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EAN : 9782290373774
192 pages
J'ai lu (14/06/2023)
3.94/5   44 notes
Résumé :
Omerta, chasse aux sorcières et calomnie...
Qui donc organise la censure par le silence, promeut de mauvais livres par la connivence idéologique, organise la désinformation par le discrédit ?
Ce dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques où la pensée dominante a défendu les idéologies qui lui servent de fondations : le maoïsme que Simon Leys démontait dans Les Habits neufs du président Mao (1971) ; le marxisme qu'effondrait L'Archipel du Goulag ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ma critique a du mal à venir, car Michel Onfray, philosophe qui a publié plus de 100 livres, s'est, sur le coup, engagé dans la politique.
Ce livre, "Autodafés", critique les polémistes qui "brûlent par les mots" ou assassinent verbalement les écrivains qui disent, selon lui, la vérité. Les vérités géopolitiques ne sont pas évidentes.
Il prend en exemple 6 livres d'écrivains plus ou moins connus : Simon Leys, Alexandre Soljenitsyne, Paul Yonnet, Samuel Huntington, Catherine Meyer et Sylvain Gouguenheim.
Son plan est simple et clair, pour chacun des six :
1) celui qui dit la vérité : il annonce le contenu du livre, qui est pour lui irréfutable ;
2) il sera exécuté : il passe en revue tous les médias et people qui contredisent le livre en question et descendent en flèche son auteur : torchon, contre-vérités, pas de preuves, auteur incompétent, destitution de chaire, refus de publication, j'en passe et des meilleurs : c'est l'inquisition, l'autodafé, tout juste s'il n'y a pas le bûcher !
.
Que défendent ces 6 auteurs ?
1) Simon Leys sort en 1971 "Les habits neufs du président Mao." Il a vécu en Chine et parle bien le chinois. Sa thèse est la suivante : cette révolution n'est ni révolutionnaire, ni culturelle, ce n'est qu'un coup d'état pour ravir le pouvoir en faisant beaucoup de morts. Evidemment, il a toute "la fachosphère de gauche" ( terme d'Onfray) sur le dos, et il cite des noms d'écrivains et de journaux.
2) Alexandre Soljenitsyne publie en 1973 " L"Archipel du Goulag".
Le communisme de Lénine-Trotsky-Staline est-il le paradis encensé par le PCF ou l'enfer dénoncé par Soljenitsyne ?
3) En 1993, Paul Yonnet publie "Voyage au centre du malaise français". Il se pose la question : comment la France en est-elle arrivée là où elle en est, haineuse d'elle-même, jouissant d'une délectation morose à tout ce qui salit sa mémoire, célébrant tout ce qui détruit le peuple français, la nation, le pays, la civilisation, la culture, perdant sa souverainété avec Maastricht, accueillant à bras ouvert les migrants ? Evidemment, on n'est pas loin de la thèse de la submersion migratoire.
Naturellement, comme les cinq autres, Paul Yonnet est accusé de racisme, et de fascisme.
4) Samuel Huntington, avec "Le choc des civilisations" en 1996, ne dit pas que maintenant que l'URSS s'est écroulée, la guerre froide est terminée ; il écrit qu'une autre guerre se ré-installe, une guerre de religions entre l'Occident chrétien et l'islam : les guerres de Bosnie, Chypre, Arménie, Tchéchène, Palestine, Soudan, Philippines, Indonésie sont des guerres de religion.
Il dénonce en Occident, la perte des valeurs. La question est : l'Occident peut-il se renouveler ? Là, on sent le rapprochement avec "Soumission" de Houellebecq. Huntington aussi est assassiné verbalement par "la fachosphère de gauche", bien pensante.
5) Catherine Meyer dirige un collectif qui sort en 2005 "Le livre noir de la psychanalyse". Pour elle, la psychanalyse est un bobard, une pompe à fric ; Onfray le pense aussi, qui a sorti un livre contre Freud.
L'inquisition littéraire fuse, là aussi.
J'aime bien Sigmund Freud, ses concepts, même si j'avoue que, comme disent Catherine Meyer et Michel Onfray, les traitements sont inefficaces, et servent à soutirer de l'argent au patient. Cependant, la découverte des trois instances me parait fondamentale, ainsi que l'interprétation des rêves ( ça se rapproche du spiritisme, que je pense qu'il faut connaître, mais surtout ne pas abuser).
6) Sylvain Gouguenheim, en 2008, publie "Aristote au Mont Saint-Michel".
Evidemment, Onfray, Normand comme moi, est fier que ça se passe en Normandie, bien que les Bretons ( que j'adore), disent que le Mont leur appartient :)
La thèse est la suivante : non ! les Musulmans n'ont pas importé les Ecritures en occident, ce sont des Arabes chrétiens, qui avec Jacques de Venise, ont ramené ces Ecritures écrites en grec, au Mont-Saint-Michel où ce moine a passé plusieurs années à les traduire au XIIè siècle. Donc, non, on ne doit rien aux Musulmans.
D'où, encore une fois, haro sur l'écrivain !... etc...
.
Ce livre, avec quelques flous mais bien écrit et facile à lire, m'a laissé un goût amer : j'aime les petits livres d'Onfray sur Nietzsche ou les Indiens de Guyane, mais là, le philosophe aventurier se transforme en philosophe politique, domaine où je m'interroge encore : devons-nous être fiers d'être français, ou devons-nous accueillir toute la misère du monde ?
Michel Onfray, lui, a choisi son camp :)

