan et devient par la suite lecteur, puis écrivain.

J'ai trouvé ce livre émouvant, en ce qu'il parle à la fois de la lecture, de l'évolution d'un homme et de la vie en général.
J'en lirais sûrement d'autres de cette collection, qui rassemble des pensées d'auteurs sur leur parcours.
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Daniel Pennac dans Chagrin d'école relate la souffrance du cancre qu'il était dès l'enfance et qui est parvenu à devenir professeur , puis écrivain.
Mikaël Ollivier,lui, c'est à l'adolescence que les choses se sont gâtées, mais dès le début l'école a su éliminer toute notion de plaisir de l'acte de lire. Il n'était donc pas un lecteur, contrairement à son frère aîné.
C'est par le biais du cinéma, et de ses adaptations de romans qu'il le deviendra et dans la foulée, il écrira des romans, ce qui lui permettra de rencontrer sa femme, ce qui n'est pas rien.
J'ai beaucoup aimé découvrir de l'intérieur comment un élève apparemment sans problèmes, devient un "décrocheur"et la manière positive dont ses parents mais aussi la principale du lycée ont réagi.  Un récit autobiographique classique mais intéressant. Une réédition d'un texte de 2004.
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Ce livre n'est pas trop difficile à lire.Je trouve qu'il y a des descriptions inutiles à certains moments de l'histoire. le narrateur est interne.C'est l'histoire d'un narrateur qui n'aimait pas lire alors que son frère lui adorait lire. le lecteur n'a pas eu la même éducation que son frère. A l'école quand sa maitresse lui imposait un livre à lire il était bien obligé de le lire mais pour cela il fallait des efforts de sa part.
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Lu en 2017. Un court roman autobiographique ou les confessions d'un ancien non-lecteur, repenti depuis, transfiguré par l'amour.
Il faudra 21 ans à Mikaël Ollivier pour découvrir qu'il aime lire. Un récit sur la quête d'identité, sur le mal-être adolescent, la culpabilité, la libération par la parole et, surtout, par l'image (cinéma)... Quelques touchants passages, mais pas assez pour m'enthousiasmer totalement.
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