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4,2

sur 2545 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On lui a souvent demandé de raconter sa vie. Bien sûr, elle n'a pas tout dit. Pouvaient-ils tout entendre ceux qui lui demandaient de se souvenir ?

Bakhita est née au Darfour vers 1869. Elle n'a que quelques années quand sa vie bascule. Enlevée par deux hommes, vendue à des négriers musulmans, Bakhita entre dans un univers de violence et de soumission ; celui des marches forcées, des coups, des humiliations, des tortures, des assassinats — le monde des esclaves.

Dans cet effondrement de toute normalité et de toute humanité, perdue parmi la foule des captifs, Bakhita est achetée, revendue, toujours battue, torturée. Elle vit dans un monde furieux qui la dévore. Mais se dévore aussi ; son salut après six ans de malheur. Celui qui l'achète pour la cinquième fois sera son sauveur. Il est italien, consul à Khartoum, il s'appelle Calisto Legnani.

Bakhita qui, sauf sa beauté, a tout perdu — son nom, sa langue, son village, interdisant un retour vers les siens — va partir avec son « padronne » en Italie. C'est sa volonté. Une nouvelle vie l'attend, elle le sait. Ce qu'elle ignore encore c'est que cette destination inconnue la mènera haut, très haut.

L'histoire de Bakhita est bouleversante et exemplaire. Dans ce roman pénétrant, Véronique Olmi a su trouver les mots pour dire la souffrance, l'horreur, l'abjection des hommes, autant que la beauté, la bienveillance et l'amour de Bakhita — l'audacieuse et généreuse gazelle du désert devenue sainte.
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Je n'ai qu'un mot en tête : bouleversant !!!
Quelle histoire...
La 1ère partie du livre (en fait les 3/4 de l'histoire) raconte l'esclavage de Bakhita. Ses premières années sont un véritable enfer. Véronique Olmi nous délivre sa vie d'enfant avec une pudeur discrète, sans voyeurisme, sans entrer dans les détails, en omettant volontairement des actes odieux. Mais cela n'empêche pas le lecteur de comprendre ce qu'elle a vécu, ce à quoi elle a survécu.
Dans ce genre d'histoire, la question qui revient toujours est : Mais comment est ce possible ? Comment l'homme peut il être à ce point inhumain ?
Pas de réponse...
La dernière partie de ce livre, basée sur la foi de Bakhita et sa vie de religieuse, est différente. On ressent une distance, comme si elle était en observation. Une noire parmi les italiens blancs du début du XXème siècle...
La vie de cette femme a du en effet être exceptionnelle (mais pas dans le sens merveilleuse !). C'est une survivante.
Je ne peux m'empêcher de me demander si elle a vraiment été libre un jour, si elle s'est sentie libre. Elle a réussi parfois à dire non... Certes... Mais n'a-t-elle pas été "utilisée", même en tant que religieuse ?!!
Quoiqu'il en soit, cette femme force le respect pour avoir avant tout trouvé le courage de vivre...
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Un souffle épique du début à la fin de ce roman de Véronique Olmi, qui revisite l'histoire de Bakhita, une femme au destin extraordinaire. Débutant son existence, simple enfant, dans un village africain, elle finira religieuse en Italie, surmontant l'esclavage et le pire de l'être humain, sans jamais perdre ni l'espoir ni sa capacité à aimer son prochain. Après sa mort, l'église catholique en fera une sainte, s'emparant du récit pour y rajouter une épitaphe qui le fait entrer dans la légende des siècles.... Une belle découverte que ce livre qui m'a emporté sans peine sur les traces poussiéreuses de cette héroïne ébène.
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Je n'aurais pas continué à lire l'histoire vraie et tragique de Bakhita, si je n'avais lu le titre de la première partie «  de l'esclavage à la liberté ». Soutenue par l'espoir que cette petite innocente accède à une vie meilleure, j'ai continué une lecture éprouvante, puisque, alors que l'on sait que presque 12 millions d'hommes, femmes et enfants ont été capturés, enchaînés, et exilés hors du continent africain, Véronique Olmi s'attache, et nous fait nous attacher, à une toute petite fille.
L'esclavage a été aboli par les Anglais en 1848, et cependant, en 1870, dans cette partie du monde, le Soudan, les arabo-musulmans continuent leurs razzias. Ils ont l'habitude de le faire depuis des siècles, et continuent impunément, de même, à opérer les jeunes garçons pour les transformer en eunuques nécessaires dans les harems.
Vingt enfants mâles suivent gentiment le faki, exceptionnellement ce ne sera pas un juif responsable de l'émasculation, et se dirigent sans connaitre leur probable mort. Car le Darfour est devenu le centre de cette traite spéciale, « lieu d'asile pour les malfaiteurs, la violence dans la violence, l'inhumain dans l'humain » et les eunuques sont rares.
Un petit garçon survivant à la castration est acheté, «  offert » à des italiens, qui veulent immédiatement le faire chanter. « Ce sera un homme avec les souvenirs d'une enfance qui ne se raconte pas. Un être sans descendance. » 
Oui, les castrats, au moment où les femmes ne pouvaient se produire sur scène, est un vieil héritage italien, introduit à Naples par les Arabes, dont la pratique est interdite depuis 1798.
L'auteur tisse, à partir de ces deux interdits, un récit qui semble ne jamais avoir de fin heureuse.
Bakhita signifie chance, pourtant elle a la malchance d'avoir oublié son nom, et celui de son village, et celui de ses parents, repartir quand elle le pourrait chez elle, n'est donc pas possible, car elle ne retrouve pas, sur une carte, les vallées de son enfance. Et lorsqu'elle peut repartir sur le port du Soudan, Suakin, elle préfère rester en Italie. A travers son épopée, elle a vécu la culpabilité d'avoir été prise par des esclavagistes, l'incompréhension de ce qui lui arrive, l'humour, la honte d'être sale, de ne pas correspondre, d'avoir toujours des chaines, la rancune, la révolte, la soumission, enfin l'adaptation, non à son passé (honteux !) d'esclave, mais à l'avenir…et pourtant, l'enchainement des chaines, même quand elle est libre. L'angoisse est bien présente, comme quand elle avait sept ans.
« Le passé est un chien fidèle. »

