Dutch

Dutch est le quatrième volet d'une saga historique ( Chebec/Belloc/Alep ) qui raconte les aventures de Guilhem de Davejean né à Serignan en Languedoc, qui a été enlevé par les Barbaresques et amené comme esclave à Alger, et c'est au travers de ce 4 ° tome que l'on découvre son passé, ses amours, sa vie de corsaire du Dey d'Alger, puis son allégeance au Grand Duc de Toscane ou il s'établit au domaine de Belloc..
Dans ce tome, suite à la mort de sa 2° épouse Gwendoline avec qui il a eu 2 enfants : Guillaume et Fabiola, il débarque à Amsterdam et séjourne quelques mois dans les Provinces-Unies pour régler ses affaires avec Abraham Pacifici, le père de Sarah. Il apprend que des milliers de juifs ( ashkénazes et séfarades ) vivent à Amsterdam, que les catholiques sont obligés de se cacher pour pratiquer ! Après avoir écrit une lettre à ses enfants restés en Toscane sur le domaine de Belloc, il décide de retourner en France et plus précisément en Bretagne, terre natale de leur mère ! Pour rejoindre Brest, Il achète un pur sang arabe qu'il appelle Ugo (comme celui qu'il avait avant ). A Saint Malo, il retrouve le capitaine Hervé le Hirt qui a été son aspirant et, il apprend que du Clerc veut monter une escadre pour ravir Rio de Janeiro aux portugais et à leurs alliés : les anglais et, aussi pour servir le Roi Louis XIV qui a besoin d'argent. Il subit le fameux "Hyver "de 1709 qui a ravagé la Bretagne car même le "pot de pisse " a gelé ! Mais, après de longs préparatifs, ils partent sur l'Alcyon commandé par le capitaine de frégate Geoffroy de Kermoraer de la Marine Royale. A Rio, ils vont être défaits et, Louis XIV va faire appel au célèbre corsaire Duguay-Trouin et lui attribuer un grand nombre de soldats, de marins et de navires pour enfin emporter la victoire contre les anglais, ramener de l'or, des marchandises à la couronne de France ! Mais, Guilhem veut retourner à Serignan, faire la paix avec son frère et profiter de sa famille ! Après avoir réglé ses affaires, il veut revoir Kariné à Antioche ou il apprend qu'il a un fils de plus... Ce corsaire aventureux va t'il arrêter son périple ou vieillir dans les bras de la belle Kariné ?
Un roman historique, documenté surtout à propos de la célèbre prise de Rio par Duguay-Trouin, une occasion pour Olivier d'Orbcastel de plonger dans les origines de sa famille et valoriser son lointain ancêtre : le corsaire Roques tout en nous faisant voyager dans les Provinces-Unies et ensuite dans le Nord de la France au XVIII ième siècle . Un bémol à cette errance : les longueurs dans les descriptions des lieux qui nuisent au romanesque attendu avec un héros sympathique et aventureux !
Merci à l'équipe de Babelio, aux éditions Eric-Bonnier.

*** Masse Critique septembre 2022***


Amateurs de grands récits historiques, de voyages, d'histoires de corsaires et de mer vous serez conquis en lisant Dutch qui va dans la lignée de "Ces Messieurs de St Malo". D'ailleurs l'auteur en fait très souvent référence.

Après la longue attente pour recevoir ce beau livre, cette attente valait finalement le coup et je remercie au passage les Editions Erick Bonnier.

Je commence par le 4ème et dernier tome de la saga Guilhem de Davejean, qui peut être lu indépendamment des autres tomes, mais c'est bien dommage de commencer par la fin quand on a adoré la lecture.
Pari tenu, je vais me procurer (dans l'ordre de lecture) : Chebec, Belloc et Alep, afin de replonger dans ces folles aventures du corsaire Guilhem.

Ces aventures sont romancées mais il faut savoir que Guilhem de Davejean a bel et bien existé et que c'est un aïeul lointain de l'auteur, qui, raconte son histoire grâce à des documents et archives familiales et c'est là, que ces aventures prennent leur sens.


