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3,2

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Décidément, je n'ai pas beaucoup de chance dans mes choix de lecture pour le moment. Je cherche désespérément un roman qui pourrait me donner la pêche, un roman qui parle d'espoir, de concret, d'invincible, et je tombe sur un texte qui me murmure une peine infinie. Avec infiniment de délicatesse dans le style, mais une peine infinie quand même.


Serge, le personnage principal, est taraudé par son passé douloureux, une histoire de mère aimante et de père désaimant. Il se raccroche à une femme – pas la sienne, malheureusement - , Suzanne, qui elle est la femme d'un autre. L'histoire passée et l'histoire présente s'entremêlent pour aboutir finalement à quelque chose d'assez mal formé, dans le sens premier : rien n'a de forme.
Pourquoi Suzanne aime-t-elle Serge ? Je ne sais pas.
Pourquoi Serge quitte-t-il sa femme ? Je ne sais pas.
Pourquoi la narration est-elle partagée entre Serge et Suzanne, alors que c'est l'histoire de Serge la plus tentaculaire ? Je ne sais pas.
Roman bizarre, mal assuré, mal scindé.


D'ailleurs, le temps d'écrire ce billet, j'ai déjà oublié la fin du roman.
Mauvais signe...
Qu'est-ce que c'est le titre, déjà ? « Ils étaient faits pour être heureux », c'est ça ? Qui donc ? Je ne sais pas.
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D'une part, une histoire d'adultère aussi touchante que peu crédible. de l'autre, un homme tourmenté par un lourd secret enfoui depuis l'enfance. Le problème est qu'à vouloir traiter ces deux sujets dans une même histoire, l'auteure s'est à mon sens un peu perdue dans un drame bourgeois improbable et sans grande consistance.

Bien dommage car j'ai trouvé le personnage de Suzanne plutôt attachant et la plume de Véronique Olmi, que je découvrais pour la première fois, m'a rapidement séduite par son énergie et sa fluidité. Pour cette raison au moins je retenterai, à l'occasion, une « expérience Olmi ».



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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« C'est ce que je vais faire, c'est ce qu'elle aurait fait. Il faut déchirer le voile. Déplacer le saccage. Oui, au lieu d'être bouffé de l'intérieur, je vais tout saccager autour... Elle avait raison ma mère, il faut vivre. »

Pourquoi pas ! Mais moi, j'aurais pas fait ça. du coup, j'ai focalisé et je suis passé à côté.
C'est ballot ! Heureusement qu'on n'est pas obligé d'associer la qualité littéraire d'un roman au plaisir que l'on prend à le lire. Ou pas.

C'est sûr, enfant, Serge a vécu un traumatisme, mais a soixante balais, c'est vraiment trop tard pour tout balancer alors qu'il était fait pour être heureux avec jolie Lucie, amoureuse et trente ans de moins. Il aurait pu transiger, c'était pas l'amer à boire dans sa tempête de ciel bleu de pauvre petit mec nanti. Il aurait pu la remuer autrement sa petite cuillère en argent.
Philosophie à trois balles et considération à deux boules. Adultère comme un cautère sur une vieille jambe de bois. On sait pas pourquoi mais c'est sur cette brave et pas très belle Suzanne qu'il va fantasmer. Vie désaccordée pour l'accordeuse de piano qui va plus aller sano et pour lontano.
J'ai pas fait le tour, ça m'a saoulé. Je vais quand même pas en faire un pâté. Quoique !

Avec Mme Olmi, j'avais déjà eu un peu de mal avec ses « évasions particulières ».
J'envisage un « break » comme on dit pour pas rompre vraiment. Je ferai surement un come « Bakhita ». Tout compte fait comme Serge, vous verrez, qu'à trop peur de la solitude.
« La solitude est à vous, elle vous tient, et on ne sait jamais si c'est une délivrance ou une malédiction. Va-t-elle vous donner des ailes ou vous réduire à une existence de petits pas ? »

Par contre, il a pas peur des mensonges le Serge : « C'est fou comme on s'habitue aux mensonges, la vie inventée devient une histoire acceptable, on raconte des bobards, et à force notre véritable existence s'efface, on finit par être ce qu'on invente. »

Je vous jure que si vous vous y retrouver dans le fatras de mon commentaire, c'est que vous avez lu ce roman ou que vous irez lire quelques critiques sur le site, c'est plus raisonnable.
Il y a de quoi faire, il y en a plus de cent...

Moi, j'arrête de me mettre à l'envers. Au lieu d'être bouffé de l'intérieur, je vais tout saccager le réfrigérateur et tout bouffer à l'intérieur. Elle avait raison ma mère, il faut des vivres.
Et il est bientôt quatre heures.

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Un homme, Serge, rencontre une femme Suzanne. Ils deviennent amants brutalement sans que le lecteur comprenne pourquoi. L'auteur insiste sur la vie de Serge avec Lucie, magnifique jeune femme qui l'aime malgré leurs trente années de différence et qui lui a donné deux enfants. Théo avec qui Serge se sent mal à l'aise et la petite Chloé. L'auteur insiste aussi sur la banalité de Suzanne. Ah, j'oubliais ! Serge veut absolument confier un secret à Suzanne, au risque de perdre la charmante Lucie. le secret tarde à arriver, l'auteur fait traîner et quand j'ai appris ce secret qui n'a pas grand-chose à voir avec Suzanne, j'ai renoncé à comprendre quelque chose à ce livre.
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Une belle histoire d'amour ? Non. le sujet est mille fois connu : une histoire d'adultère. Mais, il y a un petit plus quand même qui sépare Serge de Suzanne, il y a le poids du secret. Et puis, il y a aussi Paris et ses quartiers qui nous offrent une jolie balade.