La deuxième partie, que je ne possède pas, présente sa conversion. Mais déjà, au moment où elle sauve la vie d'un bébé, où elle l'élève mieux que sa mère et lui donne tout l'amour possible, notre héroïne est une sainte. La mère biologique est jalouse des liens entre sa fille et Bakhita, l'affaire ne peut que finir mal, sauf si elle connait une illumination improbable, mais réelle.
Et elle la connait.

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Comment exprimer ce que l'on ressent à la lecture de ce livre, que j'ai longtemps hésité à découvrir?
Que dire et qu'écrire qui ne soit dérisoire aprés une telle somme d'émotions ? Comme si les mots manquaient devant ce récit chamboulant, palpitant, bouleversant, marquant, poignant , qui touche, qui révolte, qui horrifie , qui angoisse, surtout dans la première partie ?
La souffrance de Bakhita, son calvaire , ses tourments, les violences physiques immondes, les marches harassantes sur les pierres , la soif, la douleur intense , innommable , la peau scarifiée, l'enfermement , la soumission, l'exclusion, les ordres, les caprices et les fantasmes, " La beauté , cette malédiction " pour Bakhita , un si bel ornement ........".
Les caresses menaçantes, comment juste survivre à la journée? les crachats au visage, vivre seulement pour obéir et plaire, dans un monde clos, une prison sans barreaux, son enfance volée, massacrée, cette "non existence", cette identité niée, cette humanité dépouillée de tout ...
Une Déshumanisation totale !
Une vie hors du commun , l'histoire dramatique , lumineuse, de cette esclave devenue religieuse !
On ne peut que s'incliner devant tant de force et de courage et cette terrible volonté de survivre !

L'écriture sensible , puissante , restitue la force et la grandeur de cette femme d'exception aux combats incroyables, à la capacité d'adaptation ineffable , puis à la capacité d'amour immense devant la misère universelle !
Un telle puissance d'évocation pour retracer cette histoire poignante et exemplaire en fait un roman si profond que l'on n'est pas prêt de l'oublier!
Superbe .......
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Le récit de la vie d'une femme. Enlevée dans son village à l'âge de sept ans quelques années après sa soeur aînée. Violée, enfermée, battue, enchaînée, vendue, torturée.

Elle a tellement traversé de pays, tellement appris à décrypter des langues différentes, qu'elle ne connait plus son prénom, ni d'où elle vient.

À l'âge de l'innocence, Bakhita ne connaît que la survie.

Alors, à un moment dans cette histoire effroyable, j'y ai cru à sa liberté, à sa renaissance. Mais non ce n'était qu'une courte trêve en Italie. Allez rebelote, on repart au Soudan, puis on revient en Italie et là, tu te dis ça y est, c'est fini, hein, je ne peux pas en lire plus.

Non, non, non Bakhita n'a que ses sentiments, ses cauchemars, ses chagrins qui lui appartiennent. Même en étant déclarée libre dans un procès italien grandiloquent, Bakhita ne l'est pas. Elle ne sera plus battue, ni violée, mais elle est enfermée et c'est elle qui l'a choisi.

