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3,33

sur 124 notes
Il y a des livres ainsi qu'on se réjouit de lire car un précédent du même auteur nous a follement plu. J'ai eu un gros coup de coeur pour Bord de mer.

J'ai ouvert La nuit en vérité et j'ai retrouvé la jolie plume de Véronique Olmi qui nous relate la vie d'une jeune mère près de son fils Enzo harcelé par les élèves de sa classe.

Le gamin de douze ans obèse, habillé de noir et de baskets de seconds prix se murent dans la peur et le chagrin d'être rejeté et peu aimé. Sa mère femme de ménage essaie d'élever son fils comme elle peut, elle refuse que Enzo l'appelle maman et se dit que Enzo est sa plus longue histoire d'amour. Douze ans à vivre ensemble dans un taudis où suinte la misère.

J'ai vécu cette lecture en dent de scie. le début m'a happée puis la magie s'est transformée en ennui. Enzo finit par être la tête de turc de ses condisciples, suite à une agression, il devient fiévreux et commence à avoir des hallucinations. Des pages et des pages peu crédibles où l'atmosphère devient lourde et ennuyante.

Un livre qui démarrait bien et qui finit malgré tout en flop. Faute à un trop plein de lourdeur, de personnages perdus dans leurs ombres, une solitude où l'amour ne sauve pas, ne protège pas. Tout est lourd et abstrait dans cette histoire. J'ai eu au final l'impression de traverser un brouillard dense sans rien apercevoir. Ni le jour ni la nuit. Une histoire trop subtile, incertaine et floue qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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L'enfant Enzo est trop gentil, il essaie de se conformer à sa mère, un peu excentrique, vêtue de panthère moulante, faisant le ménage de façon répétitive, pratiquement hypnotique, chez de grands bourgeois qui partent en voyage pour leurs affaires, et rentrent brusquement, sans prévenir.
La relation entre la mère, qui apprend pas-à-pas par amour ce que c'est que d'élever un enfant depuis 12 ans sans toujours y arriver (ses actes et ses convictions ne sont pas toujours associées : elle lui achète du Nutella et lui interdit de le manger) et Enzo, qui la regarde, qui essaie de ne jamais la contrarier, nous enchante par tous les sentiments « en vérité » qui sont exposés.
« Elle aussi devait avoir un chagrin en sommeil, une peine en cage qui lui donnait parfois l'air méchant, et, tout de suite après, un peu effrayé d'elle-même, et alors elle demandait pardon. »
Enzo est un souffre-douleur au lycée du quartier chic : il est différent, il est trop gros, et il ne se rebelle jamais, il souffre, c'est tout, « victime idéale, sensible et stupide au point de se faire envoyer chez le directeur » quand les autres enfants lui crachent dans le dos.
Avec une écriture émotionnelle qui fait monter les pleurs, Véronique Olmi réussit à nous faire attendre le pire, puisque le harcèlement existe dans le monde des adolescents, «  cette petite société pleine de bruit et de rancoeur, d'envie et de désoeuvrement ».
Ils ne savent pas bien pourquoi ils s'acharnent, c'est comme ça, ils ne peuvent pas voir Enzo en peinture, et, en même temps, il leur appartient.
Et puis le pire arrive, et ce qui est particulièrement touchant jusqu'au pathétique, ce sont les phrases de l'auteur :
« Ce moment de torture, ils le partagent bien plus qu'ils ne le croient, chacun d'eux en souffrira, et pour toujours… Ils auront des reflux gastriques, des migraines et des phobies, ils auront des tics et des angoisses soudaines, ils aimeront des femmes dont ils se détourneront sans comprendre pourquoi et ils fuiront la beauté de leurs fils, ils craindront la sensualité et la délicatesse, ce seront des ricaneurs, des sournois, des pervers narcissiques, des patrons colériques, des amis inconstants et des mendiants. »