Que l'écriture est belle, juste. Véronique Olmi sait parler d'amour, du désir, des sentiments, des désillusions et de la douleur. Elle maîtrise parfaitement ses personnages, chacun centré sur ses propres attentes et incapable de regarder l'autre tel qu'il est.

Un joli roman dont l'écriture m'a séduite mais l'intrigue un peu moins.
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Serge peut être satisfait de sa vie. Agent immobilier parisien, il est marié à la belle Lucie, sa cadette de trente ans et est le papa de deux adorables bambins. Pourtant, lorsqu’en sortant de chez lui, il rencontre Suzanne, une rondouillarde sexagénaire qui est en fait l’accordeur du piano de la maison, quelque chose va naître qui va changer le cours de leurs vies à tous les trois.
La relation entre Suzanne et Serge est clairement sensuelle, Suzanne reste cependant passive, plus à la disposition de son amant.
Serge est consumé par un secret de famille. Il voudrait être différent de son père, éviter de faire les mêmes erreurs et peine à établir une relation normale avec son fils. Choisissant d’abord de s’en éloigner, il finira par affronter son passé grâce à Suzanne.
« Nous étions faits pour être heureux » de Véronique Olmi est, avant tout, un roman sur l’adultère. Son originalité tient au passé de Serge et au fait qu’il ai choisi une maîtresse relativement âgée et au physique terne.
Mon opinion est assez partagée. Je ne pense pas garder un souvenir impérissable malgré que le texte soit bien écrit, se lise facilement et est joliment semé d’anecdotes musicales. Je retiendrai surtout cette faculté qu’à l’auteur de décrire cette émotion particulière qui, parfois, se glisse dans une vie ordonnée.
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Bakhita m'avait subjuguée.
Nous étions faits pour être heureux, un peu moins ;-)
J'y ai retrouvé la musicalité de la plume de Véronique Olmi, mais cela n'a pas suffit apparemment !
Une histoire d'adultère, triste, qui ne tourne pas au mieux, l'histoire aussi d'une enfance traumatisée. « C'était ça, l'histoire de Serge. Un enfant qui voit. Qui entend. Et se tait. »
Lue trop vite peut-être cette histoire dont je peine à me rappeler la teneur quelques jours après l'avoir terminée.
Et pourtant des belles tournures de phrases, une musicalité subtile et belle qui m'a d'ailleurs fait noter plusieurs passages.
J'ai aimé aussi arpenter Paris, le quartier de Montmartre qui me fait vibrer à chaque fois que je m'y rends.
Une escapade agréable sur l'instant, je dirais.
Mais il n'empêche que je lirai son prochain Les Évasions particulières !
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Avis mitigé et peu d'émotions ressenties à la lecture de ce roman
Il s'agit du "vertige des passions mis en scène" d'après la critique de Marie-Claire. Pour ma part, j'ai assisté à une adultère, une histoire d'amour triste et peu crédible.
"L'épreuve de vérité" consiste en la révélation et au partage d'un secret de famille certes, mais qui ne changent finalement pas grand-chose.

Il m'en restera de belles images de Paris, de Montmartre en particulier et une envie d'écouter "Rêve d'amour" de Listz.

Challenge ABC 2020/2021
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Le style de Véronique Olmi emmène facilement d'un bout à l'autre du livre même si l'histoire nous laisse un goût de trop peu.
Trop peu dans le sens de la redite et du sempiternel secret de famille qui bouleverse un être au point de l'empêcher de vivre.
Nous parcourons les rues de Paris, nous nous promenons dans celles de Montmartre en compagnie de Serge, le principal protagoniste, et de sa trop jolie et jeune femme Lucie. L'auteure décrit les méandres de son âme, la superficialité apparente de Lucie, les relations avec ses enfants dont celle, inquiétante, que Serge entretient avec son miroir, son « espion », son fils. Aisance, famille parfaite, demeure que l'on imagine sans peine ne peuvent combler une vie. Serge se débat entre ses vieux démons et ses démons de sexagénaire qui constate ce qu'il en est. Etouffement.
Changement de ton, Suzanne, accordeuse de piano dans la quarantaine bouleversante, autre milieu et Véronique Olmi lui donne le « Je ». C'est elle qui parle, se raconte. On voudrait la comprendre plus, la connaître mieux. Différence de milieu. Amour impossible. Sacrifices.
Il y a quelque chose d'improbable dans la rencontre entre Serge et Suzanne, mais pourquoi pas, on joue le jeu de les suivre dans cette relation où la femme, une fois de plus, devient écoute et amour sans rien en attendre.
Pourquoi ce goût de trop peu ? Il est apparu à partir des pages où Serge commence à dévoiler son secret. Trop superficiel ? Pas assez développé ? Une impression de deuxième partie étirée...
Pourtant, il y a toujours chez Véronique Olmi, ces phrases qui arrêtent notre pensée, ces paroles qui expriment si bien l'observation subtile de la vie, des relations qui relient et délient.
C'est en cela que le charme se trouve... même si l'histoire nous laisse un goût de... trop peu...
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L'histoire d'une rencontre passionnelle, inexplicable, que Serge et Suzanne vivront, quitte à détruire un couple, une famille mais peut-être pour mieux se reconstruire eux-même ...

Ce postulat de base peut paraître compréhensible mais j'ai eu du mal à croire à ce 1er frôlement débouchant sur toute cette histoire ...

J'avais été déçue de Bakhita (une des rares ...) et je retrouve ici cette déception, une écriture trop légère, des personnages peu approfondis. L'avantage est que la lecture est facile et rapide.
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