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Des livres voudraient exister.
Une omerta s'organise. La « bien-pensance » ou dite telle monte aux barricades.
Il y a ceux qui sont refusés, ceux que des critiques ignorent volontairement, ceux qui sont chroniqués de telle manière qu'ils ne puissent se lire, ceux encore qui sont annoncés comme pamphlets leur ôtant ainsi toute valeur d'étude circonstanciée…

Michel Onfray nous raconte quelques « cas » de cette liberté d'expression bafouée.

« Le premier qui dit la vérité » suivi de « Il doit être exécuté » donne le ton du livre.
D'un côté présentation du livre, des objectifs de l'auteur, de l'autre les réactions journalistiques, médias, universitaires, philosophes, historiens, etc…

Successivement nous parcourons le maoïsme (Simon Leys), le marxisme et les goulags (Soljenitsyne), la France de gauche et l'antiracisme (Paul Yonnet), les civilisations et l'islamisme (Samuel Huntington), la noirceur de la psychanalyse (Collectif), l'islam à l'origine de notre civilisation (un mythe) (Sylvain Gouguenheim).
Une introduction et une conclusion précisent les propos et les pensées de l'auteur.

Michel Onfray, dont on sait qu'il va au fond des faits, appelant la raison raisonnante, ne s'embarrasse pas de ménager qui ou quoi que ce soit si telle est son opinion qu'il estime fondée, preuves à l'appui.

Les mots sont durs parfois, ils disent et dénoncent ce qui doit l'être.
Ils nous obligent à nous méfier, à ne pas donner foi à une seule personne, un seul quotidien, une seule chaîne d'infos …
Ne pas lancer des affirmations sans vérifications, ne pas être dupes des intérêts politiques, financiers, ego qui tentent de nous manipuler.
Au-delà des ouvrages pris en exemple, le livre interpelle le lecteur.

On ressent le malaise qu'ont dû éprouver les auteurs qui, après des années de recherches et de travail, ont vu leur ouvrage balayé d'un revers souvent nauséabond, une destruction concertée …
Ah! le poids des mots!
Des noms sont cités et étonnent, des journaux pointés du doigt …

Michel Onfray réussit, une fois de plus, à montrer et démontrer les failles d'un système et la descente aux enfers d'une civilisation, pour l'instant, en déroute.
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Michel Onfray a raison sur un point : avant de faire la critique des autres, faisons notre autocritique, et comme en général "tu vois la paille qui est dans l'oeil de ton frère et que tu ne vois pas la poutre que tu as a dans ton oeil..", il convient de s'en prévaloir dans tout examen de conscience ou dans tout rapport sociétal !..

On n'ira pas couler les cloches pour récupérer du bronze..

