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Un ouvrage de la collection « Confessions » chez La Matinière jeunesse où les auteurs s'adressent à leurs lecteurs et évoquent, entre autre, leur adolescence.
Mikaël Ollivier a choisi de nous raconter comment et pourquoi il n'aimait pas lire : l'emploi de l'imparfait est important puisqu'à présent cela a bien changé !

Le texte est découpé en plusieurs étapes pas forcément chronologiques, plutôt thématiques. le ton est simple, très accessible et sincère, avec sa touche d'humour personnelle. Il n'omet pas de nombreuses références littéraires et cinématographiques dont on retrouve le détail en fin d'ouvrage.
L'auteur nous offre également sa philosophie de la vie, sur la vie et c'est très intéressant, en toute humilité. Je pense que cela peut faire écho dans le coeur des ados dont certains peuvent s'y retrouver vraiment. Une expérience de vie en somme, un exemple parmi d'autres. N'est-ce pas le but recherché des livres ?
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Vous avez tous déjà entendu un enfant ou un adolescent prononcer cette phrase sans appel : « Moi, j'aime pas lire. » Pour un amoureux des livres, c'est toujours difficile à entendre et à concevoir… et pourtant ! La littérature est un apprentissage et l'intérêt porté aux livres n'est pas inné. On ne naît pas lecteur, on le devient, avec plus ou moins de facilité, et c'est ce processus qui est le point de départ du roman de Mikaël Ollivier, Celui qui n'aimait pas lire. Dans cette courte autobiographie, le romancier et scénariste revient sur l'opposition fraternelle qui a marqué son enfance : tandis que son frère dévorait Guerre et Paix, lui souffrait des lectures scolaires obligatoires, des dictées et des récitations. Au lycée, il s'est même débrouillé pour ne pas lire les oeuvres au programme du Bac. Il a fallu attendre des études de cinéma pour que naisse cet intérêt pour la littérature qui ne le quittera plus…
Celui qui n'aimait pas lire est une lecture plutôt sympathique, mais je dois dire que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus fouillé en débutant ma lecture. Si l'on cherche une réponse à la question « Comment donner le goût de lire ? », ce roman n'est sans doute pas le plus indiqué ; il livre cependant une expérience intéressante sur ce thème, avec quelques passages qui prêtent à sourire et à réfléchir. La sincérité et l'humour de l'auteur affleurent tout au long du récit, c'est toujours appréciable !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Dans cette autobiographie, le narrateur nous parle de sa jeunesse. Enfant, il n'aimait pas lire même si son frère de quatre ans son aîné, adorait cela et dévorait les classiques. A l'école, récitations et dictées étaient ses pires ennemis et plus tard au lycée, quand il fallait lire les romans au programme du Bac, tous les moyens étaient bons pour se dispenser de ces lectures. C'est plus tard, grâce à sa passion pour le cinéma, que l'auteur a (re)découvert la littérature et à commencé à s'y intéresser de près, devenant d'abord lecteur puis écrivain.
J'ai emprunté ce livre au CDI du lycée où je travaille. J'ai été attirée d'abord par son titre puis par la 4ème de couverture qui m'a donné immédiatement envie de le lire. Néanmoins, ce n'a pas été un grand coup de coeur comme je l'espérais ; ces mémoires m'ont paru assez plates et sans grand intérêt, un peu ennuyeuses parfois. Ces souvenirs sont vite lus et finalement, moi qui espérais découvrir comment convertir des adolescents à la lecture, je n'en sais pas plus. Je retiendrai surtout de ce livre la 4ème de couverture attractive, bien supérieure au contenu du livre en lui-même. Je ne suis pas sûre qu'il parle plus à un lectorat jeunesse auquel il est initialement adressé.
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Celui qui n'aimait pas lire, c'est Mikaël Ollivier, aujourd'hui écrivain.
Il aimait les livres mais pas la lecture...
Les poèmes mais pas les récitations...
Ni les pages à lire, les résumés, les analyses et autres inventions des professeurs...
Comment est-il devenu lecteur ? puis écrivain ?

