Toute critique du maoïsme accusée d'être commanditée par la CIA cesse de devenir une critique crédible puisque propagande américaine, donc capitaliste.
Où l'on retrouve l'argument du pamphlet.
Enfin, il reste le procès d'intention doublé d'une attaque ad hominem : l'auteur a une idée cachée derrière la tête et roule pour un ennemi dont le nom se trouve caché.
De même, les cuistres peuvent trouver une erreur de date, relever une approximation factuelle, pointer une faute tangible dans un livre de trois cents pages pour inférer que la totalité de sa thèse s'effondre...
On peut également diffamer l'ouvrage en affirmant que toute affirmation qui ne se trouve pas soutenue par une note en bas de page est une contre-vérité, une imposture, une erreur, un potin, un ragot - comme si la note, visibilité et partie émergée de l'iceberg universitaire, suffisait à conférer la vérité !
Le dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques, où les tenants du système ont volé à son secours par le silence, la connivence ou le discrédit.
Le système a défendu le gauchisme culturel en voyant aux gémonies les idéologies qui lui servent de fondations.
Le fascisme historique n'a pas grand chose à voir avec le fascisme hystérique.
Il est d'ailleurs étonnant mais à peine, que les tenants du fascisme historique de gauche soient les promoteurs du fascisme hystérique à gauche.
Car " fasciste " est un signifiant qui dispose d'un signifié historique extrêmement précis : si l'on veut savoir ce qu'est vraiment le fascisme, il faut lire Les Décombres de Rebatet suivi de ses Mémoires d'un fasciste.
Le salaud n'a pas forcément une tête de salaud, car il n'y a pas de tête de salaud, mais il est de tous les régimes.
Le nôtre a aussi les siens.
Le dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques, où les tenants du système ont volé à son secours par le silence, la connivence ou le discrédit.
Autodafés propose un exercice pratique : regarder comment des livres essentiels pour établir la vérité ont été torpillés afin d'éviter que leurs véritables messages ne soient délivrés.
Leur tort ?
Leur dangerosité ?
Leur toxicité ?
Leur menace ?
Ce sont autant de livres qui se sont proposé de détruire des mythologies du moment.
C'est bien connu : le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté.