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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Charmer, s'égarer et mourir résume la vie de Marie-Antoinette de son arrivée à Versailles, encore enfant, jusqu'au jour de sa mort, sur l'échafaud.

Le roman alterne entre récits historiques, récits d'amour et réflexions sur certaines informations controversées de l'Histoire.

Christine Orban nous donne un nouveau regard sur Marie-Antoinette. Elle la montre comme une femme en devenir, une femme mère, une femme amoureuse qui, jusqu'au jour de sa mort, gardera la tête haute.

L'auteure nous dévoile aussi ses ressentis personnels, ceux qu'elle a éprouvé lors de sa première rencontre avec Marie-Antoinette, ceux qu'elle ressent au moment de l'écriture… Un réel lien s'établit alors entre Christine Orban et le « sujet » de son roman : Marie-Antoinette.



Il s'agit là d'un véritable travail « d'enquête » parsemé d'une écriture fluide et délicate. Comme l'écrit Christine Orban, son but n'est pas de faire aimer Marie-Antoinette mais d'éclaircir certains points à son sujet, à son Histoire et de la montrer en tant que femme et non pas en tant que reine, de montrer la vraie Marie-Antoinette.

Ce livre m'a appris beaucoup de choses tant sur l'Histoire, les moeurs de l'époque, mais surtout sur Marie-Antoinette. J'ai eu l'impression de la voir devant moi tout au long de ma lecture et d'être à côté d'elle lors des moments les plus difficiles. Et pour tout vous dire, je n'aurais pas cru pouvoir m'attacher autant à elle !

C'est une biographie originale, romancée et réfléchie dans laquelle Christine Orban nous fait part de son aventure personnelle, celle d'écrire sur Marie-Antoinette et d'apprendre à la connaître, mais aussi l'aventure de Marie-Antoinette, la vie d'une femme devenue reine.

Lien : http://voldelivre.canalblog...
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J'aime beaucoup l'écriture de Christine Orban, tout en délicatesse, claire, précise et envoutante. C'est un roman historique mais pas dans le sens classique du terme, la chronologie n'est pas respectée, l'oralité est privilégiée, c'est assez déroutant au début mais on s'y fait tant c'est passionnant. L'auteur a réussi à nous faire ressentir toute la modernité et l'avant gardisme de Marie-Antoinette.

L'auteur nous propose de laisser de coté l'aspect purement historique (même s'il est indissociable) pour nous concentrer sur l'aspect féminin, social, sentimental de la vie de Marie-Antoinette. Il est impossible de rester de marbre face à ce destin fabuleux et tragique, cette personnalité fantasque et en avance sur son temps. Elle nous propose de suivre ce destin de son enfance jusqu'à sa mort. On est porté par les événements qui parsèment sa vie qu'ils soient tragiques ou heureux. Elle nous touche aussi parce que c'est une femme, une mère , une épouse avec tout ce que ça comporte de joies, de peines et de doutes.

J'ai appris des choses sur la reine mais il faut dire que je ne suis pas spécialement une experte en la matière, je ne sais pas si des fans de Marie Antoinette auront trouvé de nouvelles informations sur elle. Les moments où l'auteur parle d'elle-même et de comment elle a travaillé sur ce livre sont un peu déroutant dans la chronologie c'est très nouveau. C'est peut être le bémol que je formulerais , j'aurai préféré qu'elle mette tout cela en un chapitre annexe à la fin. Je trouve que c'est un bon roman, qui permet de découvrir Marie-Antoinette sous un jour nouveau on a l'impression de partager son intimité et d'être proche d'elle.