"Confessions", voilà une collection intéressante pour découvrir l'enfant qui se cache derrière l'auteur. (Je me souviens notamment de la confession choc de Christian Grenier dans "Ce soir-là, Dieu est mort"où il confie les événements dramatiques qui lui ont fait perdre la foi.)

Ici, à cet intérêt premier s'ajoute la problématique évoquée : la lecture et les livres. Sujet qui m'intéresse en tant que lectrice bien sûr mais aussi en tant qu'enseignante, confrontée très souvent à des élèves qui n'aiment pas lire.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'auteur ne ménage pas l'école qui, selon lui, passe à côté de la vie. Au lieu de découvrir la littérature par plaisir, tout n'est qu'affaire d'obligations... Heureusement, il glisse quand même de-ci de-là le fait que les pratiques ont quelque peu évolué... Et c'est vrai! Depuis plusieurs années, les enseignants laissent tomber les sacro-saintes fiches de lecture pour les remplacer par des médiations plus créatives (écrire à l'auteur, réaliser une bande annonce, créer une nouvelle première de couverture, etc.). le plus souvent également, ils essaient de proposer une sélection et non plus un seul titre, histoire que chaque lecteur y trouve son compte... Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir !

A la lecture de ces pages, j'ai immédiatement pensé au sublime "Comme un roman..." de Daniel Pennac et à ses fameux droits imprescriptibles du lecteur.

Mikaël Ollivier, par son parcours de lecteur, nous les rappelle de façon très concrète !

On ne peut qu'adhérer d'un bout à l'autre à ses réflexions, même si on n'a pas suivi le même cheminement. Et certaines phrases font particulièrement écho à nos propres sentiments à l'égard des livres. Citons par exemple cet extrait où il parle de l'objet livre:

"Je n'aime pas lire mais j'aime les livres. Leurs pages dégagent une odeur de poussière et de colle qui a quelque chose d'intime et de réconfortant."

J'ai également beaucoup apprécié ses nombreuses listes, de sa liste de "Il faut..." qui énumère les obligations qu'on nous sert enfants à son top 10 des livres qu'il a aimés depuis qu'il est devenu lecteur...

En bref, un titre que je conseille vivement à tous ceux qui aiment les livres mais aussi, et surtout, à tous ceux qui n'aiment pas lire !
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Une petite pépite littéraire destinée à la jeunesse mais recommandé à tous! Mikaël Ollivier sait raviver nos souvenirs de collégiens et lycéens, confrontés aux décorticages de textes littéraires, au manque de motivation face aux matières enseignées et aux liens étranges qu'elles entretiennent avec tout avenir professionnel, la lassitude d'être comparé au reste de la fratrie, l'envie de faire râler les parents, la tentation du "séchage" de cours, etc.
Ces confessions trouvent forcément un écho sur tel sujet ou telle envie chez le lecteur. Et il faut dire que l'auteur raconte vraiment bien. La nostalgie flirte avec l'ironie, la larme à l'oeil avec le rire, et on ressort de ce petit livre tout heureux d'être en vie, d'aimer lire et d'avoir envie que cela dure encore et encore...
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Ce livre m'a vraiment plu. Je suis sûr que certains se reconnaîtront dans cet ouvrage. Au début, je n'accrochais pas vraiment mais en continuant, ce livre devenait de plus en plus surprenant. Plus j'avançais dans l'histoire, plus je voulais connaître la suite. Ce livre est complétement vivant, c'était comme si on se mettait à la place de Mikaël. Quelques fois, à certains chapitres, on ne voyait pas le rapport avec l'histoire mais c'est après que l'on comprend.

C'est fou de voir qu'une personne qui n'aimait pas du tout lire, se mette tout à coup à lire un livre, puis dix, puis toute une bibliothèque, jusqu'à devenir écrivain.
"Pourquoi tu ne prends pas un livre, comme ton frère?
-J'aime pas lire."
"Alors pourquoi pas, en résumé, faire mon "Top 10" des des livres aimés depuis dix-sept ans que je suis lecteur."