Bouleversant, angoissant, attendrissant, épouvantable, ce qui reste du roman en vérité, c'est l'amour en équilibre mais profond entre une mère et son fils.
Très beau roman, par l'écriture soignée, les sentiments fondants bien que retenus entre les deux personnages principaux, et l'analyse des conséquences des actes haineux d'adolescents trop sûrs de la force de leur pouvoir.
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Il nous est dit dans la 4ème de couverture que Véronique Olmi renoue avec la tension narrative de « Bord de mer ». Ayant été bouleversée par ce roman, j'ai eu envie de poursuivre un peu avec cet auteur. Il s'avère toutefois moins noir, des petites touches de couleurs, des petites lumières viennent apporter un sourire ici ou là et surtout un espoir, une ouverture.
« La nuit en vérité » est un livre sur la différence, la différence de classes sociales, la différence de nationalités, la différence d'apparence physique. On s'aperçoit que quelle que soit la différence, elle dérange, elle est l'objet de moquerie, d'ignorance donc d'une certaine peur, de harcèlement. Accepter l'autre, reste dans notre société, au 21ème siècle, encore bien difficile. le chacun chez soi, bien uniformisé semble de rigueur !!!
Liouba, jeune maman de « pas encore trente ans » élève seule son fils Enzo de 12 ans. Tous deux vont vivre dans une petite chambre chez de riches marchands d'art, lieu où elle va être femme de ménage. Enzo va pouvoir suivre ses cours dans un collège de ce quartier aisé mais il n'arrivera pas à se faire accepter et sera victime de rejet. Il va aussi être obsédé par son père, ses origines qu'il ne connait pas et que sa mère Liouba refuse d'évoquer.
L'amour qui existe entre Liouba et Enzo est souvent maladroit , dans la retenue, mais il est fort, et touchant. Enzo fait preuve de beaucoup de tendresse, de délicatesse et d'amour envers sa mère tout comme dans « bord de mer » et fait fondre la lectrice que je suis.
Véronique Olmi est maître dans l'art de l'intime, elle nous offre ici un roman intense et d'une grande finesse psychologique.
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Enzo Popov vit avec sa mère dans un somptueux appartement parisien. Il habite un quartier très prisé. Il fréquente un collège prestigieux. Il a tout pour être heureux.
Oui mais dans cet appartement fabuleux, Enzo et Loubia partagent la même chambre, que le couple de riches propriétaires leur cède en échange de 8 heures de ménage quotidien. Au collège, Enzo est la tête de turc des élèves de sa classe. Il est obèse, il est le « fils de la bonniche », peut-être même que sa mère est une prostituée de l'Est…
Quand la tyrannie se transforme en passage à tabac, Enzo fuit en lui-même, son imagination nourrie par ses nombreuses lectures. Pendant que Loubia le veille, l'adolescent se reconstruit mentalement et décide de quitter un endroit où il n'est pas à sa place pour partir sur les traces d'une famille dont il ignore tout.


Avec la justesse et la douceur qui caractérisent son écriture, Véronique OLMI nous raconte l'histoire d'un adolescent décalé, qui n'est pas à sa place dans une vie que sa mère, trop jeune, apprentie maman, a voulu, pour son bien. Mal à l'aise dans son appartement, dans son collège, dans son corps même, Enzo va peu à peu prendre conscience de lui-même et s'échapper grâce à la lecture.
C'est l'histoire d'un couple mère / fils qui s'aiment très fort sans trouver les mots pour le dire, une histoire tout en pudeur sur la conscience de soi, la libération, l'évasion. Enzo, garçon solitaire, isolé, maltraité, est un héros bouleversant mais pas seulement, parce que La nuit en vérité est aussi un hymne à la vie, celle qui est belle, celle où tout est encore à découvrir et qu'on aime envers et contre tout.
Une belle évocation de l'adolescence, de la maternité et de l'espoir, un livre magnifique, comme toujours avec cette auteure sensible.
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Enzo est le fils de Liouba Popov d'origine russe comme son nom l'indique. Ils habitent tous les deux dans un grand appartement dont les propriétaires sont toujours en voyage. Liouba doit y faire le ménage et comme cet appartement est situé dans un quartier grand standing, Enzo a pu être inscrit dans un bon collège.
Parlons-en du collège pour les riches du coin. Liouba croit donner toutes les chances de réussir à Enzo mais il ignore qu'il est le souffre douleur de la classe. Il est obèse car amoureux du Nutella, et toujours « assis sur son cul d'obèse à lire», habillé d'un survêtement noir (le noir mincit c'est connu), sa mère est femme de ménage et il est né de père inconnu donc le bouc émissaire idéal on trouve même qu'il a une odeur !!!!
Ils sont logés, certes mais doivent dormir dans la même chambre, donc intimité impossible elle doit s'exiler dans le salon quand elle revient de virée nocturne hebdomadaire avec un amant de passage auquel elle présente toujours son fils qu'elle croit endormi : « c'est mon fils, il est beau hein ?» mais Enzo entend leurs ébats.
Liouba doit faire le ménage huit par jour, mais elle travaille beaucoup plus que cela, ses mains sont usées par les lavages de doubles-rideaux intempestifs, la façon dont elle récure chaque pièce du sol au plafond dans cet appartement immense car les propriétaires reviennent toujours à l'improviste à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Un jour, Enzo découvre un débarras dans l'appartement, et fait une rencontre qui va changer son existence.
On assiste à l'évolution de ce couple qui n'en est pas un et que je vous laisse découvrir…


