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sur 423 notes
Cher Bernard, j'ai parcouru avec toi et ton petit véhicule les milliers de kilomètres de la Route de la Soie.
Avec toi, j'ai pris la tête de l'aigle sur la route afin qu'il puisse pour toujours contempler le ciel et saluer ses frères et soeurs.
Avec toi, j'ai rencontré des tas de personnes plus sympathiques les unes que les autres, j'ai visité des monuments de tous les temps.
J'ai lu les trois tomes de cette sensationnelle et inoubliable aventure.
Allez, on ne se lâche plus, et si tu marches encore, pense à moi !
Merci Bernard !
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Passionnant, on ne lasse pas de ce périple en Anatolie, un livre qu'on a du mal à fermer , quelle aventure cette longue marche.
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Roman d'aventure sur une route palpitante, mais les descriptions sont parfois monotones.
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j'ai vraiment aimé cette trilogie qui évoque avec des mots justes, sans fard, l'expérience du marcheur : la progression physique, la rencontre de l'Autre, le choix du dépaysement, du retour à la simplicité/aux basiques/aux besoins élémentaires ....
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A leur parution, j'avais lu ces 4 livres de Bernard Ollivier, devenu marcheur pour oublier sa brusque solitude familiale.
Presque une décennie après, j'ai eu envie de les relire ; ayant été plusieurs fois en Turquie, et dans différentes régions, je voulais retrouver l'atmosphère. Depuis, certes la Turquie a bien changé !!!!!
Dans le premier tome, l'Anatolie défile avec ses paysages arides, ses villages parfois fermés, mais dont les habitants tentent une approche de l'étranger, surtout, si pour eux, le marcheur tel qu'Bernard Ollivier est réellement un phénomène. Les kilomètres sont avalés au mépris de l'état du corps, des pieds – essentiel pour le marcheur-, le poids du sac qui en fin de journée scie les épaules, et chaque jour un défi, le nombre de kilomètres qui augmente. Et, l'éternelle préoccupation de fin de journée : où dormir ?
Hélas les caravansérails n'existent pratiquement plus pour abriter le voyageur, et ne sont pas entretenus pour cet usage – ce qui déçoit notre marcheur-, seul de minables « hôtels » sont présents, ou une chambre chez l'habitant, avec quelques risques.
La route n'est pas un long fleuve tranquille, des rencontres,( animaux ou hommes), stressantes, une nourriture peu hygiénique ont raison de la santé de Bernard Ollivier qui doit rentrer en Europe.
Mais, il reprendra la route où il l'a laissé ….
A bientôt

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Suite à une première grande marche l'ayant mené en 1998 de Paris à Saint-Jacques de Compostelle, Bernard Ollivier , journaliste politique et économique fraîchement retraité, se lance l'année d'après le défi de parcourir seul et à pied l'antique et mythique route de la Soie, d'Istanbul à Xi'an. Ces 12'000 kms se feront en plusieurs étapes et sur plusieurs années et ont donné lieu à la trilogie "Longue Marche". "Traverser l'Anatolie" en est le premier tome et retrace les quelques 1700 km de son périple à travers la Turquie et le Kurdistan turc.

Désireux d'être au plus proche de l'atmosphère, des traditions et du mode de vie des anciens caravaniers et marchands, B.O. décide de suivre le tracé de la route de la soie en évitant les grands axes pour privilégier la campagne, les steppes et les villages. Malgré les nombreuses et belles rencontres qu'elle permet, la marche se révèle aussi et avant tout être un voyage solitaire, un face à face avec soi-même, une sorte de voyage initiatique. Propice à la réflexion, elle donne immanquablement lieu à des questionnements philosophiques sur le sens de la vie, du voyage, des rencontres et relations humaines. le récit est par ailleurs souvent agrémenté de considérations culturelles et historiques, mais également politiques puisque le périple de B.O en Turquie coïncide avec le procès et la condamnation en 1999 du leader kurde Abdullah Öcalan.

Si son voyage est la plupart du temps orienté par un regard émerveillé, sensible et bienveillant, B.O raconte aussi avec bcp d'honnêteté les problèmes et les dangers liés à une telle entreprise. Au problème de l'orientation (malgré ses 3kg de cartes -pas tjrs très précises-, il se trompe régulièrement de chemin) s'ajoutent celui de la langue, son "île déserte du langage", les arnaques et brigandages dont il s'offusque avec véhémence et surtout les problèmes de santé qui lui minent terriblement le moral. Mais en marcheur et voyageur tenace, il s'accroche, encore et toujours. Jusqu'à ce qu'il n'ait plus le choix.

Cette lecture a été réellement captivante. Quelle bonne bouffée d'oxygène et surtout quelle magnifique aventure humaine. Je n'ai qu'une seule chose à ajouter: foncez si vous ne l'avez pas encore lue! Pour ma part, j'ai commandé les tomes 2 et 3.
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Etrange mais étant marcheur moi même, pélerin des route de st jacques et du monde, j'ai toujours braucoup de mal à lire ce roman qui me tombe souvent des mains.
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superbe
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récit magnifique de ce marcheur jeune retraité qui va au bout de lui-même physiquement et moralement malgré
les difficultés rencontrées tout au long de son périple pédestre pour relier Téhéran en étant parti d'Istanbul.
Sa route est la mythique "route de la soie" celle qu'empruntait il y a plusieurs siècles les caravaniers. A quelques kilomètres de la frontière iranienne et après avoir
traversé l'anatolie et rencontré le peuple kurde , sa santé l'abandonne et il doit se résoudre au rapatriement sanitaire compte tenu de la gravité de l'affection dont il souffre.Mais il jure de revenir après guérison et de se faire déposer à l'endroit même oû il a été contraint de s'arr^ter.
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Je viens de terminer l'ouvrage: il m'a beaucoup plu.
L'auteur décide, suite au décès de sa femme qui semble l'avoir beaucoup marqué, après un premier chemin de Saint Jacques réussi, de partir découvrir à pied, la route de la soie . son objectif, Istamboul-Teheran.
Tout au long du récit, il décrit ses sentiments, ses aventures quotidiennes, ses maux, petits et grands, qu'il mélange avec les descriptions de ses rencontres, des villes des villages, et des paysages.
Le randonneur retrouve tout au long de la lecture la réalité de la randonnée-aventure, qu'il a lui même vécu, les sentiments qu'il a ressenti, les difficultés et les joies.
le texte est captivant, vif, ; il mêle humour et dérision , le vocabulaire est riche.
C'est de la très bonne littérature de voyage et plus particulièrement de de randonnée pédestre.
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