Ce livre est fait pour ceux qui, comme Mikaël dans son enfance, n'aiment pas lire: il est écrit gros, sur une moitié de page, l'histoire est facile à comprendre et elle est captivante. Ce livre est conseillé pour tout âge.
VL 00
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Ce récit est publié dans la collection 'Confessions" des éditions De La Martinière. Pendant longtemps, le livre n'était qu'un devoir scolaire pour Mikaël Ollivier, une obligation. Son frère lisait Tolstoï à treize ans, lui, passait des heures couché, à regarder le ciel. Il nous amène à nous poser de bonnes questions sur la vie, l'amour, les livres. Avons-nous déjà songé à ce que serait notre vie "si"... ? Et le voilà qui passe en revue tous les choix qu'il a posés et l'ont amené au grand amour de sa vie.
Lui qui écrit d'abord pour raconter des histoires, nous en raconte une vraiment plaisante ici.
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Un très bon texte, dans une collection jeunesse, et qui serait fort utile aux adultes surtout me semble-t-il.
J'ai lu plus de quinze romans de Mikaël Ollivier, tous excellents.
À travers son expérience, il nous montre ici comment tout ce qui se fait autour de la lecture, en classe voire à la maison, est plus souvent décourageant qu'encourageant.
Il nous parle de sa jeunesse, et c'est aussi intéressant que ses romans. Sans ordre chronologique, on le voit cependant se tenir loin des livres d'abord, puis s'en approcher, avant d'y tomber dedans.

Un début sur le destin : que serait-il arrivé si ..., avec plein d'options différentes. de bonnes pistes de réflexion !
Je n'ai jamais eu le plaisir de rencontrer Mikaël Ollivier, je vais hélas peu dans les salons, et je ne sais pas si ses enfants s'appellent réellement Madeleine et Camille. Ça évoque tellement la Comtesse de Ségur !

J'avais déjà lu ce texte il y a près de vingt ans. J'ai beaucoup aimé cette collection "Confessions" De La Martinière. J'y ai découvert de façon intime et passionnante une dizaine d'auteurs jeunesse. Je suis heureuse de cette réédition, j'espère que d'autres suivront.
Je regrette par contre le changement de couverture, je trouvais la précédente bien plus attrayante (mais bien sûr, les photos en première de couverture, ce n'est plus à la mode en jeunesse).
Et j'aimais aussi que ce soit bien identifié avec la mention "Confessions".
Mais n'hésitez surtout pas à lire et faire lire ce livre, il en vaut vraiment la peine.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Ce livre m'a beaucoup plu, car on rentre dans l'histoire facilement. Il n'est pas difficile à lire,captivant et intéressant. Ce livre parle de son enfance où il détestait les livres, pourtant il est maintenant écrivain. Il dit dans son autobiographie qu' il voulait faire du cinéma, mais il s'est tourné vers la lecture
On s'attache au personnage car il nous ressemble. Je m'identifie au personnage car moi aussi je n' aime pas lire.

C.R.










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Ce livre se lit très rapidement (il fait moins de 200 pages et les caractères sont plutôt grands).

Plus qu'une mini-biographie, il s'agit plutôt d'un conte, ayant pour thème l'adoption de la lecture par un homme devenu écrivain.
Cela parle à tous les lecteurs, car si nous avons tous un rapport à la lecture différent, il y a des choses qu'on a en commun : des livres de cours rébarbatifs, des « souvenirs livresques » (tels que la première fois qu'on a lu ce livre particulier, des coïncidences qui nous ont amenés à lire tel roman…) et des émotions ressenties, une âme nourrie.

À coups de « si je n'avais pas… », Mikaël Ollivier nous montre que finalement, quoiqu'il se passe, on arrive là où on doit arriver. Un petit garçon qui n'aimait pas l'école finit par faire des études et exercer un métier qu'il aime ; un jeune qui n'a jamais aimé lire découvre la littérature via le tableau de maître d'une jeune fille nue sur un divan et devient par la suite lecteur, puis écrivain.

J'ai trouvé ce livre émouvant, en ce qu'il parle à la fois de la lecture, de l'évolution d'un homme et de la vie en général.
J'en lirais sûrement d'autres de cette collection, qui rassemble des pensées d'auteurs sur leur parcours.
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