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EAN : 978B005IDV2V0
Rutgers University Press (05/01/1995)
2.75/5   2 notes
Résumé :
A century after her birth, Tillie Olsen's writing is as relevant as when it first appeared; indeed, the clarity and passion of her vision and style have, if anything, become even more striking over time. Collected here for the first time are several of Olsen's nonfiction pieces about the 1930s, early journalism pieces, and short fiction, including the four beautifully crafted, highly celebrated stories originally published as Tell Me a Riddle: "I Stand Here Ironing,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans ce recueil de nouvelles, Tillie Olsen met les femmes au centre de ses récits. Leurs destins ne sont pas très enviables mais tous ces personnages ont en commun d'être courageuses malgré le contexte dans lequel elles évoluent : celui des années 1930 aux Etats-Unis. Souvent elles sont ou ont été abandonnées par le père de leurs enfants, et si elles sont en ménage... ce ne sont pas des modèles d'épanouissement !

J'ai trouvé beaucoup de similitudes avec les nouvelles de Grace Paley, à cause des thématiques d'une part, mais aussi à cause de l'écriture fragmentaire et des silences qui pèsent sur l'ensemble des personnages.

La dernière nouvelle du recueil - la nouvelle éponyme qui a fait son succès et lui a garanti sa place dans les lettres juives américaines et féministes - m'a beaucoup touché : les derniers moments d'une femme atteinte d'un cancer narrés avec beaucoup de pudeur et de justesse, sans être larmoyant.
Mais je n'ai pas été assez touchée par les trois autres pour mettre une note plus élevée: le style fragmentaire reste quand même trop froid à mon goût et met trop de distance avec le lecteur !
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Recueil de nouvelles, des histoires de femmes qui ne bêlent pas et n'aboient pas leur féminisme mais qui expriment l'espoir et à la fois le désespoir et l'usure d'exister. le lecteur a la conviction intense de lire la vérité plus sûrement dans cette fiction que dans tout autre récit prétendument réaliste et objectif. Une lecture qui dénonce la solitude des êtres, enfants de la dépression de la guerre (le livre date de 1961), de la peur, d'un matérialisme destructeur.































































Recueil de nouvelles écrit en 1961. Histoires de femmes qui ne bêlent pas et n'aboient pas leur féminisme mais qui expriment l'espoir et à la fois le désespoir et l'usure d'exister. Tillie Olsen dénonce la solitude des êtres, des enfants de la dépression de la guerre, de la peur et d'un matérialisme destructeur.
En lisant ces nouvelles, le lecteur a la conviction intense de lire la vérité plus sûrement dans cette fiction que dans tout autre récit prétendument réaliste et objectif.
















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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Not everybody feels religion the same way. Some it's in their mouth, but some it's like a hope in their blood, their bones.


(dans "O Yes")
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"Money? (...) Could we get oorer than once we were? And in America, who starves? "
(...)
"Let me alone about money. Was there ever enough? Seven little ones - (...) - and sometimes, remember, there was nothing. (...)"


(in "Tell Me a Riddle")
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Let her be. So all that is in her will not bloom - but in how many does it? There is still enough left to live by. Only help her to know - help make it so there is cause for her to know - that she is more than this dress on the ironing board, helpless before the iron.


(dans "I Stand Here Ironing")
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It's his money. He worked for it, it's the only power he has.


(dans "Hey Sailor, What Ship?")
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