On pourrait croire alors qu'elle passerait sa vie dans cet institut catholique où elle a trouvé sa place, entourée, choyée. Que nenni, déplacée régulièrement d'un couvent à un autre, d'une région à une autre. Et Bakhita gardera ce sentiment d'insécurité toute sa vie, jusqu'à sa mort. On l'obligera à raconter, on en fera des feuilletons, un livre.

Cette femme est morte à l'âge de soixante-dix-huit ans. Tu te rends compte ou pas ? Soixante-dix-huit ans d'un calvaire sans fin.

Elle est béatifiée, déclarée patronne du Soudan, puis sainte.

Peut être, je dis bien peut être qu'on aurait pu la laisser vivre tranquille. C'est bien cette reconnaissance après la mort mais personne ne pouvait lui donner ce qu'elle voulait le plus au monde. Retrouver sa mère, sauver sa soeur et connaître son nom.

Et je devrais aimer un tel récit ?


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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C'est un déchirement de tenter de rédiger une critique, sinon un billet sur un livre qui me fut offert à mon dernier anniversaire par mon fils. Sur ce geste, ce cadeau n'est pas anodin, j'y reviendrai plus tard, à la fin de mon billet. Bakhita, biographie romancée, écrite par Véronique Olmi, fait partie de ces livres qui témoignent de choses très fortes, qui ne peuvent nous laisser indifférents.
Ici, le parcours de ce personnage de Bakhita est totalement sidérant. Dans cette lecture, j'ai été confronté à une attitude paradoxale : l'écriture est indéniablement très belle et elle vient se poser sur un thème d'une tonalité incroyablement tragique, sur des événements vécus. L'itinéraire de Bakhita, dès son enlèvement à l'enfance au bord de son village, parce qu'elle a eu l'imprudence de s'en éloigner durant quelques instants, force le respect. Elle va se relever malgré les chaînes aux pieds, malgré les souffrances, malgré les humiliations...
C'est peut-être cette juxtaposition d'une écriture belle et d'une histoire douloureuse qui m'a déstabilisé.
Aussi, c'est une lecture ici en demi-teinte.
Avec une citation de Primo Levi en préambule, il est vrai que je m'attendais à quelque chose de différent...
Le chemin de Bakhita est un chemin qui côtoie l'effroi et l'insurmontable. Son corps s'en souviendra à jamais, sa mémoire effacera l'enfance qui fut la sienne, une enfance qui s'arrêta vers l'âge de sept ans.
J'aurais voulu autre chose, attendre de ce livre de vrais personnages, entiers, douloureux, attendre que cela se passe peut-être différemment.
Les personnages sont au rendez-vous. Mais moi lecteur, je n'ai pas été au rendez-vous auquel j'étais invité, ne serait-ce que par mon fils.
J'aurais voulu saisir les oscillations du personnage de Bakhita, autant dans sa vie d'esclave que dans son parcours religieux, savoir et comprendre cette brutale conversion à un tournant de sa vie. Pourquoi ?
J'aurais voulu lire ce livre avec mon corps, avec mon ventre, j'aurais voulu ressentir autre chose que la beauté d'une écriture, faisant écran, un peu comme un mur presque infranchissable entre moi et les personnages, entre moi et l'histoire.
Ce fut pour moi une sorte de rendez-vous manqué.
Pourtant l'histoire de Bakhita est belle, elle dit de ne jamais faire naufrage. Résister. Se réparer à travers les autres. C'est aussi cela la résilience, celle de Bakhita, comme tant d'autres comme elle...
Elle ne se souvient plus de son nom, de son village, des siens. Ballotée de douleurs en humiliations, comme une barque sans attache, elle a perdu l'histoire et la géographie de sa vie. Elle n'est plus qu'un corps, son corps martyrisé, mutilé, survivant, qui ne peut plus enfanter, elle qui aima toute sa vie les enfants, peut-être un peu pour cela d'ailleurs, son corps broyé est le seul territoire auquel elle appartient désormais, marqué de l'intérieur et de l'extérieur par la barbarie humaine.
En effet cette écriture m'est apparue trop belle, trop lisse, je ne sais pas s'il faut le dire ainsi, je pense que cette écriture m'a éloigné de toute émotion possible, a gommé les aspérités qui auraient pu visiter et saisir les personnages - à commencer par le personnage principal de Bakhita – je pense que la puissance d'un récit s'écrit aussi dans ses zones d'ombre, les zones d'ombre des personnages qui y sont convoqués.
L'esclavage et les camps de concentration font partie de ce que l'humanité a été capable de produire de pire... L'esclavage continue en Afrique, quasiment sur le même territoire qu'évoque le livre, cent cinquante ans plus tard... Ce livre nous permet de nous le rappeler...
Plus tard, je reviendrai parler de ce livre avec mon fils et aussi avec ma fille, l'Afrique est leur berceau qui les a vu naître tous deux, l'un au Burkina Faso, l'autre en Éthiopie. Je voudrais qu'ils le lisent à leur tour, ce ne sont pas des lecteurs, ma fille m'a cependant promis de le lire... Je sais pour cela que ce cadeau d'anniversaire n'est pas anodin. Je sais que ce livre aura cette vertu : parler, dire, partager.
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Bakhita est un mot signifiant « chanceuse » en dialecte soudanais.