Ce que j'en pense :

J'ai éprouvé beaucoup de tendresse et d'empathie pour Enzo. C'est un adolescent qui se cherche et qui est différent des autres donc une victime toute trouvée pour ces ados en herbe qui trompent leur ennui en le martyrisant. Il m'a rappelé des souvenirs d'école : ce n'est jamais drôle d'avoir des kilos en trop dans l'enfance, les enfants ne font pas de cadeaux c'est connu, mais autrefois il s'agissait de moqueries sur le physique (grosse patate ou clou pour les trop maigres) et encore pire quand on se réfugie dans les livres et qu'on a envie de travailler bien en classe.
A l'heure actuelle, on en est à la maltraitance pure et simple, frapper, cracher dans le cou ou sur le visage, rouer de coups…..
Enzo finit par quitter son corps, il est au dessus mais cela n'empêche pas les coups de pleuvoir. (cf. la journée organisée pour lui via les réseaux sociaux à la quelle il échappe par miracle) il se réfugie dans ses amis les livres (le propriétaire a une immense bibliothèque qui le fait rêver). Mais ils se vengeront et de quelle manière.
Un beau roman intéressant à plus d'un terme : l'évocation de la violence en milieu scolaire et de la souffrance, de la torture que subit un enfant parce qu'il est différent, alors qu'il voudrait se noyer dans la masse. Et aussi, l'auteure évoque très bien la souffrance d'une femme enceinte trop jeune qui n'a pas vraiment vécu une adolescence lui permettant de devenir une adulte en paix et qui cherche elle- aussi à être comme tout le monde. On ne lui a pas appris à être mère, elle a dû apprendre toute seule, guidée par son amour pour son fils et son bon sens.
Véronique Olmi nous envoie un uppercut pour nous faire réfléchir sur tous ces thèmes et elle réussit parfaitement.
Liouba est un joli prénom qui dérive du mot Lioubov qui signifie amour en russe
Note : 8/10
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Je suis rentrée de plein fouet dans un monde précaire, le monde d'Enzo, jeune garçon entrant dans l'adolescence. Pourtant il vit dans un quartier huppé de Paris, dans un appartement luxueux et va dans une école accueillant les enfants de bonne famille du quartier. Oui mais parce que dans le monde de Véronique Olmi tout n'est pas rose, loin de là sa mère est employée de maison pour une couple de riches bourgeois et vit sur place. Elle partage sa chambre avec son fils et fait le ménage toute la journée. Leur vie pourrait être agréable, la jeune maman reçoit ses copines dans la cuisine, ses amants le samedi soir, en l'absence des patrons. Enzo vit dans un cadre privilégié. Pourtant en lisant je ressentais un fort sentiment d'insécurité dans la vie de ces deux-là. Puis Enzo est obèse, se réfugiant dans le Nutella que sa mère n'ose lui refuser. Alors à l'école il est rejeté par les autres. Et puis la honte d'apercevoir sa mère dans la rue en rentrant de l'école : elle est mal habillée, pauvrement aussi. Il essaye de se rapprocher d'elle, de la comprendre, d'améliorer leur vie dans cette chambre… Il essaye. Jusqu'au jour où tout bascule, chronique d'un jour annoncé, de la détresse de deux êtres.
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En dix mots, en vrac car tous ces sentiments se succèdent et s'entremêlent en cours de lecture : beau, triste, poétique, inégal, affecté, surprenant, douloureux, violent, choquant, poignant...

En plus développé : quel gâchis ! Je sortais de l'excellent 'Long week-end' de Joyce Maynard dont le cadre est identique : une cellule étouffante mère-fils et un pré-ado mal dans sa peau. Alors forcément, j'ai comparé et trouvé ce roman léger, artificiel, agaçant. D'autant que mes impressions à l'égard de l'oeuvre de l'auteur varient beaucoup d'un texte à l'autre, et la dernière expérience ('Cet Été-là') fut ratée pour moi.
Et puis déclic, je ne saurais dire pourquoi, à mi-chemin. Des situations et des propos tellement justes, pertinents. L'ambivalence réciproque des sentiments mère-enfant : tu me fais honte, je t'adore, tu m'étouffes, tu m'agaces, tu me manques quand tu n'es pas là. La souffrance d'un enfant harcelé au collège. L'infinie cruauté dont est capable un groupe. le hiatus entre deux mondes, deux milieux sociaux. le poids du passé familial. La difficulté d'être mère, d'improviser chaque jour face à des comportements déroutants.