Le chapitre qui m'a évidemment le plus intéressé dans son centième et quelques livres est celui consacré à Soljenitsyne. C'est suffisamment rare pour être signalé que notre docte philosophe daigne enfin s'intéresser à la chose russe après cent et quelques livres ! Oui il y a asymétrie dans la perception des effets de l'idéologie selon que l'on mette le curseur sur le national socialisme ou sur le communisme soviétique, puisqu'il y a eu Nuremberg et que jusqu'à ce jour, il n'y a pas eu de procès des bolcheviks. A part le déboulonnage de quelques statues érigées à leur gloire, dans un pays où le culte de la personnalité fut aboli par Lénine qui relève plus de la forte anecdote ici, Onfray a raison de dire cela ; mais ce n'est pas nouveau, il pourrait même rafraîchir ses notes en disant que la nouvelle Douma s'apprête à remettre le couvert d'une saucée de communistes à la docte Assemblée pour participer à un subtil équilibre démocratique dans l'autocratie de Poutine, ça ne mange pas de pain. Ca ne fera probablement que quelques dizaines de députés communistes moins qu'une centaine et quelques il y a peu, qui correspondent en fait autant à l'usure du temps qu'à une volonté farouche du Kremlin de maintenir cette représentation affligeante. Onfray pourrait même ajouter que sur le temps long; idée qui plaît au philosophe, son centième et quelques livres vaincra bien l'idée selon laquelle ce n'est pas le premier à l'avoir dit ..
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Dans son style habituel, érudit, énergique, direct, efficace, qui fait du bien par son honnêteté intellectuelle, même si ses propos, dictés par une sensibilité à fleur de peau paraissent parfois excessifs, Michel Onfray dénonce une forme d'autodafés moderne qui consiste à neutraliser des ouvrages qui heurtent des idées reçues bien établies en les calomniant. Pour illustrer, ce phénomène, il analyse l'accueil fait en leur temps à cinq livres importants qui osent défier des dogmes très (trop) largement partagés, dont « l'archipel du goulag » d'Alexandre Soljenitsyne paru en 1974, pourfendu par tous les souteneurs de l'URSS et pas seulement ! Chaque examen est fait selon deux items abondamment illustrés : « Le premier qui dit la vérité….. » et « Il doit être exécuté... ». L'auteur nous livre là un bel essai qui alimente la réflexion sur la fragilité de certitudes maquillées en vérités prétendues immuables et qui ne le sont pas !
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Le diktat de la pensée dominante.

Dans cet ouvrage, Michel Onfray s'attache à nous montrer l'oppression systématique des tenants de la pensée dominante sur toute tentative d'argumentation contradictoire. Depuis Mai 1968, tout auteur essayant de contredire le prétendu bienfait d'idéologies dites progressives se voient soumis à l'omerta et aux calomnies. Il ne faut surtout pas toucher aux prétendues sacro-saintes vertus du marxisme, du maoïsme, de l'islam civilisateur ou de la supercherie freudienne qu'est la psychanalyse !! Sinon les thuriféraires de la pensée post soixante-huitarde soumettrons vos pensées à l'autodafé !!
Merci Michel de nous ouvrir les yeux!
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Mao était un provincial, un temps modeste employé de bibliothèque, méprisé par les étudiants et les professeurs. Artiste raté, mauvais poète, exécrable calligraphe, il est ravagé par le ressentiment à l'endroit des professeurs, des intellectuels, des universitaires, des experts.
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Outre la note, on pourra aussi prélever une citation sortie de son contexte et, justement en dehors de son contexte, lui faire dire autre chose, sinon le contraire de ce qu'elle dit.
À ce régime, aucun texte, aucune démonstration, aucun auteur ne s'en sort indemne.
Sur le principe formulé par Fouquier-Tinville, l'Accusateur général du Tribunal révolutionnaire pendant la Terreur - " Donnez-moi une phrase de n'importe qui et je me charge de le faire pendre " - , personne ne s'en sort, tout le monde est coupable.
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Il s’agit pour le pouvoir de gouverner par la terreur : l’individu qui n’a rien à se reprocher doit se reprocher de n’avoir rien à se reprocher. C’est la grande leçon de 1793. Les puissants bolcheviques veulent que les misérables du peuple aient peur et tremblent sans cesse afin qu’ils se fassent zélés, obéissants, dociles, soumis, disciplinés, dominés. Sous couvert de communisme et de bonheur des peuples, le régime fabrique des esclaves en quantité industrielle.
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Paul Yonnet avait prévu l’accueil qu’on réserverait à son livre et à ses thèses. Il écrit en effet que « la technique de l’antisémitisation hyperbolique ou artificieuse de l’adversaire idéologique, aujourd’hui élevée à hauteur de réflexe conditionné », sera activée à son endroit. Elle l’a effectivement été.
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Les éditions Robert Laffont et Gallimard ont refusé le manuscrit de Simon Leys.

L'une des modalités de la censure passe aussi par le refus de donner à un tapuscrit la possibilité de devenir un livre.

On tue dans l'œuf, c'est efficace et radical.

Avec le silence une fois le livre paru, voici l'une des deux modalités les plus efficaces de la censure.
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Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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