Dans ce tome 4, nous sommes en 1708. Après la mort de son épouse Gwendoline en mer, voulant rejoindre les Indes coloniales, Guilhem, débarque à Amsterdam, dans les Provinces-Unis, afin de régler ses affaires avec Abraham Pacifici, qui l'a dupé pendant son absence.
Il en profite également pour visiter des amis et leurs apprendre la mort de Gwendoline. Après avoir écrit à ses enfants au Domaine de Belloc en Toscane afin de leur apprendre la terrible nouvelle, Guilhem leurs promettent de rentrer au plus vite. Désireux de ne pas perdre de temps, Guilhem, décide de rentrer par la route et à cheval malgré les risques que cela comprend. Il fait l'acquisition d'Ugo, un superbe cheval, qu'il éduque avec assiduité et prend la route pour finalement faire une halte à Saint-Malo. Il est alors loin de s'imaginer que cette halte va durer plusieurs très longs mois ...
Il retrouve, son ami, le Capitaine Hervé le Hirt, qui a été son aspirant sur le Chebec et apprend que du Clerc veut monter une escadre pour se rendre à Rio de Janeiro, prise par les Portugais et leurs alliés Anglais. Afin de servir le Roi Louis XIV qui a besoin d'argent, Guilhem accepte cette mission.
Seulement, le départ est retardé par le terrible "Grand Hyver de 1709", où même la mer avait gelée dans la rade de Saint-Malo et où de nombreux paysans sont morts de froid puis ensuite de faim ...

Guilhem et son équipage pourront enfin appareiller sur l'Alcyon commandé par le capitaine de frégate Geoffroy de Kermoraer de la Marine Royale.
A Rio, ils vont être défaits et, Louis XIV va faire appel au célèbre corsaire Duguay-Trouin et lui attribuer un grand nombre de soldats, de marins et de navires pour enfin emporter la victoire contre les anglais, ramener de l'or, des marchandises à la couronne de France !
Cette bataille fût sanglante et Guilhem peut enfin revenir en France et reprendre sa route, laissée quelques années auparavant.
Il va se retrouver en pays Languedoc afin de faire la paix avec son frère et revenir en Toscane au Domaine Belloc chez ses enfants et, faire la connaissance de ses petits-enfants. Guilhem prend alors conscience que ses enfants n'ont plus besoin de lui pour gérer le Domaine qui a bien changé depuis son départ précipité avec son épouse Gwendoline.
Il décide alors de se rendre à Antioche, sur les traces de la belle Kariné et ses souvenirs ...

J'ai passé un excellent moment de lecture avec de longs voyages sur terre et mer.
On ne peut que s'attacher à Guilhem de Davejean, même si son côté charmeur auprès de la gente féminine, peut agacer.
On est loin, du cliché du vilain corsaire où du pirate alcoolique, on a affaire à un grand homme d'affaire.

Je suis très impressionnée également par les grandes connaissances de l'auteur, et, qui par sa façon d'écrire fait que la compréhension pour le lecteur est simple sur des sujets complètement méconnus (notamment sur l'histoire marine).
L'auteur est également un très grand historien, et, grâce à lui j'ai appris des tas de choses concernant l'Histoire du 18ème siècle, que je ne savais pas.
Olivier d'Orbcastel, je vous remercie pour ce très bon moment et c'est un pari gagnant, car grâce à Babelio et Masse Critique, je vais commencer par le début des aventures de votre aïeul avec le grand plaisir de vous lire.