Donc ce gâchis, de ne pas avoir su savourer ce très beau roman dès le début, je compte y remédier : en relisant la totalité du livre, dans quelques mois. La preuve, encore une fois, que je ne dois pas abandonner un livre trop rapidement.
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Véronique Olmi, j'en ai parlé plusieurs fois sur ce blog, notamment avec mes critiques de Cet été là et de Nous ne sommes pas la pour être heureux et j'avoue beaucoup aimer sa plume qui recèle une vraie élégance, une belle propension à saisir les moments des êtres et l'écho qu'ils trouvent dans ce qui leurs environnements et dans les sensations indicibles qui les habitent.

C'est encore le cas dans cette "nuit en vérité", paru pour la rentrée de septembre, mais que je n'ai lu que début janvier. La nuit en vérité, roman ambivalent, à la fois sombre et lumineux, douloureux et optimiste, qui suit une mère et son fils affrontant les obstacles d'un monde difficile, armés d'une vaillance et une énergie peu communes. J'ai aimé les personnages de ce duo singulier, et notamment ce fils Enzo, mutique et boulimique, raillé par ses camarades, et qui trouve refuge chaque nuit dans les livres et les scénarios qui se dessinent dans sa tête.

L'écriture d'Olmi sied à merveille à cette histoire d'une relation mère-fils d'une intensité que rien ne peut entraver. Les mots choisis par Olmi dévoilent avec pudeur et sensibilité ce beau lien filial entre cette mère encore très jeune ( même pas la trentaine), exploité au boulot, et son fils torturé et secret.

Entre ces deux solitudes qui s'affrontent, viennent s'immiscer parfois les secrets, les ressentiments, les tensions, les solitudes respectives et cette capacité de résilience que peuvent développer les ames meurtries. Un bien beau roman qui confirme tout le talent de l'auteur...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Enzo. Je m'appelle, Enzo. Je me suis se retrouvé dans cet établissement scolaire élitiste réservé aux enfants de la « haute » société. Je n'appartiens pourtant absolument pas à cet univers huppé, je m'y trouve placé là, comme par erreur. Ma très jeune mère, Liouba, se trouve être l'employée de maison d'un de ces riches propriétaires qui ne séjournent que très rarement dans leurs appartements, les siens lui ayant outre confié l'entretien du leur à la condition expresse qu'elle y réside. Si elle en est plutôt satisfaite, cela ne lui donne pas pour autant les moyens de me hisser au standing des étudiants de l'établissement en question. Peu loquace, complexé par mon obésité et habillé quasiment de haillons je vais devenir le souffre-douleur des autres élèves qui se demandent naturellement ce qu'un « énergumène » comme moi là fait là parmi eux, enfants de bourgeois !
Enzo est ainsi devenu une victime de l'inconscience de cette jeunesse évoluant dans des sphères d'une société trop gâtée à laquelle, laissant libre cours à leur ingratitude naturelle, on n'apprend pas à regarder les autres dès l'instant ou ils ne sont pas « comme eux ».
Et Enzo va énormément en souffrir seul face à la meute et sa hardiesse à l'humilier sur tous les plans, une véritable oeuvre de destruction de sa personnalité à laquelle même la direction du collège restera insensible.
Enzo déprimant finira par ne plus supporter ce véritable martyr dont il se garde pourtant de parler à Liouba, une bien trop jeune maman sans expérience pour percevoir les signes de son drame.
Enzo reste seul face à son destin.

Avec une écriture empreinte d'une grande sensibilité Vénronique Olmi nous brosse ici le portrait d'un monde sans foi, sans âme dans lequel des êtres « dits » humains ne savent même plus ni reconnaître ni intégrer ceux de leur espèce pour peu qu'ils ne leur soit pas absolument semblables.






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Une très jeune mère, Lioubia,au prénom russe, âgée de 29 ans et son fils Enzo, âgé de 12 ans, qui ignore tout de son père et de ses origines s'aiment très fort.
Ils occupent une petite chambre dans le grand appartement où elle est la domestique apeurée d'un couple de riches marchands dont elle redoute sans cesse le retour.
Enzo cache son obésité sous un survêtement noir, il se rend dans un collège huppé au sein d'une classe où il est le souffre douleur, la tête de turc....
L'auteur décrit à petites touches terribles la douleur d'être différent, pauvres chez les riches, décalé même dans son corps.....
Enzo est solitaire, maltraité, isolé, rejeté, il va peu à peu prendre conscience de lui même et s'échapper grâce à la lecture.
On éprouve beaucoup de tendresse pour ces deux humiliés par leur condition, elle , travaillant au service des autres, lui dans son collège. Cet ouvrage recèle à la fois de la légèreté: on sourit parfois, du tragique et de l'épouvante, de la douleur et de la violence, de l'admiration pour ces deux là!
C'est un ouvrage qui ne laisse pas indifférent.
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