VERDICT

Un livre réussi où la plume magnifique de l'auteur nous fait voyager au temps de Marie Antoinette. A lire avec délectation.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Le roman intime de Marie Antoinette, raconté par Christine Orban, comme une volonté de comprendre un personnage si connu, aimé et abhorré, sur lequel on a tellement écrit, cette fois avec un apriori émotionnel positif. Elle fut aimée d'abord, lorsqu'elle arrive toute jeune et sans expérience à la cour de France , puis honnie, haïe et jugée responsable en partie de la Révolution Française Christine Orban cherche à travers l'apparente ou réelle contradiction, les préjugés, les fantasmes, la haine, les calomnies….ce qu'était la femme :« apparemment légère mais d'une dignité très grande devant le malheur ». Par l'intermédiaire du « Marie Antoinette » de Stefan Zweig, Christine Orban , sans nier les défauts d'une femme jugée volage, dépensière, frivole, et starifiée comme le sera Marilyn, se propose « d'approcher son âme, ni aussi noire ni aussi pure que certains l'imaginent. »
Petit livre tout à fait charmant, depuis le lever de la reine, les comptes précis qu'elle a à rendre à sa mère étouffante (quand on sait qu'elle ira à l'échafaud sans que personne de sa famille ne lèvera le doigt pour la sauver), les exigences de la cour de Versailles, par exemple s'habiller, se déshabiller devant une assemblée, ce qu'elle devra accomplir chaque jour jusqu'à son emprisonnement au Temple, jusqu'aux derniers moments où elle, que l'on appelle alors la « veuve Capet » doit supporter une paillasse infâme, les quolibets, les injures, la saleté et les vols .
Et Marie Antoinette , par ces détails sur sa vie intime, nous devient proche, et devient proche à son auteur.
Doit on mourir parce qu'on est frivole ? non, bien sûr que non, sauf que derrière la frivolité, un monde autrichien, aristocrate, trop chanceux, toujours favorisé, est stigmatisé par un peuple exsangue. Et la calomnie, « piano, pianissimo » , comme disait Beaumarchais que C Orban cite, « germe, rampe, chemine. » Calomnie et envie.
Peut on échapper à sa légende ? pas plus. Même si elle est étrangère à l'affaire du collier, elle « donne à penser » à sa culpabilité, or pour Zweig, c'est suffisant. le mal est fait. Et comme il faut trouver un vrai motif pour l'inculper, ce sera les soi disant attouchements sur son fils, inventés par Hébert et exploités par Fouquier Tinville qui la condamneront.
Charmer, danser, séduire, nous le faisons en lisant C Orban, qui nous fait vivre des heures délicieuses, chantantes et à la fois tout à fait dramatiques, puisque nous connaissons le destin de MA, qui meure seule sous les cris de haine de la foule. Il y a une réelle recherche historique dans les menus faits, les petits riens qui disent la vérité d'un personnage comme MA, son soulier en soie, perdu au moment du supplice et gardé à Caen, son amour des animaux, de son chien qu'elle doit abandonner lorsqu'elle arrive à la frontière, de la nature qu'elle retrouve à Trianon, de son amour pour Fersen. C'est avec émotion que l'on lit ce livre précieux, qui enquête avec empathie er se garde de condamner. Ça suffit, c'est déjà fait.
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Christine Orban nous fait découvrir ou redécouvrir Marie Antoinette sous un nouveau regard. Enfin un roman historique dont le style n'est pas lourd. L'écriture est fluide, la chronologie pas forcément respecté, ce qui évite d'avoir un roman « rigide et austère » dont les lecteurs de ce style retrouvent habituellement.
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Conquise par cette biographie différente. Axée sur la femme et non sur la reine tout en partageant le point de vue de l'auteur et son bouleversement à écrire son récit, c'est une oeuvre que je conseille vivement parmi les centaines d'autres sur le sujet.
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J'ai été un peu déroutée lors de la lecture du premier chapitre car Christine Orban parle d'elle et non pas de Marie-Antoinette. Ces parenthèses se feront tout au long du livre mais après mon premier moment de surprise, cela ne m'a pas dérangé. Marie-Antoinette apparaît au fils des chapitres qui se structurent non pas de façon chronologiques mais par thème. On retrouve une Marie-Antoinette proche de celle dépeinte par Sofia Coppola avec sont côté girly mais aussi son côté attachant lorsqu'elle se retrouve confrontée à la misère de ses 4 dernières années d'existence. Encore un livre sur Marie-Antoinette me diriez vous mais j'ai beaucoup aimé celui-ci car différent dans son style d'écriture.
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