Réaliser la chronique de « Dutch » d'Olivier d'Orbcastel me posa quelques difficultés. Par où commencer ? le sujet est tellement riche et évocateur à mes yeux. J'ai donc choisi cet aspect plus personnel pour vous partager mon émoi au fil de cette rubrique.
Premièrement, le scénario : une grande aventure, comme je les aime. le héros, Guilhem de Davejean, se retrouve désemparé à Amsterdam, suite au décès de sa chère et tendre épouse depuis 25 ans, Gwendoline, avec qui il devait s'embarquer pour les Indes.
Il renoue alors avec son passé lointain, à une époque où il était marin, et plus spécifiquement corsaire, au fil de retrouvailles avec d'anciennes connaissances.
Il quitte Amsterdam pour Saint Malo où il se retrouve coincé durant ce funeste hiver de 1709, avant de finalement s'embarquer sur l'Alcyon pour rejoindre le Brésil, avec pour objectif de reprendre la ville de Rio de Janeiro aux Portugais.
Secundo, le voyage : ce qui rend ce récit si pittoresque, c'est évidemment le dépaysement. J'ai pris plaisir à me remémorer des contrées traversées par Guilhem, régions que j'ai moi-même eu la chance de visiter, que ce soit le plat pays (ma nation de base), la Bretagne (mon pays de coeur), Rio de Janeiro (surtout ses plages et sa jungle), le Languedoc et la Toscane (doux séjours de vacances)… L'évocation de ces différents paysages a réveillé en moi de merveilleux souvenirs.
Tertio : la précision dans les détails, le vocabulaire utilisé, et surtout le respect de la véracité historique, tout cela contribue à la crédibilité du récit et nous apprend de multiples faits relatifs à ce monde et à cette époque. Ainsi, l'anecdote de la rue du Chat-qui-Danse à Saint Malo est savoureuse. Ou la description du lit clos breton qui correspond parfaitement à un modèle identique aperçu chez des amis malouins. Et que dire de l'univers de la marine (avec ses frégates, ses vaisseaux de guerre, et autres vieux gréements…) décrit à merveille par Olivier d'Orbcastel ? Pour ma part, il m'a donné l'envie immédiate de me replonger dans mon Cours des Glénans.
Quarto : ce qui ajoute encore de l'attrait à ce roman, c'est d'apprendre que l'auteur s'est inspiré de manuscrits d'un de ses aïeux. Alors, Monsieur d'Orbcastel, je vous en prie, si comme vous le dites « leur récit mériterait à lui seul un livre qui reste à écrire », j'attends le roman lié à la transmission de ces manuscrits depuis Antioche jusqu'à Vinsobres.
Pour terminer et conclure, j'ai adoré la lecture de Dutch. Comme indiqué et tel qu'est mon cas, ce tome peut être lu indépendamment des trois premiers. Mais, étant donné mon enthousiasme, il me tarde d'acquérir « Chebec », « Belloc » et « Alep » afin de découvrir les aventures de Guilhem jeune. Je remercie l'auteur, les éditions Erick Bonnier et Babélio pour cette captivante et distrayante lecture.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..

C'est par le plus grand des hasards que je suis tombée sur ce magnifique livre d'aventures. Mais alors, avec le recul, quelle chance j'ai eue ce jour là !
Il s'agit d' un quatrième et dernier tome. Si vous n'avez pas lu les précédents, comme moi, ça ne gêne en rien la compréhension car l'auteur rappelle les faits marquants.
Grâce aux descriptions, à l'écriture, j'étais complètement immergée dans l'époque et dans les différents lieux. J'ai voyagé, d'Amtersdam à Rio de Janeiro, en passant par St Malo. L'ancien corsaire au grand coeur, ( et au coeur d'artichaut), m'a embarqué littéralement dans ses diverses aventures.
J'ai fait la connaissance de beaucoup de personnages attachants, ayant eu des parcours de vie sidérants.
L'Histoire est fidèle à la réalité, comme , entre autre, l'episode de l'hiver 1709, qui a fait tant de morts en Europe.
Lorsque l'on apprend qu'il s'agit de la vie d'un aïeul de l'auteur, on est d'autant plus admiratif de la vie riche qu'il a menée avec beaucoup d'abnégation.
Maintenant, je me sens totalement frustrée de n'avoir pas lu les 3 tomes précédents ! J'en veux encore !