A leur parution, j'avais lu ces 4 livres de
Bernard Ollivier, devenu marcheur pour oublier sa brusque solitude familiale.
Presque une décennie après, j'ai eu envie de les relire ; ayant été plusieurs fois en Turquie, et dans différentes régions, je voulais retrouver l'atmosphère. Depuis, certes la Turquie a bien changé !!!!!
Dans le premier tome, l'Anatolie défile avec ses paysages arides, ses villages parfois fermés, mais dont les habitants tentent une approche de l'étranger, surtout, si pour eux, le marcheur tel qu'
Bernard Ollivier est réellement un phénomène. Les kilomètres sont avalés au mépris de l'état du corps, des pieds – essentiel pour le marcheur-, le poids du sac qui en fin de journée scie les épaules, et chaque jour un défi, le nombre de kilomètres qui augmente. Et, l'éternelle préoccupation de fin de journée : où dormir ?
Hélas les caravansérails n'existent pratiquement plus pour abriter le voyageur, et ne sont pas entretenus pour cet usage – ce qui déçoit notre marcheur-, seul de minables « hôtels » sont présents, ou une chambre chez l'habitant, avec quelques risques.
La route n'est pas un long fleuve tranquille, des rencontres,( animaux ou hommes), stressantes, une nourriture peu hygiénique ont raison de la santé de
Bernard Ollivier qui doit rentrer en Europe.
Mais, il reprendra la route où il l'a laissé ….
A bientôt