Issue d'une famille composée de quatre soeurs et de trois frères, elle n'a que cinq ans lorsque sa soeur Kishmet est enlevée sous ses yeux par des trafiquants d'esclaves en 1874. À son tour, alors qu'elle avait près de 7 ans, elle est la victime de négriers musulmans qui la vendent et la revendent plusieurs fois, sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum, en lui infligeant de mauvais traitements. le traumatisme est si grand qu'elle en oubliera son premier nom. C'est ainsi qu'on lui donne le nom de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe.

Bakhita a 14 ans et sa vie change alors radicalement : « Le nouveau maître était assez bon et il se prit d'affection pour moi. Je n'eus plus de réprimandes, de coups, de châtiment, de sorte que, devant tout cela, j'hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité ».

Tant de bouleversements ont traversé sa vie donnant l'impression d'avoir vécu plusieurs existences. Une âme lumineuse dans un corps martyrisé par des années d'esclavagisme et qui se diluent dans une Italie nommée « délivrance ».

En 1910, elle écrivit son histoire à la demande de sa supérieure. Pourquoi cacher un tel témoignage vivant de ce que l'Italie peut produire de meilleur ? A qui d'autre sinon à une ancienne esclave sauvée par l'Italie? Une noire convertie au catholicisme...

Dans cette biographie romancée, j'ai été captivée et émue par la lecture de la première partie nous décrivant les pires sévices parfois insoutenables de l'esclavage, le calvaire et la ténacité d'une enfant et jeune adolescente formidable. La deuxième partie s'éternise en longueur par des phrases trop souvent répétées et la monotonie de l'étendue de son cheminement religieux.

Qualité d'une écriture sensible, au style sobre et fluide, qui nous emmène au travers d'un destin inouï d'une femme d'exception, d'un bel exemple d'humanité....
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Un pur bijou. J'ai surtout adoré la première partie. C'est remarquablement écrit et à part une ou deux facilités un peu gore ça n'est jamais ennuyeux. Un beau livre
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Bakhita les a frôlées, les 4 étoiles et demi!
J'ai été touchée par son passé, frappée par la douceur, la poésie délicate et cruelle de Mme Olmi quand elle conte cette terrible enfance, jeunesse, torpillée par la cruauté de l'(in)humain. La focalisation interne est sublime, on ressent parfaitement le drame, la douleur, la force et l'impuissance de cette fragile petite fille qui ne vacille pas sous le poids des épreuves qui s'abattent sur elle, son corps et son âme. Toujours, la Foi, pas encore religieuse, mais en sa famille, ses racines, l'Amour (aimer autant qu'être aimée) la soutient, béquille tremblante qui ne rompt pas sous les tempêtes des coups du sort.
Déjà, le "cinq étoile" brillait dans mes yeux embués, dans mon coeur secoué.
Un tout petit astre n'a pas survécu à la lecture de la seconde partie. J'ai trouvé le style plus impersonnel, plus distancié mais peut-être est-ce dû à l'arrivée de la sacro sainte religion catholique, qui s'impose dans le roman, écrasante.
Alors que tout était centrée sur notre héroïne, frêle et humaine, grande de sa petite histoire, je l'ai un peu perdue, ma Bakhita formidable, battante, dans cette femme devenue soudain symbole, statue revendiquée par la Vatican, par les missions catholiques, par le régime fasciste lui-même, brandie comme un étendard.
Cet prise de distance dans l'écriture est intelligente, puisqu'elle s'accorde parfaitement avec la trajectoire de vie de Bakhita, mais j'en ai un perdu la saveur...
Une biographie romancée admirable, qui m'a fait découvrir, une foi(s) n'est pas coutume, la vie d'une sainte, chose que je n'aurais pas osée, présentée d'une autre façon, plus "classique". le style est magnifique, les descriptions historiques sur le système esclavagiste, politique, à l'oeuvre, notamment dans son Soudan natal (qui n'a encore pas fini de souffrir...) sont passionnantes de réalisme.
Un très beau projet mené avec brio et humanité.
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